Rechercher
Rechercher

Actualités

liban-Sud - L’armée tire sur une escadrille israélienne Tel-Aviv promet à Paris des explications sur la mort, dimanche, du commandant français

L’armée a tiré hier en direction d’une escadrille israélienne qui survolait le Liban-Sud, en violation de la ligne bleue, a indiqué la police. La tension reste donc vive. D’autre part, la France a demandé à Israël une enquête après la mort d’un officier français des Nations unies, tué lors d’une riposte israélienne à des tirs du Hezbollah dimanche au Sud. Le chef de la diplomatie israélienne, Silvan Shalom, a présenté ses condoléances à la France, a précisé hier le ministère français des Affaires étrangères. L’ambassadeur israélien, Nissim Zvili, avait été reçu la veille par le secrétaire général du Quai d’Orsay. « Nous avons demandé aux autorités israéliennes de procéder à une enquête sur les circonstances qui ont conduit à la mort du commandant Jean-Louis Valet. M. Shalom a promis de nous en faire parvenir les résultats le plus rapidement possible », a ajouté la porte-parole adjointe du Quai, Cécile Pozzo di Borgo. Qui a appelé « les deux parties à la retenue s’agissant du personnel des forces de maintien de la paix ». L’officier français était détaché depuis juillet 2004 à l’état-major des armées au sein de l’organisme de l’Onu chargé de la surveillance de la trêve (Onust). Il a été tué « lors d’un échange de feu entre Israéliens et le Hezbollah au Liban-Sud, à proximité des fermes de Chebaa », avait précisé le ministère français de la Défense. Un officier suédois de l’Onust a été blessé au cours de ces affrontements. L’Onust compte 153 observateurs militaires dont 52 officiers, parmi lesquels trois Français, provenant de 23 pays. Placé sous le contrôle opérationnel de la Finul (Force internationale des Nations unies au Liban), il assure une mission de surveillance du cessez-le-feu dans la région. Le Hezbollah Retour sur le plan local. Des batteries antiaériennes de l’armée ont tiré en direction de chasseurs bombardiers qui survolaient à basse altitude la zone frontalière et la région de Tyr. La ligne bleue qui sert de frontière entre le Liban et Israël a été tracée par l’Onu dans le sillage du retrait de l’armée israélienne du Sud en mai 2000. Un responsable militaire a confirmé que l’armée avait tiré sur les avions israéliens, ajoutant que « ce n’était pas la première fois ». Le Hezbollah a pour sa part indiqué qu’il n’a pas participé à ces tirs. Les survols israéliens interviennent 48 heures après la flambée de violence qui a eu lieu dimanche entre le Hezbollah et l’armée israélienne, faisant trois morts (un officier français de l’Onu, un militaire israélien et un hezbollahi.)
L’armée a tiré hier en direction d’une escadrille israélienne qui survolait le Liban-Sud, en violation de la ligne bleue, a indiqué la police. La tension reste donc vive.
D’autre part, la France a demandé à Israël une enquête après la mort d’un officier français des Nations unies, tué lors d’une riposte israélienne à des tirs du Hezbollah dimanche au Sud.
Le chef de la...