Un bâtiment qui abrite l'un des bureaux de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans le camp de Bourj al-Barajné à Beyrouth en février dernier. Anwar Amro/AFP.
Le ministère libanais des Affaires étrangères et des Expatriés a appelé la communauté internationale à "intensifier ses efforts pour soutenir l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) et lui permettre de continuer à remplir ses missions humanitaires envers les réfugiés palestiniens au Liban et dans les pays voisins". Il a aussi salué la décision de plusieurs pays donateurs de reprendre, voire d'accroître leur aide à l'agence onusienne et appelé "ceux qui ne contribuent pas déjà au financement de l'Office" à le faire également.
Plusieurs pays et organisations ont en effet récemment repris leurs financements à l'UNRWA après les avoir suspendus au début de l'année à la suite des accusations de Tel Aviv soutenant qu'une partie des employés de l'organisation avaient participé à l'attaque du 7 octobre 2023 perpétrée par le Hamas, qui marque le début de la guerre opposant le mouvement palestinien à Israël à Gaza.
"Il n'y a pas d'alternative à l'UNRWA, qui a été créé après l'échec de la solution des deux États il y a environ 75 ans, et son rôle prendra inévitablement fin lorsque cette solution sera mise en œuvre et qu'émergera un État palestinien indépendant garantissant à tous les réfugiés leurs droits et leur retour dans leur pays d'origine", a encore insisté le ministère dans un communiqué.
Le ministère des Affaires étrangères a également souligné que l'UNRWA, "dispose des connaissances accumulées au fil des ans et de l'expertise nécessaire qui le rend le mieux à même d'aider les réfugiés palestiniens résidant au Liban, à la lumière des conditions humanitaires difficiles auxquelles ils sont confrontés dans leurs régions de résidence."
Le ministère a enfin souligné que le soutien apporté aux réfugiés palestiniens via l'UNRWA permettait d'éloigner "le spectre de l'extrémisme et du désespoir, ce qui est un intérêt commun pour les pays d'accueil et les pays donateurs."
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