Alors que les frappes de l'aviation israélienne ont visé lundi soir et mardi midi la région de la Békaa, non loin de la ville de Baalbeck, certaines personalités politiques libanaises se sont exprimées ce mercredi.
Ils ont dit :
- Abdallah Bou Habib, ministre sortant des Affaires étrangères et des Émigrés, lors d’une rencontre avec la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Joanna Wronecka : « Nous appelons la communauté internationale à soutenir l'armée libanaise, afin de lui permettre d'accroître son déploiement dans le sud du Liban. Et ce dans l’objectif de renforcer la sécurité et la stabilité dans les régions frontalières, en application de la résolution 1701 ».
- Walid Joumblatt, ancien chef du parti socialiste progressiste (PSP) sur X (ex-Twitter) : « Les navires américains se sont déplacés pour construire un port pour recevoir les aides sur le littoral de Gaza. Ils arriveront dans un mois. La construction du port prendra deux mois. Tout cela sans cessez-le-feu, alors que le passage de Gaza est fermé, nul ne sait pourquoi ».
- Salim Sayegh, député du Kesrouan et vice-président du parti Kataëb, commentant la chute d’un missile mardi dans le village de Hrajel au Kesrouan. « Hrajel a évité une catastrophe humanitaire, grâce à la divine providence et la piété de sa population. C’est une guerre entre Israël et le Hezbollah et la population du Kesrouan a décidé de ne pas y entrer (…) Comment le Liban pourra-t-il payer la facture de dommages collatéraux d’une guerre décidée par les autres chez lui ? Un nouveau front aérien ou terrestre s’ouvre-t-il aujourd’hui en haute montagne ? (…) ».
- Marc Daou, député druze de Aley issu de la contestation populaire, sur X : « Maya Ziadé, une citoyenne libanaise, a appelé ses élèves à prier pour les élèves et les enfants du Liban-Sud qui nous ressemblent, pour les mères du sud et la population déplacée, pour les hommes de la résistance, quelque soient nos différences avec eux (…) C’est une leçon de citoyenneté et d’éducation civique (…) La citoyenne Maya a pleinement le droit d’exprimer son opinion. Et nous avons le droit d’ajouter à ce qu’elle dit que prier pour la population du sud ne suffit pas sans une action politique pour empêcher que cette population soit déplacée et que son sang soit versé (…) au service d’un projet qui veut que l’unification des fronts soit une carte sur la table des négociations nucléaires ».
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