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Nos Lecteurs ont la Parole

Le direct et l’indirect

Dans toute situation dans laquelle on s’implique, professionnelle ou personnelle, une négociation est presque toujours indispensable. Sauf si c’est le coup de foudre. Un coup qui se fait de plus en plus rare.

Exprimer « ce qu’on veut » peut se révéler un champ de mines. Surtout dans les cultures sociales où le conservatisme est le pilier unique et invisible qui tient toutes les rênes de l’expression.

Peut-être que le Liban est un cas particulier en la matière, une société qui se veut libre et épanouie, tout en s’accrochant à ses anciennes valeurs, devenues obsolètes car dépassées par la nouvelle ère de la vitesse et de la vélocité précise.

Dans le domaine professionnel, du business à la politique, on plonge dans les thèses tacites, opaques et indirectes. On n’est jamais certain de ce qu’on veut accomplir, et pétrifiés d’accepter même les propositions les plus raffinées. Une raison majeure qui fait traîner les choses à l’infini. L’angoisse du changement dicte le rythme langoureux sur lequel on ne peut danser sans avoir des maux de ventre.

Sur le plan personnel, émotionnel par définition, l’attitude est bien pire. Jamais on ne peut exprimer ses désirs, simplement et directement. On est sûr de se planter. Là, il faut emprunter les quatre chemins. Une sorte de négociation tellement tacite, bourrée de sous-entendus, et qui rend la réussite rare et pénible. La façon directe est inacceptable. Elle est même classée dans la case de la vulgarité, alors qu’elle est sincère et limpide comme l’eau de la claire fontaine.

Que dirait-on des écritures d’un Charles Bukovski, ou du marquis de Sade ? Qu’on relise la pièce de Camus, Le malentendu. Peut-être qu’on pourrait se mettre à jour, et éviter de se mettre à dos cette sale histoire…

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

Dans toute situation dans laquelle on s’implique, professionnelle ou personnelle, une négociation est presque toujours indispensable. Sauf si c’est le coup de foudre. Un coup qui se fait de plus en plus rare.Exprimer « ce qu’on veut » peut se révéler un champ de mines. Surtout dans les cultures sociales où le conservatisme est le pilier unique et invisible qui tient toutes...

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