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Lifestyle - Société

À Beyrouth, la vie LGBTQ+ reprend... avec vigilance

Des événements, spectacles et conférences sont prévus, mais restent sous embargo. Pour les membres de la communauté, communiquer demeure trop risqué malgré l'ambiance de renouveau qui se diffuse au Liban.

À Beyrouth, la vie LGBTQ+ reprend... avec vigilance

Des militants de la communauté LGBTQ+ libanaise participent à une manifestation devant le poste de police de Hbeish, à Beyrouth, le 15 mai 2016. Photo d'archives Anwar Amro/AFP

Elles vont ressortir les paillettes, les faux cils et les poudriers. Elles comptent peaufiner leurs chorégraphies, chauffer leurs voix, et bousculer les stéréotypes de genre. La semaine prochaine, deux drag queens connues par le tout-Beyrouth queer se produiront sur scène, comme un air de come back dans un Liban où un vent d'espoir et de renouveau a commencé à souffler, notamment avec l'accession au pouvoir du duo Joseph Aoun-Nawaf Salam il y a trois semaines.« Cela dit, on ne veut absolument pas attirer l'attention sur nous avant le spectacle », tempère immédiatement l'une des deux artistes sous couvert d'anonymat, contactée par L'Orient-Le Jour. Seuls ceux et celles qui suivent de près les activités de la communauté LGBTQ+ libanais connaissent ainsi la date, le lieu, ou encore l'identité des deux reines de la nuit.« Faire la...
Elles vont ressortir les paillettes, les faux cils et les poudriers. Elles comptent peaufiner leurs chorégraphies, chauffer leurs voix, et bousculer les stéréotypes de genre. La semaine prochaine, deux drag queens connues par le tout-Beyrouth queer se produiront sur scène, comme un air de come back dans un Liban où un vent d'espoir et de renouveau a commencé à souffler, notamment avec l'accession au pouvoir du duo Joseph Aoun-Nawaf Salam il y a trois semaines.« Cela dit, on ne veut absolument pas attirer l'attention sur nous avant le spectacle », tempère immédiatement l'une des deux artistes sous couvert d'anonymat, contactée par L'Orient-Le Jour. Seuls ceux et celles qui suivent de près les activités de la communauté LGBTQ+ libanais connaissent ainsi la date, le lieu, ou encore l'identité des deux reines de la...
commentaires (4)

Les quelques commentaires paranoiaques témoignent du long chemin qui reste à faire.. au risque de dire une évidence, les 200 km à la ronde dont vous parlez comprennent, en effet, des souffrances pour tous, LGBTQ inclus. Ne hiérarchisons pas la souffrance. Chacun est son propre monde. Et cela va en Occident, en Orient, ou au Liban, carrefour des deux mondes.

Kgz

15 h 56, le 11 mars 2025

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Commentaires (4)

  • Les quelques commentaires paranoiaques témoignent du long chemin qui reste à faire.. au risque de dire une évidence, les 200 km à la ronde dont vous parlez comprennent, en effet, des souffrances pour tous, LGBTQ inclus. Ne hiérarchisons pas la souffrance. Chacun est son propre monde. Et cela va en Occident, en Orient, ou au Liban, carrefour des deux mondes.

    Kgz

    15 h 56, le 11 mars 2025

  • Bon Dieu, à 200 kms à la ronde il n'y que souffrance humaine, corps déchiquetés et affamés, et le LGBTQ+ revient en charge pour nous raconter ses problèmes de C....! Non , mais un peu de décence quand même. Nous ne sommes pas en Occident où les sociétés sont arrivées à un niveau de narcissisme et de nombrilisme que seuls les identités et pratiques sexuelles définissent les besoins de l'être humain... nous avons d'autres problèmes existentiels à régler..

    Oscar

    13 h 16, le 02 février 2025

  • Non merci, pas besoin de Wokiste chez nous on a assez de pb

    Rize Lb

    11 h 47, le 02 février 2025

  • Le wokisme est un poison bien plus dangereux que les armes safavides illégales pour le Liban. En octobre 2019 pendant que les miliciens safavides s’en prenaient au corps de la thawra, le wokisme s’en est pris à son âme et en a fait une thawrette inoffensive pour les premiers. Woke ou patriote, à chacun de choisir !

    MAKE LEBANON GREAT AGAIN

    08 h 16, le 02 février 2025

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