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Actualités - CHRONOLOGIE

Ferzli ne désapprouve pas un retour à la formule de 1960

Le ministre de l’Information, Élie Ferzli, a affirmé hier que « l’idée d’élaborer une loi électorale sur base de la loi de 1960 avait dissipé beaucoup de craintes », plaidant en faveur de la formule de 1960, « sans exceptions sur les exceptions », dans la mesure où, « depuis 1992, le pouvoir n’a pas réussi à élaborer une loi consensuelle qui puisse satisfaire les Libanais et réaliser leurs aspirations ». M. Ferzli a estimé qu’il s’agit là d’une solution transitoire en attendant de pouvoir élaborer une loi qui soit dans l’esprit de l’accord de Taëf. Il s’est opposé à la reproduction d’une nouvelle logique de conflit en raison de la loi électorale, « d’autant que la région tout entière est sujette à des remous ». Le ministre a également rejeté tous les discours sur une division dès lors qu’il s’agit d’évoquer le découpage sur base du caza, rejetant ces vocables qui « instaurent un climat négatif dans le pays ». M. Ferzli, qui s’exprimait devant des délégations populaires à Jeb Jennine (Liban-Sud), son village natal, a par ailleurs estimé que Damas avait pris la décision ferme de ne pas intervenir au niveau des législatives, et que « si ce genre d’interventions avaient lieu dans le passé, c’était à la demande de certains leaders libanais, pour maintenir la stabilité et la sécurité politiques ». Il a enfin estimé qu’il était normal que le patriarche maronite et le chef du PSP se rencontrent, à l’intérieur ou à l’extérieur du Liban, d’autant que leur discours va dans le sens de l’unité du pays et du respect de l’accord de Taëf.
Le ministre de l’Information, Élie Ferzli, a affirmé hier que « l’idée d’élaborer une loi électorale sur base de la loi de 1960 avait dissipé beaucoup de craintes », plaidant en faveur de la formule de 1960, « sans exceptions sur les exceptions », dans la mesure où, « depuis 1992, le pouvoir n’a pas réussi à élaborer une loi consensuelle qui puisse satisfaire les Libanais...