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Actualités

Zoom arrière

Bon, le Saladin moustachu, ses deux gamins et ses quatre sosies sont partis, la guerre d’Irak est finie. Nous voilà donc revenus aux délices des caniveaux hantés par nos politiciens locaux. Ceux que les journalistes appelaient, il y a quelques jours encore, « le reste de l’actualité ». Depuis, ils se sont rattrapés. Bachar a sifflé : toute la classe politique s’est couchée. À plat ventre certes, mais en rangs très serrés pour que l’ennemi défaille en cherchant la faille. À côté de ces préparatifs guerriers, le conflit d’Irak, c’est de la petite bière ! George Dobelyou remodèle le Moyen-Orient ? Nos glandus à nous redécoupent le gâteau libanais. À chacun son ambition, et les neuneus d’en bas seront bien gardés... Les cartes ayant été redistribuées, on peut d’ores et déjà admirer le spectacle des nouveaux venus : Féroce Boueiz qui fait la gueule parce qu’il ne se voit pas vidant les poubelles et torchant les plages au nom de l’environnement ; le Pakradon à lunettes en flagorneur lourdaud, toujours aussi ébloui par le rayonnement de sa propre image sur les télés locales ; sans oublier Kanso, la console baassiste, payé pour faire tapisserie et regarder passer les trains Beyrouth-Damas et retour. Refrain connu, la déclaration ministérielle portera davantage sur des lieux communs niaiseux que sur les urgences économiques. Ceux qui crèvent la dalle, en fantasmant sur les réformes et les privatisations, pourront toujours apaiser leur faim en se gavant de « défis à relever », de « communauté de destin » et de « concomitance des dossiers ». Et s’il en reste, tenaillés par un petit creux, ils iront écouter le Schtroumpf Noir du Hezbollah. Mis en chômage technique par les Syriens au Liban-Sud, il se voit déjà en libérateur de l’Irak. C’est sûrement justifié : il est à peu près le seul à y croire. Prochaine étape : la ménagerie, place de l’Étoile, où, au terme d’un suspense à couper le souffle, le gouvernement obtiendra une fois de plus la mention « Farfelu et approuvé ». Gaby NASR
Bon, le Saladin moustachu, ses deux gamins et ses quatre sosies sont partis, la guerre d’Irak est finie. Nous voilà donc revenus aux délices des caniveaux hantés par nos politiciens locaux. Ceux que les journalistes appelaient, il y a quelques jours encore, « le reste de l’actualité ». Depuis, ils se sont rattrapés. Bachar a sifflé : toute la classe politique s’est...