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Actualités - CHRONOLOGIE

L’ancien Premier ministre plaide en faveur d’une opposition unie et élargie Michel Aoun : « Chareh a-t-il demandé l’avis des Libanais ? »

L’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun, a plaidé hier en faveur de « l’unité de l’opposition la plus large et la plus globale dans l’étape à venir », tenant un discours positif vis-à-vis du chef du PSP, Walid Joumblatt, et de l’opposition en général. Le général Aoun, qui répondait aux questions de Mme Gisèle Khoury sur la chaîne satellite al-Arabiya, a commenté les propos de M. Farouk el-Chareh à la chaîne CNN, plus tôt en soirée, concernant le maintien de la présence syrienne durant encore « deux ans seulement parce que les libanais en ont besoin ». « Je suis libanais, et nul ne m’a demandé mon avis sur cette question. Personne n’a demandé aux Libanais s’ils acceptent deux ans de plus de présence syrienne. Nous tenons à savoir qu’est-ce qui justifierait cette présence durant deux années supplémentaires. Si les motifs ne sont pas convaincants, nous ne voyons pas l’intérêt de ce maintien », a-t-il indiqué, estimant que « la Syrie va très certainement se retirer du Liban », et que la question porte actuellement sur les circonstances dans lesquelles elle doit se retirer. Concernant ses rapports avec l’opposition plurielle, il a mis en exergue ses points de divergence avec le document du Bristol, estimant qu’il existe « deux genres de solutions pour traiter les maux: l’aspirine, qui traite les symptômes, et l’antibiotique, qui traite la maladie ». Il a plaidé en faveur de « l’antibiotique », estimant qu’il fallait régler le problème du retrait militaire syrien, de la démilitarisation du Hezbollah et des camps palestiniens pour éviter une nouvelle instabilité au Liban dans les années à venir. « Le redéploiement syrien dans la Békaa n’a aucun sens. Quant au maintien des armes du Hezbollah, il va à l’encontre de la 1559 et porte atteinte à la dynamique d’investissements. La question du Hezbollah ne peut être réglée que dans le cadre de la logique étatique. Seule la logique de l’État peut protéger le Hezbollah des dangers qui le guettent. Toute présence armée, notamment la présence syrienne, pourra constituer un prétexte pour une agression contre la Syrie », a-t-il indiqué. Concernant sa rencontre avec M. Waël Bou Faour, émissaire de M. Joumblatt, Michel Aoun a indiqué qu’un accord existe déjà sur « la souveraineté, la démocratie et l’unité de l’opposition », et que le dialogue se poursuit. Il est toutefois resté flou concernant une rencontre éventuelle avec le chef du PSP dans les jours qui viennent. Concernant Joumblatt lui-même, il a affirmé : « Sa position est stable et sincère, et je souhaite qu’il aille jusqu’au bout. » Rejetant les oppositions partielles, le général Aoun a plaidé pour « une opposition globale et la nécessité d’un accord entre le maximum de forces opposantes sur un programme commun », rappelant qu’il tient le même discours souverainiste opposant depuis 15 ans. Michel Aoun a estimé qu’il ne sera candidat aux élections que si le découpage se fait sur base du mohafazat avec adoption de la proportionnelle. Il sera alors « tête de liste aouniste au Mont-Liban », a-t-il indiqué, plaidant en faveur de la circonscription moyenne et estimant que « le caza n’est pas le plus représentatif ». Concernant enfin les alliances électorales, Michel Aoun a plaidé en faveur d’une réunion de toutes les forces de l’opposition pour déterminer le poids de chacun et s’entendre sur les questions de la représentation. Il a enfin assuré que 2005 sera l’année de son retour au Liban.
L’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun, a plaidé hier en faveur de « l’unité de l’opposition la plus large et la plus globale dans l’étape à venir », tenant un discours positif vis-à-vis du chef du PSP, Walid Joumblatt, et de l’opposition en général.
Le général Aoun, qui répondait aux questions de Mme Gisèle Khoury sur la chaîne satellite al-Arabiya, a...