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Kanso nie que son rapport ait évoqué le licenciement du conseil d’administration La CNSS recommence à payer les assurés sociaux à partir de lundi, affirme Karaké

La Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) recommencera à verser leur dû aux assurés sociaux à partir de lundi prochain, a assuré hier Mohammed Karaké, directeur général de cette institution. Il s’exprimait à l’issue de l’adoption par le Parlement du projet de loi sur le paiement, par le gouvernement, de 240 milliards de livres libanaises d’arriérés à la caisse. « Cette somme constitue une partie de la dette de l’État envers la CNSS, qui s’élève dans sa totalité à environ 910 milliards de livres (jusqu’en 2004), un montant auquel il faut ajouter 350 milliards devant être versés par les administrations publiques », a-t-il ajouté. Lors de sa participation à une émission de radio, M. Karaké a estimé que « le versement des 240 milliards de livres sera une bouffée d’oxygène pour la CNSS et lui permettra de combler son déficit pour l’année 2004 ». Il a poursuivi : « Nous avons reçu des directives pour accorder des crédits à tous les bureaux de la CNSS à partir d’aujourd’hui, et nous espérons qu’ils commenceront ainsi à assurer les services aux assurés sociaux. » M. Karaké a relevé le « déséquilibre qui existe entre les caisses maladie et maternité et celle des indemnités familiales ». Il a insisté sur la nécessité d’adopter au plus vite la loi sur l’échelonnement des dettes de l’État. D’autre part, le bureau de communication du ministre du Travail, Assem Kanso, a nié hier, dans un communiqué, que « le rapport sur la CNSS présenté par le ministre au gouvernement ait évoqué une possibilité de licenciement du conseil d’administration et du secrétaire général, et la nomination d’un nouveau conseil d’administration ». Le communiqué a également démenti la rumeur selon laquelle le ministre aurait suggéré que « le comité technique soit inclus dans le cadre de l’Inspection centrale, au cas où la CNSS n’appliquerait pas le plan de redressement qu’il a proposé dans un délai d’un mois ». Et le communiqué de poursuivre : « Le rapport du ministre ne dépasse pas le cadre d’un simple plan de redressement qui vise à sauver la CNSS et l’aider à résoudre ses problèmes. » Augmentation des abonnements ? Commentant la décision du Parlement en faveur du paiement d’une partie des arriérés à la CNSS, Fadi Abboud, président de l’Association des industriels, a souligné à l’Agence centrale qu’« une augmentation du montant des abonnements n’était plus nécessaire dans ce contexte ». Il a considéré qu’« il faut désormais améliorer les prestations de la direction, réduire le gaspillage et rationaliser les dépenses ». Il a estimé que le paiement des arriérés par l’État et la modernisation de la direction devraient assurer l’équilibre financier de cette institution. Enfin, pour Ghassan Ghosn, président de la Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL), « la décision de payer une partie des arriérés dus à la CNSS pour les années 2003 et 2004 est venue en réponse aux revendications de la CGTL ». Il a trouvé que « c’est une mesure positive en faveur de la CNSS et des assurés sociaux, qui souffrent déjà de la crise économique aigue » et a appelé « à une application rapide de ces mesures ».

La Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) recommencera à verser leur dû aux assurés sociaux à partir de lundi prochain, a assuré hier Mohammed Karaké, directeur général de cette institution. Il s’exprimait à l’issue de l’adoption par le Parlement du projet de loi sur le paiement, par le gouvernement, de 240 milliards de livres libanaises d’arriérés à la caisse. «...