Rechercher
Rechercher

Actualités

Le Hezbollah propose un congrès national à Beyrouth pour sortir de l’impasse 1559 : les loyalistes passent à la contre-attaque

La détermination franco-américaine à obtenir l’application de la résolution 1559 du Conseil de sécurité, dans les délais les plus brefs – entendre avant les prochaines législatives – a suscité au Liban une série de réactions déchaînées. De Tunis où il prenait part à la conférence des ministres arabes de l’Intérieur, le ministre de l’Intérieur, Sleimane Frangié, n’a pas hésité à établir un lien entre les pressions franco-US exercées sur la Syrie et le Liban, et l’insistance israélienne en faveur d’une implantation des réfugiés palestiniens au Liban, au moment où le PSNS accusait Washington et « les hauts commissaires » de troubler la paix civile. Selon des informations non confirmées, le chef de l’État, le général Émile Lahoud, doit réaffirmer l’opposition du Liban à une ingérence occidentale dans ses relations avec la Syrie devant les membres du corps diplomatique, qu’il doit recevoir comme chaque année au palais de Baabda. Seul le Hezbollah, pourtant une des principales parties concernées par la 1559, a adopté un ton modéré face à la détermination affichée par Washington et Paris. Par la voix de son secrétaire général, sayyed Hassan Nasrallah, le Hezb a appelé à un congrès national autour des sujets conflictuels et assuré que le nouveau Parlement sera capable de trancher le problème de la présence syrienne.
La détermination franco-américaine à obtenir l’application de la résolution 1559 du Conseil de sécurité, dans les délais les plus brefs – entendre avant les prochaines législatives – a suscité au Liban une série de réactions déchaînées.
De Tunis où il prenait part à la conférence des ministres arabes de l’Intérieur, le ministre de l’Intérieur, Sleimane Frangié,...