La diplomatie française a affirmé jeudi « poursuivre ses efforts diplomatiques » au Liban, dans le but « d’éviter l’escalade dans la région », lors d’un point de presse au Quai d’Orsay.
« Depuis le début de la guerre à Gaza, la France, en coordination avec ses partenaires, est mobilisée pour éviter une escalade régionale qui serait délétère pour le Liban comme elle le serait pour Israël. Dans un contexte où les échanges de tirs entre Israël et le Liban sont quotidiens, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères et des Armées se sont rendus à plusieurs reprises dans la région depuis le 7 octobre pour appeler toutes les parties concernées à la retenue », a déclaré un porte-parole du Quai d’Orsay.
En février dernier, la France a proposé un plan de désescalade en trois étapes qui vise à obtenir « un cessez-le-feu potentiel (au Liban-Sud), afin d'assurer la mise en œuvre de la résolution 1701 de 2006 ». La proposition vise également à relancer, dans une phase ultérieure, les négociations sur la délimitation de la frontière terrestre entre les deux pays. Elle s'inspire d'un accord remontant à avril 1996 et prévoit, parallèlement à ces arrangements, la création d'une commission de surveillance composée des Etats-Unis, de la France, du Liban et d'Israël.
En réponse à cette initiative, le Liban a appelé, vendredi dernier, à « la pleine application » de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU qui a mis fin à la guerre en 2006 entre le Hezbollah et Israël.
« Nous nous félicitons de la réaction positive des autorités libanaises à nos propositions de sortie de crise, et nous étudions avec attention les commentaires qu’elles ont fait sur ces propositions », a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay.
« En étroite coordination avec ses partenaires, la France poursuivra ses contacts pour avancer vers une solution diplomatique dans le respect de la souveraineté et de la sécurité des deux pays », a-t-il poursuivi.
Le Hezbollah et Israël échangent quotidiennement des tirs depuis le 8 octobre 2023, au lendemain du déclenchement de la guerre à Gaza entre l'Etat hébreu et le mouvement Hamas. Le parti chiite n’a cessé de répéter depuis lors qu'un cessez-le-feu à Gaza est une condition préalable à l'arrêt de ses attaques contre Israël.
Si M. Macron avait eu la même approche avec nos vendus comme celle adoptée actuellement avec Poutine, le Liban aurait été sauvé depuis belle lurette et M. Macron aurait gardé son statut de Messie qui a réussi à faire ce qu’il avait promis lors de sa première visite après le cataclysme du port. Seulement voilà comme avec Poutine il s’est fait roulé dans la farine par nos dictateurs en herbe qui n’avait en tête que de le ridiculiser en lui faisant croire ce qu’il voulait entendre. C’est beau pou trop tard pour revenir en arrière, ces gens là, hier au pied du mur ont pris aujourd’hui des gallons
11 h 47, le 22 mars 2024