Le numéro 3 du Hamas tué lors d'une opération israélienne, annonce la Maison Blanche : jour 164 de la guerre de Gaza

Le numéro trois du Hamas a été tué la semaine dernière lors d'une opération de l'armée israélienne à Gaza, a annoncé la Maison Blanche. « Marwan Issa a été tué lors d'une opération israélienne la semaine dernière », a dit le conseiller à la sécurité nationale de l'exécutif américain, Jake Sullivan, lors d'une conférence de presse.

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Le Premier ministre sortant libanais Nagib Mikati, a contacté le Premier ministre palestinien désigné Mohammad Mustafa, et l'a félicité pour sa nouvelle fonction, a annoncé le bureau de M. Mikati. Au cours de cet appel téléphonique, M. Mikati a exprimé ses vœux de paix et de prospérité pour le peuple palestinien, et a appelé "les pays du monde entier à exercer des pressions pour mettre fin au génocide et à la destruction qu'Israël inflige aux Palestiniens afin qu'ils puissent jouir de leur État indépendant".

Les États-Unis sont au courant des informations selon lesquelles un journaliste d'Al Jazeera a été arrêté par l'armée israélienne, a déclaré le porte-parole adjoint du département d'État, Vedant Patel, lors d'un point de presse, ajoutant que Washington a demandé des informations à Israël sur cette arrestation, selon Reuters.

La chaîne Al Jazeera, basée au Qatar, a déclaré que l'armée israélienne avait attaqué son correspondant Ismail el-Ghoul à Gaza et avait également détruit son équipement. L'armée israélienne n'a pas commenté directement l'arrestation du journaliste, mais a annoncé qu'elle avait appréhendé plus de 80 personnes, "dont certaines étaient des terroristes", selon un rapport du Haaretz.

Joe Biden estime qu'une offensive terrestre majeure de l'armée israélienne à Rafah serait "une erreur", et il a dit au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu être "profondément inquiet" à ce sujet, a déclaré son conseiller à la sécurité nationale.

Lors de l'échange que les deux dirigeants ont eu lundi, le président américain a demandé l'envoi aux Etats-Unis d'une délégation israélienne pour discuter de ce projet d'offensive, et le chef du gouvernement israélien a accepté, a précisé Jake Sullivan lors d'une conférence de presse.

Manifestation de juifs ultra-orthodoxes à Jérusalem, le 18 mars 2024. Photo REUTERS / Ammar AWAD

Des centaines d'hommes juifs ultra-orthodoxes ont manifesté à Jérusalem, selon le Haaretz, contre les tentatives des autorités israéliennes visant à modifier une politique gouvernementale qui leur accorde des exemptions de conscription militaire pour des motifs religieux.

Des milliers d'Israéliens avaient manifesté à Tel-Aviv ces derniers jours, exhortant le gouvernement à forcer les juifs ultra-orthodoxes à combattre dans l'armée.

Le point sur la situation à la frontière libano-israélienne au cours des deux dernières heures :

- L'armée israélienne a mené des frappes aériennes sur le village de Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil) au cours desquelles un bâtiment de trois étages a été détruit sans faire de victimes, a déclaré une source de sécurité à notre correspondant au Liban-Sud. Après la frappe, un incendie s'est déclaré dans un supermarché et des magasins du village, sans faire de victimes.

- Des secouristes des scouts al-Risala du mouvement Amal ont annoncé dans un communiqué qu'ils avaient transporté un blessé du village de Meïs al-Jabal (caza de Marjeyoun), victime d'un bombardement israélien, vers un hôpital situé à proximité. L'armée israélienne avait auparavant déclaré avoir attaqué des infrastructures du Hezbollah à Meïs el-Jabal.

- L'armée israélienne a bombardé le village de Houla (caza de Marjeyoun) au Liban-Sud, ont indiqué à L'Orient-Le Jour des habitants du village.

- Le Hezbollah a annoncé avoir mené deux attaques à 19h15 sur les positions israéliennes de « Birket Richa » et « Hadeb Yarine », situées face aux villages libanais de Yarine et Marwahine (caza de Tyr).

L'armée israélienne a attaqué un "bâtiment militaire du Hezbollah" dans le village libanais de Meïs el-Jabal (caza de Marjeyoun), où se trouvaient des "agents", a annoncé la troupe dans un communiqué relayé par le Haaretz. Un avion militaire a détecté l'entrée des "agents" dans le bâtiment, et des avions de chasse ont été envoyés pour frapper le site, précise le journal.

Des avions de combat ont également attaqué une "structure militaire du Hezbollah" dans la région de Adaïssé et des postes d'observation à Kfar Kila. L'armée a aussi affirmé avoir pris pour cible des sites libanais à partir desquels, selon elles, des tirs ont été effectués sur le nord d'Israël plus tôt dans la journée.

Des habitants de Meïs el-Jabal avaient indiqué à notre correspondant au Liban-Sud que les abords de leur village avaient été bombardés. Des équipes de la Défense civile du mouvement Amal (les scouts al-Risala) avaient également précisé que le village de Adaïssé avait été bombardé par l'armée israélienne.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué avoir dit au président américain Joe Biden qu'Israël était déterminé à "atteindre tous les objectifs de la guerre" à Gaza dont "l'élimination du Hamas", selon un communiqué publié par ses services.

Les deux hommes se sont entretenus lundi au téléphone, pour la première fois en plus d'un mois selon la Maison Blanche, alors que Joe Biden s'est éloigné ces dernières semaines de plus en plus ostensiblement de Benjamin Netanyahu.

Le Hezbollah a affirmé avoir mené 4 attaques en 30 minutes, toutes aux alentours de 17 heures, contre des positions israéliennes :

- A 17 heures, contre la position israélienne de "Roueissat al-Qorn", dans les fermes contestées de Chebaa, que le parti considère comme libanaises.

- A 17h02 une patrouille de soldats israéliens dans "le triangle de Tayhat", situé face au village frontalier libanais de Meïs el-Jabal (caza de Marjeyoun).

- A 17h05, à l'aide de « missiles », contre la caserne israélienne de "Zebdine", dans les fermes contestées de Chebaa.

- A 17h30, contre le site israélien de "Bayad Blida", situé face au village libanais de Blida (Marjeyoun).

Joe Biden et Benjamin Netanyahu se sont entretenus au téléphone pour la première fois en plus d'un mois.

Ils ont "discuté des derniers événements en cours en Israël et à Gaza, dont la situation à Rafah et les efforts pour augmenter l'aide humanitaire à Gaza", a précisé la Maison Blanche dans un communiqué.

Les forces israéliennes ont tué 20 Palestiniens armés dans l'hôpital al-Chifa de Gaza et appréhendé des dizaines de militants présumés, a déclaré l'armée israélienne selon Reuters.

La troupe a également précisé qu'elle « continuait à contrecarrer les activités terroristes à l'hôpital al-Chifa ». « Vingt terroristes ont été éliminés à l'hôpital jusqu'à présent au cours de divers combats, et des dizaines de suspects appréhendés sont actuellement en train d'être interrogés », a-t-elle souligné.

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a déclaré que 100.000 permis de port d'armes pour des civils ont été délivrés depuis le 7 octobre, rapporte le Haaretz.

« Nous avons vu au cours des derniers mois à quel point les armes peuvent sauver des vies, nous avons vu que lorsqu'il y avait des armes, les civils pouvaient se défendre et que l'ampleur des catastrophes était moindre dans ces endroits », a-t-il souligné lors d'une réunion de son parti.

En novembre, le Haaretz avait rapporté que le ministère israélien de la Sécurité nationale avait nommé des personnes sans autorisation légale pour délivrer des permis de port d'armes conditionnels, dont des amis et des employés du ministre Itamar Ben-Gvir. Certains étaient employés au sein du bureau de M. Ben-Gvir, d'autres à la Knesset. De jeunes femmes effectuant leur service national au sein du ministère de la Sécurité nationale avaient également été nommées.

Le chef de l'OMS s'est dit lundi "terriblement préoccupée" par la situation à l'hôpital al-Chifa, le plus grand hôpital de la bande de Gaza, où Israël a lancé une offensive, ajoutant que les combats "mettent en danger la santé des personnels, des patients et des civils", rapporte l'AFP

Sur X, Tedros Adhanom Ghebreyesus a averti que "tout combat ou militarisation de l'établissement compromet les services de santé, l'accès pour les ambulances et l'acheminement de fournitures destinées à sauver des vies". "Les hôpitaux ne devraient jamais devenir des champs de bataille ! Cessez-le-feu !", a-t-il ajouté.

Au Liban-Sud

Un drone israélien a lancé un missile sur l'étage supérieur d'une maison de deux étages à Meis el-Jabal (Marjeyoun), a indiqué le président de la municipalité à L'Orient-Le Jour. En même temps que cette frappe, des tirs d'artillerie ont visé la périphérie du village, selon cette même source. 

Le correspondant d'Al Jazeera en arabe, Ismail el-Ghoul, actuellement détenu par Israël. Photo @ismail_gh2 / X

Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a condamné la détention du correspondant d'Al Jazeera en arabe, Ismail el-Ghoul, et de son équipe par l'armée israélienne à l'hôpital al-Chifa de Gaza City.

"Les journalistes jouent un rôle essentiel dans une guerre. Ils sont les yeux et les oreilles dont nous avons besoin pour documenter ce qui se passe et avec chaque journaliste tué, avec chaque journaliste arrêté, notre capacité à comprendre ce qui se passe à Gaza diminue considérablement", a déclaré Jodie Ginsberg, directrice générale du CPJ, à Al Jazeera. "Il s'agit du pire conflit pour les journalistes que le CPJ ait jamais documenté, et la situation ne fait qu'empirer." Elle a ajouté que les attaques contre les véhicules et l'équipement des médias à l'hôpital al-Chifa "ressemblent à une tentative délibérée d'empêcher que l'assaut contre l'hôpital soit documenté" et que "Israël a l'habitude de s'en prendre aux installations des médias".

« Le jour où de nouvelles données sont sorties sur la famine à Gaza, les autorités israéliennes m’interdisent l’entrée à Gaza », a révélé sur X, le commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les Palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini. La visite à Gaza du commissaire général avait pour objectif de « coordonner et améliorer la réponse humanitaire ».

Le responsable onusien a alerté dans ce cadre sur « l’imminence de la famine dans le nord de la bande de Gaza, qui devrait arriver d’ici mai ». « Une famine d’origine humaine, une tache sur notre humanité collective », a-t-il commenté. 

Retrouvez ici toutes les déclarations de Philippe Lazzarini. 

Toujours au Liban-Sud :

• Un drone israélien a attaqué le quartier ouest de la localité de Meis el-Jabal (caza de Marjeyoun) selon des témoignages d’habitants. La frappe a plus précisément visé une maison près de la mosquée de l’Imam Ali. Il n'y a pour l'instant pas de rapport faisant état de victimes.

• L’Association des Scouts el-Rissala, affiliée au mouvement Amal, ont participé aux opérations de déblaiement des décombres et à la réouverture des routes suite à la frappe qui a ciblé la localité de Adaïssé (Marjeyoun) plus tôt dans la journée.

La situation à la frontière entre le Liban-Sud et le nord d'Israël depuis midi :

L'armée libanaise a fait détoner un missile israélien qui n’avait pas explosé en tombant dans la périphérie de la localité de Meis el-Jabal, (caza de Marjeyoun). Les habitants ont confondu la déflagration avec celles provoqué par des tirs d’artillerie, a expliqué notre correspondant dans la région.

Selon une source sécuritaire qu’il a également contactée, cet obus était tombé près du complexe de l'Imam al-Ridha il y a 4 jours. L’armée l’a déplacé dans la vallée près de l'hôpital public de Meis el-Jabal, où ses experts l’ont fait exploser.

L'armée israélienne a annoncé que le chef de la sécurité interne du Hamas, Fa'aq Mabhouh, avait été tué lors de l'offensive lancée contre l'hôpital Al-Chifa lundi, a rapporté le Haaretz.

Elle a aussi annoncé avoir arrêté "80 suspects", toujours selon le quotidien, sans évoquer le cas de l'équipe de journalistes d'Al-Jazeera 

⚡ Le correspondant de la chaîne Al Jazeera en langue arabe, Ismail el-Ghoul, et son équipe, qui se trouvaient à l'intérieur de l'hôpital Al-Chifaa, ont été arrêtés par l'armée israélienne qui mène une offensive sur cette importante infrastructure de santé dans la bande de Gaza.

Des témoins à l'intérieur de l'hôpital ont déclaré à la chaîne que les journalistes avaient été battus avant d'être emmenés dans un lieu non divulgué

"Un médecin de l'hôpital nous confirme que l'armée israélienne occupe la cour de l'hôpital, où des corps gisent au sol", a déclaré Hani Mahmoud, un autre correspondant d'Al Jazeera, basé à Rafah.

Al-Jazeera a aussi affirmé que l'armée israélienne avait  détruit les véhicules de radiodiffusion de ses équipes de presse sur place, précisant que l'hôpital avait servi de base de reportage à ses journalistes pendant toute la durée de la guerre de Gaza.

Le chef de la diplomatie libanaise Abdallah Bou Habib a salué "le rôle du Qatar dans l'aide apportée au Liban aux niveaux politique, militaire et économique", rapporte le palais Bustros dans un communiqué suite à une rencontre entre M. Bou Habib et l'ambassadeur du Qatar à Beyrouth, cheikh Saoud ben Abdel Rahman al-Thani.

"Nous espérons que le Qatar, avec l'aide de tous les pays frères, pourra stopper l'escalade du conflit dans la région, notamment la guerre à Gaza, et restaurer le calme au Liban-Sud", a également affirmé le ministre libanais des Affaires étrangères.

🔴 Un habitant sur deux dans la bande de Gaza connaît une situation alimentaire catastrophique, en particulier dans le nord où la famine sévira d'ici le mois de mai en l'absence de mesures "urgentes", ont prévenu lundi les agences spécialisées de l'ONU, rapporte l'AFP.

Plus de 1,1 million de Gazaouis sont confrontés à "une situation de faim catastrophique", proche de la famine, "le nombre le plus élevé jamais enregistré" par l'ONU, qui se base sur le rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) publié lundi.

Israël a annoncé la mort d'un soldat dans l'offensive menée dans l'enceinte de l'hôpital al-Chifa, dans la bande de Gaza selon les médias israéliens.

Cela porte à 250 le total de soldats de l'armée israélienne morts depuis le début, le 27 octobre dernier, de l'offensive terrestre lancée par l'État hébreu dans l'enclave palestinienne assiégée.

Ce total n'inclut pas le bilan humain, au sein des forces armées, des échanges de tirs à la frontière avec le Liban-Sud, ni celui du 7 octobre 2023.

Le ministère libanais des Affaires étrangères et des Expatriés a appellé la communauté internationale à "intensifier ses efforts pour soutenir l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (Unrwa) et lui permettre de continuer à remplir ses missions humanitaires envers les réfugiés palestiniens au Liban et dans les pays voisins".

"Il n'y a pas d'alternative à l'Unrwa, qui a été créé après l'échec de la solution des deux États il y a environ 75 ans, dont le rôle prendra inévitablement fin lorsque cette solution sera mise en œuvre et qu'émergera un État palestinien indépendant garantissant à tous les réfugiés leurs droits et leur retour dans leur pays d'origine", a encore insisté le ministère dans un communiqué.

Il a aussi salué la décision de plusieurs pays donateurs de reprendre, voire d'augmenter leur aide à l'agence onusienne.

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Relativement calme depuis le début de la matinée, la situation au Liban-Sud a été marquée par une nouvelle frappe aérienne de l'armée israélienne sur la localité de Adaïssé (caza de Marjeyoun), selon des témoignages d'habitants recueillis par notre correspondant dans la région.

Israël affame la population à Gaza et utilise la famine comme arme de guerre, a déclaré lundi Josep Borrell, le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a rtapporté Reuters.

"À Gaza, nous ne sommes plus au bord de la famine, mais dans un état de famine qui touche des milliers de personnes", a-t-il plus précisément déclaré à l'ouverture d'une conférence sur l'aide humanitaire à Gaza à Bruxelles.

"C'est inacceptable. La famine est utilisée comme une arme de guerre. Israël provoque la famine", a-t-il poursuivi.

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🔴 Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé lundi un nouveau bilan de 31.726 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, rapporte l'AFP.

Parmi elles, 81 ont été tuées au cours des dernières 24 heures, a précisé le ministère dans un communiqué, en faisant état d'un total de 73.792 blessés depuis le début de la guerre le 7 octobre.

⚡️ Israël enverra finalement une délégation dirigée par le chef du Mossad au Qatar aujourd'hui pour des négociations avec le Hamas visant à obtenir une trêve de six semaines à Gaza, dans le cadre de laquelle les militants palestiniens devraient libérer 40 otages, a déclaré un responsable israélien cité par Reuters.

Cette étape des négociations pourrait prendre au moins deux semaines, a estimé le responsable cité.

Le patron du Mossad David Barnea était initialement attendu dimanche à Doha.

L'armée israélienne a ordonné aux habitants du quartier d'al-Rimal, où se trouve l'hôpital al-Chifa, d'évacuer la zone.

Le porte-parole de l'armée israélienne, Avichay Adraee, les a sommés de se rendre dans la "zone humanitaire" d'al-Mawasi, une bande de terre surpeuplée qui constitue l'une des rares zones de sécurité désignées à Gaza.

"Un appel à toutes les personnes présentes et déplacées dans le quartier d'al-Rimal et dans l'hôpital al-Chifa et ses environs : afin de préserver votre sécurité, vous devez immédiatement évacuer la zone vers l'ouest, puis traverser la rue Al-Rashid (Al-Bahr) vers le sud jusqu'à la zone humanitaire d'Al-Mawasi", a-t-il déclaré dans un message publié sur X. Par ailleurs le Haaretz indique que les troupes israéliennes ont pris le contrôle de l'hôpital et ont arrêté plus de 80 personnes. 

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Toujours au Liban-Sud, mais pendant la nuit de dimanche à lundi :

*  Après 21h30 dimanche, le Hezbollah a déclaré avoir visé à 20h30, avec des obus d'artillerie, des véhicules de l'armée israélienne qui entraient dans le site d'Al-Malikiyah, face à la ville libanaise de Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil).

* Le Hezbollah a aussi annoncé qu'il avait pris pour cible le site israélien de Samaka dans les collines libanaises contestées de Kfarchouba dans l'après-midi (sans préciser l'heure).

*Après 23h30, des avions de guerre israéliens ont lancé deux raids avec un certain nombre de missiles visant des maisons à proximité de la mosquée dans la ville de Ramiyé (Tyr), selon une source sécuritaire.

* À minuit, des tirs de mitrailleuses provenant de la ville israélienne de Métula face à la localité libanaise de Khiam ( Marjayoun) ont visé la périphérie de cette localité ainsi que la colline de Hamames, plus au sud, a rapporté une source sécuritaire.

Au Liban-Sud, c'est un calme précaire qui règne ce matin, et qui contraste avec la situation sur le terrain 24h plus tôt, selon les informations de notre correspondant sur place, Mountasser Abdallah.

Selon une source de sécurité, des tirs d'artillerie ont visé la périphérie nord de la ville de Naqoura avec plusieurs obus , et la localité de Tayr Harfa avec un obus (toutes deux situées dans le caza de Tyr).

L'armée israélienne était entrée dans hôpital al-Chifa le 15 novembre dernier, et l'établissement ne fonctionne plus qu'a minima et avec une équipe réduite.

Cette nouvelle offensive sur l'hôpital survient alors que les pays médiateurs - États-Unis, Qatar, Égypte - tentent, de parvenir à une nouvelle trêve après celle d'une semaine fin novembre. Des négociations devaient reprendre à Doha dimanche.

Benjamin Netanyahu a indiqué qu'il n'accepterait pas un accord "qui rend Israël faible et incapable de se défendre".

Le Hamas se dit prêt, dans une nouvelle proposition, à une trêve de six semaines, pendant laquelle 42 otages seraient libérés en échange de 20 à 50 prisonniers palestiniens contre chaque otage relâché. Il réclame aussi "le retrait de l'armée des villes et zones peuplées", le "retour des déplacés" et l'entrée de 500 camions d'aide par jour à Gaza, selon un de ses cadres.

L'armée israélienne s'adresse par hauts-parleurs aux habitants en leur demandant de rester chez eux alors que des "drones tirent sur les personnes dans les rues près de l'hôpital", selon des témoins sur place interrogés par l'AFP.

L'armée israélienne a diffusé ce qu'elle présente comme un extrait d'un échange téléphonique ayant eu lieu "ces derniers jours" entre l'administration de coordination et de liaison israélienne (CLA) et un responsable du ministère de la Santé à Gaza, au cours duquel son représentant explique être "prêt" à fournir de l'aide si "les activités terroristes" au sein de l'hôpital cessent.

"Nous confirmons que les récits de l'occupation (Israël, NDLR) sont faux", ont déclaré les mouvements palestiniens actifs dans la bande de Gaza dans un communiqué commun.

Le ministère de la Santé de Gaza a indiqué que "des dizaines de milliers" de personnes se trouvaient dans l'hôpital al-Chifa, qui est le plus grand de la bande de Gaza.

Un des bâtiments est en feu "suite à une frappe aérienne", a-t-il ajouté en déplorant "des dizaines de martyrs", certains corps ayant été amenés depuis les abords de l'hôpital, d'autres restés sur la chaussée, "personne ne pouvant les transporter à l'hôpital en raison de l'intensité des tirs".

Sur place, des témoins ont confirmé à l'AFP "des opérations aériennes" sur le quartier d'al-Rimal où se trouve l'hôpital,  dans lequel seraient tombés des "éclats d'obus". Des habitants de ce quartier central de la ville de Gaza ont affirmé que "plus de 45 chars et véhicules blindés de transport de troupes israéliens" étaient entrés dans al-Rimal. 

🔴 L'information importante de ce matin concerne la situation à Gaza : 

L'armée israélienne a annoncé mener une opération sur l'hôpital al-Chifa, dans la ville de Gaza, dans un communiqué publié lundi matin, tandis que des témoins sur place ont confirmé à l'AFP des bombardements, des tirs et des combats.

"L'opération repose sur des informations indiquant l'utilisation de l'hôpital par des terroristes haut gradés du Hamas" a encore justifié l'armée israélienne.

"Au cours de l'opération, les terroristes ont ouvert le feu sur les troupes depuis l'hôpital", explique un autre communiqué conjoint de l'armée et du renseignement intérieur israélien.

Bonjour !

Vous rejoignez notre couverture en direct de ce 164e jour de la guerre entre le Hamas et Israël dans la bande de Gaza.

Il s'agit également du 163e jour d'affrontements entre l'armée israélienne et le Hezbollah, ainsi que d'autres groupes de la "résistance" au Liban-Sud.

Retrouvez ici tous les développements, en direct, de cette nouvelle journée de conflit et de ses répercussions dans la région.