Nabil Attar, originaire de Kfarnabrakh dans le Chouf, appartient à la cinquième génération des émigrés de sa famille. « J’ai visité le Liban pour la première fois en 2005, confie-t-il. J’aime la culture et les traditions libanaises. D’ailleurs chez nous à la maison, nous y sommes tous attachés. »
« Le Liban fait partie de mon histoire, poursuit-il. J’y suis attaché, mais je ne pourrais pas y revenir parce que toute ma fille et mes amis sont ici à Buenos Aires. Ma famille s’est installée en Argentine il y a 120 ans. Ma vie est désormais dans cette partie du monde. Mais c’est sûr que je continuerai à visiter le Liban. »
Liwa’, lui, pense par contre sérieusement rentrer au Liban, « après avoir terminé mes études », d’autant qu’il est né au Liban et que sa famille y est toujours. « J’avais 4 ans, quand mes parents ont émigré en Argentine, raconte-t-il. J’ai grandi ici, mon frère et ma sœur y sont nés, mais nous effectuons des visites fréquentes au Liban, puisque nous avons de la famille et des amis. Un jour j’y retournerai. »