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Nos Lecteurs ont la Parole

« Mon ami robot », un film troublant

Comme les critiques étaient bonnes, je suis allé voir en famille le film d’animation Mon ami robot (Robot Dreams). Son message m’a plutôt inquiété, car nous réalisons que les robots ont des sentiments et de l’empathie. Je suis étonné que l’ancienne Régie du cinéma (désormais invisible au sein du ministère de la Culture et des Communications) n’ait pas interdit ce film aux moins de 13 ans.

Il y a deux ou trois ans, je n’y aurais pas vu de problème, mais au moment où certains des plus brillants cerveaux de la planète alertent les politiciens sur les possibles dérives de l’intelligence artificielle, est-ce prudent de laisser croire aux spectateurs, surtout les tout jeunes, qu’un robot peut remplacer un ami ?

Vous me rétorquerez : « Mais voyons, les humains sont remplacés par des animaux dans ce film. » Certes, mais l’anthropomorphisme est vieux comme le monde (parlez-en à Jean de La Fontaine) et il n’y a rien à craindre des animaux. Il en va tout autrement des robots que vont nous bricoler dans les prochaines décennies nos brillants apprentis sorciers.

Est-il plausible que l’androïde Roy Batty (Rutger Hauer) laisse la vie sauve à Rick Deckard (Harrison Ford) dans Blade Runner (1982) et montre ainsi son humanité ? Une machine, aussi sophistiquée soit-elle, reste une machine.

Au début de l’année, une utilisatrice de Glow a déclaré à l’Agence France-Presse à Pékin : « J’espère avoir comme copain un robot humanoïde qui fonctionnerait à l’intelligence artificielle. Je pourrai sentir sa chaleur corporelle, avec laquelle il me réchauffera. » Un copain comme le robot dans Mon ami robot ?

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

Comme les critiques étaient bonnes, je suis allé voir en famille le film d’animation Mon ami robot (Robot Dreams). Son message m’a plutôt inquiété, car nous réalisons que les robots ont des sentiments et de l’empathie. Je suis étonné que l’ancienne Régie du cinéma (désormais invisible au sein du ministère de la Culture et des Communications) n’ait pas interdit ce film aux moins de 13 ans.Il y a deux ou trois ans, je n’y aurais pas vu de problème, mais au moment où certains des plus brillants cerveaux de la planète alertent les politiciens sur les possibles dérives de l’intelligence artificielle, est-ce prudent de laisser croire aux spectateurs, surtout les tout jeunes, qu’un robot peut remplacer un ami ? Vous me rétorquerez : « Mais voyons, les humains sont remplacés par des animaux dans ce...
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