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Actualités - CHRONOLOGIE

Face aux pressions, Damas et Beyrouth affichent leur intransigeance Lahoud : La 1559 menace l’unité nationale Assad : La Syrie ne fera pas machine arrière (photo)

Sourds aux avertissements qui leur parviennent de Washington, de Paris et même de certaines capitales arabes, Beyrouth et Damas ont affiché hier leur intransigeance à l’égard de la résolution 1559 de l’Onu. La 1559 « demande au Liban de remplir certaines obligations qui, si elles sont mises en application dans l’état actuel, représentent un danger direct pour son unité nationale, sa stabilité et sa sécurité », a affirmé le président Émile Lahoud devant les membres du corps diplomatique, parmi lesquels figuraient en vedette les ambassadeurs des États-Unis et de France, Jeffrey Feltman et Bernard Émié. Comme en écho, le président syrien Bachar el-Assad a averti hier que le Proche-Orient traverse une période « très dangereuse, plus dangereuse que celle marquée par l’accord de Sykes-Picot ». Affirmant que les pressions exercées sur Damas sont « sans limites », M. Assad a souligné que « la Syrie ne fera pas machine arrière ». Toutefois, dans une initiative qui ressemble fort à une timide amorce d’institutionnalisation des relations entre le Liban et la Syrie, le nouveau vice-ministre syrien des AE, Walid al-Moallam, dont c’est la première mission en cette qualité, s’est entretenu hier avec le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud. M. Moallem a déclaré à cette occasion que « Beyrouth et Damas ne sont pas en guerre contre la 1559 ».

Sourds aux avertissements qui leur parviennent de Washington, de Paris et même de certaines capitales arabes, Beyrouth et Damas ont affiché hier leur intransigeance à l’égard de la résolution 1559 de l’Onu.
La 1559 « demande au Liban de remplir certaines obligations qui, si elles sont mises en application dans l’état actuel, représentent un danger direct pour son unité...