Selon l’Onu, le tsunami pourrait avoir fait plus de 150 000 morts
L’aide humanitaire confrontée à de lourdes
difficultés logistiques en Asie du Sud
(photo)
le 03 janvier 2005 à 00h00
Il y a une semaine, un gigantesque raz-de-marée ravageait les côtes de plusieurs pays d’Asie du Sud.
Sept jours plus tard, alors que les derniers bilans, toujours provisoires, faisaient état de plus de 130 000 morts et que l’Onu s’attendait à un bilan supérieur à 150 000 tués, le monde entier était engagé dans une véritable course contre la montre pour acheminer de l’aide, estimée à un montant record de deux milliards de dollars, aux sinistrés.
Les professionnels de l’humanitaire, ainsi que l’Onu, doivent en effet faire face à de grosses difficultés d’ordre logistique dues à des petits aéroports congestionnés et aux routes détruites, en passant par la pénurie d’essence. La Croix-Rouge annonçait ainsi hier que certaines régions reculées, tel l’ouest de Sumatra, en Indonésie, ne seraient pas accessibles avant une semaine.
Un délai pour le moins dangereux alors que l’Organisation mondiale de la santé a annoncé ce week-end que des maladies contagieuses avaient déjà fait leur apparition dans certaines régions sinistrées.
Il y a une semaine, un gigantesque raz-de-marée ravageait les côtes de plusieurs pays d’Asie du Sud.
Sept jours plus tard, alors que les derniers bilans, toujours provisoires, faisaient état de plus de 130 000 morts et que l’Onu s’attendait à un bilan supérieur à 150 000 tués, le monde entier était engagé dans une véritable course contre la montre pour acheminer de l’aide,...
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