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Lifestyle - LeWeekender

La première soprano libanaise, une start-up qui monte et une rencontre avec un chroniqueur de l’ombre : le Weekender

Cette semaine, on fait aussi un tour dans la capitale française, où nous sommes attendus par la créatrice de contenu Hélène in Paris, et par un ambitieux Libanais connu pour son café.

La première soprano libanaise, une start-up qui monte et une rencontre avec un chroniqueur de l’ombre : le Weekender

Illustration Jaimee Lee Haddad / L'Orient-Le Jour

Leurs visages apparaissaient sur le poste de télévision un peu plus d’une quinzaine de fois par jour. C’était en 2013. A chaque fois, les chanteurs libanais Yara et Assi el-Hallani, sourires forcés et yeux rivés sur la caméra, nous adressaient la même question, qui se voulait assez rhétorique finalement : « Lech, fi ahla men Lebnan ? » (Y a-t-il vraiment mieux que le Liban ?). La tournure de la phrase suggérant fortement que « non, il n’y a pas mieux », c’est tout naturellement que j’ai grandi en pensant que « non, évidemment », il n’y a pas mieux que le Liban.

J’étais la téléspectatrice parfaite : pas très exigeante et plutôt crédule, le profil parfait pour tomber dans les filets des stratégies marketing. 

Cela fait douze ans que je n’ai pas revu cette publicité. Impossible de mettre la main dessus, même en m’aidant de l’imparable ChatGPT. Mais devinez quoi ? Au fond, je pense toujours un peu naïvement que « non, évidemment, il n’y a pas mieux que le Liban ». Alors cette semaine, je partage avec vous une sélection d’articles qui me font penser, de loin ou de près, à ce pays. 

Bonne lecture ! 

Julia Mokdad

François Simon : La table libanaise a cela de fascinant qu’elle nous rend affamés même quand on n’a pas faim

Gilles Khoury aurait aimé vous décrire les traits de son visage quand il desquame les recoins d’un restaurant où il ne reviendra pas. La chimie secrète qui se met en place dans un restaurant où il retournera. Mais depuis bientôt quarante-cinq ans, le critique gastronomique François Simon avance dans l’ombre, masqué, discret et anonyme, à mesure qu’il chronique, d’une manière unique, des restaurants. Rencontre exclusive.

xfolio, plateforme de technologie financière franco-libanaise, lève 2 millions de dollars

xfolio, une plateforme de technologie financière (fintech) cofondée par six Libanais et un Français, et dirigée par Anis Rahal, vient de lever 2 millions de dollars. Prochaines étapes : accélérer le développement du produit, son expansion sur les marchés, ainsi que leurs partenariats stratégiques. Mais en quoi consiste cette plateforme ? Fouad Gemayel vous explique tout.

À Alep, la soif de justice déborde des murs du palais

« Des gibets, voilà ce qu’il faut ! Là, sur la place Saadallah el-Jabiri ! » Depuis la libération, annoncée le 9 juin, de plusieurs détenus liés à l’ancien régime syrien, la patience s’effrite à Alep et la soif de justice a déjà commencé à déborder. Les vendettas, elles, gagnent du terrain et certains menacent « de prendre les choses en main » si le gouvernement n’agit pas. Caroline Hayek et Ahmad Roumi étaient sur place.

Quand Beyrouth chantait : l’histoire oubliée d’Arlette El-Khoury, première soprano libanaise

Elle s’appelait Arlette, un prénom doux comme une note de harpe. Aujourd'hui, il ne reste presque rien de sa voix, sinon une trace évanescente sur une bande oubliée. Et pourtant, elle a tout chanté, tout donné, tout fondé, jusqu'à inscrire son nom en lettres capitales sur la scène lyrique libanaise. Il est temps de la redécouvrir, avec Fady Jeanbart.

Du café et des bonnes ondes : à Paris, 10 ans de Radiodays pour le Libanais Bibo Basbous

Ibrahim Basbous, « Bibo » pour les intimes, s’active derrière son comptoir. Dans cette rue tranquille de l’Est parisien, le temps a vite passé pour ce Libanais passionné de café. De Beyrouth à Paris en passant par Dubaï, Bibo a suivi ses instincts et s’est forgé un parcours admirable qu’Anne Ilcinkas vous raconte.

Giuliano da Empoli : Candeur et lâcheté face aux ogres

Dans L’Heure des prédateurs, l’écrivain italo-suisse Giuliano da Empoli montre que le développement de la tech et plus encore de l’IA est devenu une arme supplémentaire entre les mains des prédateurs qu’ils s’appellent Trump, Mohammed ben Salman, Poutine, Milei… Découvrez la présentation de Jean-Pierre Perrin dans L’Orient Littéraire.

« Hélène in Paris » : J’ai cru que cet amant m’offrait de la coke, c’était des diamants !

Rendue célèbre par sa participation au concours de qualification pour représenter la France à l’Eurovision en 2022, l’élégante Hélène in Paris continue de chanter, de draguer, de porter tenues extravagantes et larges chapeaux pour le bonheur de ses abonnés. « Elle s’appelle Allô chérie votre chronique ? C’est drôle, j’ai récemment écrit une chanson avec le même titre ! », lance-t-elle à Raphaël Abdelnour, avec qui elle se livre au jeu d'une interview (presque) aussi décalée qu’elle.

Honey Mustard s’installe à Beyrouth, au cœur de Badaro

Avec ses viandes venues d’Afrique du Sud et d’Argentine, ses six sauces maison, ses plats généreux et son ambiance décontractée, Honey Mustard ouvre un quatrième point de vente stratégique à Badaro. Et sans doute pas le dernier, puisque le fondateur a encore quelques ambitions... Nagi Morkos passe en revue ce nouveau projet.

Leurs visages apparaissaient sur le poste de télévision un peu plus d’une quinzaine de fois par jour. C’était en 2013. A chaque fois, les chanteurs libanais Yara et Assi el-Hallani, sourires forcés et yeux rivés sur la caméra, nous adressaient la même question, qui se voulait assez rhétorique finalement : « Lech, fi ahla men Lebnan ? » (Y a-t-il vraiment mieux que le Liban ?). La tournure de la phrase suggérant fortement que « non, il n’y a pas mieux », c’est tout naturellement que j’ai grandi en pensant que « non, évidemment », il n’y a pas mieux que le Liban.J’étais la téléspectatrice parfaite : pas très exigeante et plutôt crédule, le profil parfait pour tomber dans les filets des stratégies marketing. Cela fait douze ans que je n’ai pas revu cette publicité. Impossible de mettre la main...
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