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Actualités

Paix à leurs cendriers

On s’attendait qu’ils se balancent les cendriers à la
figure... Raté ! Parfaitement rodée, la trique syrienne a bien fonctionné, renvoyant dans les cordes Mimile et Bouboule, condamnés à ricaner jaune devant les caméras tout en s’envoyant des vannes pédestres par-dessous la table. Et vive le choc des cultures et les étincelles des
retrouvailles ! Le tout devant une brochette de planqués, soulagés de ne pas avoir à arbitrer des querelles de
ménage hautement planétaires. Quand on pense aux
milliards de neurones qui s’échappent chaque semaine de 30 cerveaux réunis en Conseil des ministres...
Libanais, réjouissez-vous ! La dette gonfle, le pays se
dégonfle, la classe politique ronfle, mais vous êtes sauvés : nos présidents se parlent, se disent bonjour,
parfois même merci... Une démocratie de haute voltige.
Faut quand même rendre justice au surchargé pondéral de Koraytem. Depuis qu’Émile 1er a décidé de lui faire sa fête, il ne moufte plus. Bon, il laisse bien échapper un
petit gaz rageur de temps à autre, mais pour l’essentiel, il regarde passer les trains. Brassant des affaires dont le
bénéfice a visiblement échappé au Libanais d’en bas, il fait désormais comme Ayoub Hmayed dans le dossier de l’EDL. Plutôt que de faire n’importe quoi, pour le
moment il ne fait rien. Pour celui qui, il y a une dizaine d’années, se présentait comme le sauveur de l’économie, il est passé de Dieu le Père à Dieu le pépère !
Planqué, lui aussi ? Que dalle ! Bouboule est tapi. Nuance. Premier ministre par défaut et faiseur de
présidents par effort d’imagination, il attend son heure et fantasme sur novembre 2004 comme s’il regardait une danseuse du ventre. Mais forcé d’attendre, comme
l’ensemble de ses compères politiques, que les Syriens sortent le lapin de leur chapeau, cet homme pourtant
pétri de certitudes a le sentiment tenace de pédaler dans le cirage.
Être incertain, c’est dégueulasse. Surtout quand on est certain d’être incertain.
Gaby NASR
On s’attendait qu’ils se balancent les cendriers à lafigure... Raté ! Parfaitement rodée, la trique syrienne a bien fonctionné, renvoyant dans les cordes Mimile et Bouboule, condamnés à ricaner jaune devant les caméras tout en s’envoyant des vannes pédestres par-dessous la table. Et vive le choc des cultures et les étincelles desretrouvailles ! Le tout devant une...