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Moto - Première victoire de Rossi au GP de France Les quatre-temps font la course dans la catégorie reine

Le Grand Prix de France motocycliste a enfin donné lieu à l’affrontement attendu depuis le début de la saison dans la catégorie MotoGP avec, derrière les V5 Honda de l’Italien Valentino Rossi (1er) et du Japonais Tohru Ukawa (2e), la Yamaha M1 quatre cylindres en ligne de l’Italien Max Biaggi (3e). Bien que la course ait été arrêtée au 21e des 28 tours prévus en raison de la pluie, les positions étaient déjà décantées quand les commissaires ont agité les drapeaux rouges sommant les participants de mettre fin aux hostilités. Derrière les deux écuries placées au commandement, le Japonais Norick Abe (4e) faisait des prouesses avec sa Yamaha 500 cc deux temps. Il était suivi, à distance raisonnable, par l’Américain Kenny Roberts (5e), champion du monde 2000, qui tirait enfin un meilleur parti de sa Suzuki V4, qu’on avait jusqu’alors vue à la peine. Mieux encore, l’Aprilia RS Cube du Français Régis Laconi (9e) se hissait enfin dans le haut du tableau, en dépit de son extrême jeunesse. Le circuit du Mans, succession de lignes droites et de courbes, privilégie la puissance des moteurs et offrait un excellent terrain d’expérience aux nouvelles machines. Elles l’ont utilisé au mieux. Seul l’Espagnol Sete Gibernau (12e), coéquipier de Roberts chez Suzuki, semble rechigner à s’adapter aux quatre-temps. La domination des gros cubes n’a pas empêché des pilotes équipés de motos réputées plus modestes de se mettre en valeur. C’est ainsi que le Japonais Nobuatsu Aoki (6e) et le Britannique Jeremy McWilliams (10e) ont marqué des points importants pour leur constructeur, Proton, sur une trois cylindres 500 cc deux-temps conçue par Kenny Roberts Sr, le père du pilote Suzuki. Doublés de Nieto et Cecchinello La pluie a finalement figé une situation qui n’aurait vraisemblablement pas évolué de manière radicale si la course avait atteint son terme. Rossi s’est montré bien prompt à réclamer son arrêt, au moment où il venait de reprendre laborieusement le commandement. Mais ses adversaires, à commencer par son rival romain, Biaggi, s’accordent à reconnaître que l’humidité inégale sur les différents tronçons du circuit représentait un réel danger. Dont acte, même si le soleil est très vite revenu, comme pour narguer les protagonistes et un public un peu frustré. Les intempéries ont laissé les concurrents des petites catégories en découdre à la régulière. Dans ces conditions, Fonsi Nieto (Esp/Aprilia), en 250 cc, et Lucio Cecchinello (Ita/Aprilia), en 125 cc, ont mis un point d’honneur à s’imposer en France comme lors du Grand Prix d’Espagne, il y a quinze jours. Nieto s’affirme comme prétendant au titre de champion du monde en devançant l’Italien Marco Melandri (Aprilia, 2e), donné en début de saison comme grandissime favori, et le Français Randy de Puniet (Aprilia, 3e), qui vise lui aussi le sacre dans la catégorie. L’Espagnol compte désormais 24 points d’avance sur Melandri (4e) au classement général provisoire des pilotes et 27 sur de Puniet (5e). Cecchinello, quant à lui, a battu le Saint-Marinais Manuel Poggiali (Gilera, 2e), champion du monde en titre. Le Français Arnaud Vincent (Aprilia, 4e) conserve 17 points d’avance au championnat du monde sur Poggiali, tandis que Cecchinello prend le troisième rang, à 21 points de Vincent.
Le Grand Prix de France motocycliste a enfin donné lieu à l’affrontement attendu depuis le début de la saison dans la catégorie MotoGP avec, derrière les V5 Honda de l’Italien Valentino Rossi (1er) et du Japonais Tohru Ukawa (2e), la Yamaha M1 quatre cylindres en ligne de l’Italien Max Biaggi (3e). Bien que la course ait été arrêtée au 21e des 28 tours prévus en raison de la...