Rechercher
Rechercher

Actualités

Le roi Abdallah réclame l’application de la 1559 et l’Égypte envoie un émissaire à Damas Bush et Chirac reviennent à la charge, la Syrie de plus en plus isolée(photo)

Washington et Paris sont revenus hier à la charge, sommant Damas de retirer ses troupes du Liban avant les législatives. Mais si le président français, Jacques Chirac, avait évoqué la veille la possibilité de sanctions contre la Syrie, son homologue américain a affirmé sans détour qu’il attendait la réponse de ce pays à sa demande de retrait complet du Liban avant d’inviter l’Onu à prendre des sanctions contre lui. Dans le même temps, le Parlement européen brandissait la menace d’un gel de la signature de l’accord d’association entre l’UE et la Syrie si celle-ci ne retire pas ses troupes du Liban. Damas, qui n’a pas réagi aux nouvelles menaces occidentales, se trouve de plus en plus isolé, même sur le plan arabe. Non seulement aucun pays de la Ligue arabe ne lui a exprimé son appui face aux pressions auxquelles elle est soumise, mais la Jordanie a littéralement invité Damas à écouter la communauté internationale et à appliquer la résolution 1559 du Conseil de sécurité. L’Égypte qui, selon son président Hosni Moubarak, estime que Damas ne pourra pas faire face aux pressions internationales, semble vouloir entreprendre une médiation. Elle a dépêché hier un émissaire dans la capitale syrienne.

Washington et Paris sont revenus hier à la charge, sommant Damas de retirer ses troupes du Liban avant les législatives. Mais si le président français, Jacques Chirac, avait évoqué la veille la possibilité de sanctions contre la Syrie, son homologue américain a affirmé sans détour qu’il attendait la réponse de ce pays à sa demande de retrait complet du Liban avant d’inviter...