Naïm Kassem, le n° 2 du Hezbollah, a estimé samedi que le désarmement du parti de Dieu tel que stipulé par la résolution 1559 de l’Onu est une question qui ne se pose pas, « ni aujourd’hui ni dans l’avenir ». Interrogé par l’agence Reuters, il a précisé que ce désarmement « n’est pas négociable », soulignant que les armes de son mouvement sont celles de la Résistance,...
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Le désarmement du Hezbollah est une question qui ne se pose pas, affirme Kassem
le 14 février 2005 à 00h00
Naïm Kassem, le n° 2 du Hezbollah, a estimé samedi que le désarmement du parti de Dieu tel que stipulé par la résolution 1559 de l’Onu est une question qui ne se pose pas, « ni aujourd’hui ni dans l’avenir ». Interrogé par l’agence Reuters, il a précisé que ce désarmement « n’est pas négociable », soulignant que les armes de son mouvement sont celles de la Résistance, celles qui « ont libéré le Sud et qui œuvrent pour la libération des fermes de Chebaa » ; des armes qui ont été « adoptées par le peuple libanais ». Naïm Kassem a en outre tenu à réaffirmer que la résolution 1559 constitue « une ingérence flagrante dans les affaires libanaises » et qu’elle vise à concrétiser la victoire « d’une partie des Libanais contre les autres ».
Pour sa part, le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, le député Mohammed Raad, s’est exprimé hier dans le cadre des dix jours de deuil de la Achoura pour affirmer que le parti de Dieu est prêt à se consacrer à « la chute de l’entité sioniste dans la région ».
Enfin, et selon la radio publique israélienne citée samedi par l’AFP, le ministre israélien des Affaires étrangères, Sylvan Shalom, se serait rendu hier à Londres puis à Paris pour demander aux deux capitales leur soutien à une proposition de l’État hébreu visant à convaincre l’Union européenne d’inscrire le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes. Aucune confirmation officielle sur ce voyage n’a pu être obtenue auprès du ministère israélien des AE, précise l’AFP. Rappelons que le quotidien israélien Haaretz avait rapporté jeudi que l’ambassadeur d’Israël auprès de l’Union européenne, Oded Eran, avait présenté une demande formelle en ce sens à Bruxelles.
Naïm Kassem, le n° 2 du Hezbollah, a estimé samedi que le désarmement du parti de Dieu tel que stipulé par la résolution 1559 de l’Onu est une question qui ne se pose pas, « ni aujourd’hui ni dans l’avenir ». Interrogé par l’agence Reuters, il a précisé que ce désarmement « n’est pas négociable », soulignant que les armes de son mouvement sont celles de la Résistance,...
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