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L’Onu dément qu’Annan ait fixé une échéance pour un retrait syrien

L’Onu a démenti hier soir une information de la chaîne de télévision al-Arabiya selon laquelle son secrétaire général, Kofi Annan, avait appelé à un retrait syrien du Liban avant avril et mis en garde Damas contre des « mesures » du Conseil de sécurité dans le cas contraire. « Le secrétaire général n’a jamais fixé de date-limite au mois d’avril pour un retrait des troupes syriennes du Liban et ne s’est pas non plus prononcé en faveur de sanctions si le retrait n’intervenait pas d’ici là », a déclaré son porte-parole, Fred Eckhard, à quelques journalistes au siège de l’Onu à New York. Ce faisant, M. Eckhard a rendu publique une partie du texte d’une interview accordée par M. Annan à la chaîne al-Arabiya basée à Dubaï, qui doit être diffusée par la chaîne ce vendredi. Selon cet extrait, M. Annan indique qu’il devra faire un rapport au Conseil de sécurité des Nations unies en avril sur la situation concernant les troupes syriennes au Liban, « quoi qu’il arrive ». « S’il y a un retrait partiel, je devrai en faire rapport, si c’est un retrait total, je devrai en faire rapport. Quoi qu’il arrive, je devrai faire un rapport en avril et je suis censé en faire un tous les six mois », déclare M. Annan. En prélude à la diffusion de l’interview, al-Arabiya a affirmé hier qu’elle contient un appel de M. Annan à la Syrie à « retirer ses troupes du Liban avant avril, date à laquelle il devra remettre un rapport au Conseil de sécurité sur l’application de la résolution 1559 par Damas ». Selon la chaîne, M. Annan avertit que « le Conseil de sécurité pourrait prendre des mesures contre la Syrie si elle ne se conformait pas à la résolution ». Par ailleurs, le porte-parole du département d’État américain, Richard Boucher, a souligné hier soir la nécessité d’un retrait des agents de renseignements syriens en même temps que celui des troupes régulières de Damas. Interrogé par la LBCI sur les propos selon lesquels un retrait syrien pourrait provoquer une division au sein des forces armées libanaises, M. Boucher a réaffirmé que les Libanais étaient, aux yeux de Washington, « capables de s’occuper de leurs propres affaires ». Il a affirmé qu’il ne s’agissait pas de remplacer l’ingérence syrienne au Liban « par d’autres ingérences étrangères » et estimé que la question du report ou non des élections législatives doit être laissée à la discrétion des Libanais eux-mêmes. « Nous voulons des élections libres et sans ingérences », a-t-il dit. Il a en outre souligné que le Hezbollah constituait « un danger pour le Liban et la région », et qu’il fallait donc « le maîtriser ».
L’Onu a démenti hier soir une information de la chaîne de télévision al-Arabiya selon laquelle son secrétaire général, Kofi Annan, avait appelé à un retrait syrien du Liban avant avril et mis en garde Damas contre des « mesures » du Conseil de sécurité dans le cas contraire.
« Le secrétaire général n’a jamais fixé de date-limite au mois d’avril pour un retrait des troupes...