Nasrallah : « Le Liban est-il prêt pour l’usage du référendum ? Nous le sommes »

Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a repris hier, mais d’une manière plus nuancée, la notion d’élections-référendum sur la 1559 déjà exprimée par le Premier ministre Omar Karamé. Sayyed Nasrallah a plaidé en faveur d’une loi électorale équitable et d’élections transparentes, pour que les différentes forces politiques soient représentées au Parlement et que ce dernier devienne une Chambre permanente de dialogue interlibanais, capable de trancher dans les conflits nationaux. « C’est là le début de la solution à la crise politique », a-t-il indiqué. « Les autres mécanismes sont systématiquement rejetés, à commencer par le référendum. Le Liban est-il prêt à l’adoption du référendum pour résoudre les problèmes vitaux ? Nous sommes prêts à relever ce défi. Certains affirment que le retrait des forces syriennes du Liban est une revendication populaire et nationale. Pourquoi ne pas soumettre cette question à un référendum ? Ils affirment aussi que les relations libano-syriennes font face à un rejet populaire, que la Résistance n’est plus une option populaire, que la volonté populaire est en faveur de la démilitarisation du Hezbollah et des camps palestiniens. Chacun de nous se lève et parle au nom de la volonté populaire. Le Conseil de sécurité prétend que la 1559 exprime la volonté des Libanais. Comment l’a-t-il découvert ? » a-t-il affirmé, estimant qu’il était prêt à adopter n’importe quel mécanisme qui permette de connaître la volonté populaire.