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Actualités - CHRONOLOGIE

Feltman et Émié mettent l’accent sur la souveraineté et la démocratie libanaises De paris à Washington, une même insistance : la 1559 incontournable(photo)

Alors que les autorités libanaises réaffirment à l’envi leur opposition à la résolution 1559 du Conseil de sécurité, Washington et Paris demeurent insensibles à l’argumentation développée par Beyrouth pour rejeter ce texte et continuent de souligner, par la voix de leurs ambassadeurs à Beyrouth, leur attachement à sa mise en application. « Nous réaffirmons la position de notre gouvernement par rapport à la 1559 », a déclaré l’ambassadeur américain, Jeffrey Feltman, au journaliste qui lui demandait s’il a évoqué cette résolution au cours de son entretien avec le ministre de l’Information, Élie Ferzli. « J’ai expliqué au ministre que la 1559 est une décision internationale et non pas une politique américaine. Elle fait partie du droit international. Mais les États-Unis veulent, en tant que membre du Conseil de sécurité et parrain de ce document, la voir mise à exécution », a-t-il dit au terme de son entretien avec M. Ferzli, soulignant en susbtance l’importance de cette résolution en vue d’un recouvrement de l’unité, de la souveraineté et de la démocratie. Même son de cloche à Bkerké où l’ambassadeur de France, Bernard Émié, s’est rendu hier dans le cadre d’une visite de courtoisie au patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir. « J’ai réitéré (devant le prélat) la position constante de la France en faveur de l’indépendance, de la souveraineté et du respect des principes démocratiques du Liban. C’est cet attachement à ces principes qui explique notre volonté de voir la 1559 entièrement appliquée, dans un esprit de partenariat et dans le seul intérêt du Liban », a déclaré le diplomate, qui a par ailleurs rendu un vibrant hommage au patriarche Sfeir. « Comme vous le savez, s’est-il adressé à la presse, la France apprécie la sagesse et la sagacité du patriarche qui est le symbole de l’unité et de la volonté de coexistence chez les Libanais. » Pour Paris, Mgr Sfeir est également un « symbole de l’attachement du Liban aux libertés publiques et aux valeurs démocratiques », a ajouté M. Émié, soulignant le respect que son pays voue au chef de l’Église maronite. « Je vais même jusqu’à dire qu’il fait partie des personnalités rares dans le monde », a-t-il fait valoir, avant d’énumérer les décorations décernées au patriarche par le président Jacques Chirac et son prédécesseur, François Mitterrand. M. Émié a ensuite indiqué qu’il a de nouveau transmis à Mgr Sfeir une invitation du président Chirac à se rendre à Paris. Selon lui, le patriarche a accepté l’invitation. La date de la visite doit être ultérieurement fixée.

Alors que les autorités libanaises réaffirment à l’envi leur opposition à la résolution 1559 du Conseil de sécurité, Washington et Paris demeurent insensibles à l’argumentation développée par Beyrouth pour rejeter ce texte et continuent de souligner, par la voix de leurs ambassadeurs à Beyrouth, leur attachement à sa mise en application.
« Nous réaffirmons la position de...