Une vidéo montrant des gardes du corps du fils du député Farid Haykal el-Khazen s'en prendre à des employés de l'hôtel Mzaar Intercontinental à Kfardebian, dans le Kesrouan, a fait le tour de la toile au cours du week-end. Si le bureau de presse de l'élu a accusé l'établissement touristique d' « interdire » à son fils d'y entrer sans raison valable, l'établissement a pointé du doigt l' « indiscipline » des individus qui ont provoqué l'incident. Retour sur les deux versions de la rixe.
Tout a commencé samedi, lorsque Haykal Farid el-Khazen a été « empêché » d'accéder à l'hôtel, poussant ses gardes du corps à se rendre le lendemain à l'établissement où il se sont « heurtés » à des agents de sécurité, selon leurs dires. Les images diffusées sur Internet montrent plusieurs hommes dans une salle de l'hôtel en train de hurler, semant la panique parmi les clients qui ont pris la fuite. L'un d'entre eux a saisi une tasse de café, dans ce qui semble être une tentative d'attaquer un autre individu. Réagissant à ces images qui ont suscité l'indignation des internautes, les deux parties s'expliquent.
Le bureau de presse du député du Kesrouan a démenti dimanche les rumeurs suivant lesquelles son fils, accompagné d'autres individus, aurait « attaqué et causé des dégâts » à l'hôtel Mzaar, voire « échangé des tirs avec le personnel » de l'établissement. « Ces informations sont erronées et visent à nuire à la réputation de Farid el-Khazen à des fins politiques », peut-on lire dans un communiqué.
Selon le texte, le fils de l'élu, Haykal, n'était pas présent sur les lieux lorsque la dispute, filmée en vidéo et diffusée sur les réseaux, a éclaté. « La veille, Haykal avait tenté d'entrer dans l'hôtel mais en a été empêché. Lorsque son garde du corps, Rabih Choucair, est intervenu pour comprendre les motifs de cette décision, « un agent de sécurité lui a répondu que 'c'était interdit' ». M. Choucair aurait alors demandé à ce que le fils de Farid el-Khazen soit « autorisé à entrer dans le hall de réception pour éviter le froid en attendant que le directeur de l'hôtel soit contacté », mais l'agent de sécurité aurait « repoussé » le garde du corps. Une dispute a par la suite éclaté entre « Rabih Choucair et les agents de sécurité qui l'ont insulté et menacé de le tuer ».
« Individus indisciplinés »
Selon le bureau de presse de Farid el-Khazen, M. Choucair, accompagné « d'habitants de son village et du Kesrouan », se sont rendus le lendemain à l'hôtel où ils se sont « heurtés aux agents de sécurité de l'hôtel qui sont originaires du Akkar ».
Réagissant à ces accusations, le Mzaar Intercontinental a affirmé dimanche, dans un communiqué publié sur Instagram, que « des individus indisciplinés, qui n'étaient pas des clients de l'hôtel, ont déclenché un incident samedi soir pour des raisons personnelles ». « L'incident a pris fin rapidement », a ajouté l'établissement, assurant que « les autorités compétentes ont été immédiatement informées et ont ouvert une enquête ».
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On a rien compris à cet article, ni les causes du problème, ni comment les choses se sont réellement passées.
C EL K
06 h 40, le 14 février 2024