Netanyahu rejette la proposition du Hamas, ordonne une offensive sur Rafah ; le Hamas dénonce un "objectif" israélien de "génocide" : Jour 124 de la guerre à Gaza

Nous vous remercions d'avoir suivi cette couverture en direct des événements liés à la guerre entre Israël et le Hamas.

Nous allons suspendre, pour ce soir, ce suivi. Nous vous retrouverons demain matin.

Lors de sa conférence de presse à Beyrouth, Oussama Hamdane, haut représentant du Hamas au Liban, a décrété que "l'insistance (du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu) à poursuivre l'agression confirme totalement que l'objectif de l'agression contre Gaza est le génocide du peuple palestinien".

⚡Un commandant des Kataëb Hezbollah tué par un drone à Bagdad, ont affirmé deux sources de sécurité à l’agence de presse Reuters.

Le groupe armé pro-iranien des Kataëb Hezbollah (Brigades du Hezbollah, le parti de Dieu) avait lancé une attaque par drone fin janvier tuant trois soldats américains près de la frontière entre la Jordanie et la Syrie.

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Toute personne devrait être « extrêmement préoccupée » par le respect de « l'état de droit » dans le conflit qui oppose depuis quatre mois Israël et le Hamas, a déclaré le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Karim Khan à l'AFP.

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Quatre mois après l'attaque menée par le Hamas sur le sol israélien, Emmanuel Macron a rendu hommage mercredi aux 42 victimes françaises de ce qu'il a qualifié de « plus grand massacre antisémite de notre siècle », dans une cérémonie saluée en France comme en Israël.

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⚡Une attaque de drone en Irak a visé mercredi soir un véhicule dans l'est de la capitale Bagdad, ont indiqué à l'AFP deux sources de sécurité, dans un contexte régional explosif marqué par des frappes américaines contre les groupes armés pro-Iran.

L'armée israélienne a proposé mercredi de porter à trois ans la durée du service militaire obligatoire et d'augmenter le temps de service des réservistes, "au vu des défis posés par la guerre" avec le mouvement palestinien Hamas dans la bande de Gaza, a rapporté l'AFP.

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⚡Parlant au nom de son groupe, le haut représentant du Hamas au Liban, Oussama Hamdane, a appelé ce soir toutes les factions de la résistance à poursuivre la confrontation contre Israël.

Oussama Hamdane, haut représentant du Hamas basé à Beyrouth, a déclaré ce soir, à la fin du point presse du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu que son mouvement "était prêt pour toutes les options".

 Réagissant au rejet de Benjamin Netanyahu de l'offre de cessez-le-feu du Hamas, Oussama Hamdane a décrété que cela prouvait "l'intention" d'Israël de "poursuivre le conflit dans la région". Enfin, il a confirmé qu'une délégation du Hamas se rendrait jeudi au Caire pour des discussions avec des autorités égyptiennes et qataries, servant de médiateurs dans ce conflit.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a terminé son point de presse.

Netanyahu prédit "une nouvelle normalisation avec le monde arabe une fois le Hamas vaincu", selon The Times of Israël.

Des propos qui viennent après que l'Arabie Saoudite a déclaré qu'elle ne normaliserait pas ses relations avec Israël tant que la guerre à Gaza ne serait pas terminée et qu'un État palestinien ne serait pas établi, toujours selon The Times of Israel.

Relire ici l'éclairage de Noura Doukhi sur la difficulté pour les deux parties d'arriver à un accord de trêve.

⚠️ Benjamin Netanyahu annonce rejeter la dernière offre de cessez-le-feu du Hamas pour assurer le retour des otages encore détenus dans l'enclave assiégée, rapporte Reuters.

Benjamin Netanyahu a également expliqué que se plier aux demandes du Hamas ne ferait que "mener à un autre massacre", en référence à l'attaque suprise du mouvement palestinien sur le territoire israélien le 7 octobre 2023, rapporte l'AFP.

Il a également estimé que la victoire sur le Hamas est "une affaire de mois", rapporte l'AFP

⚠️ Benjamin Netanyahu annonce avoir ordonné à l'armée israélienne de "préparer" une offensive sur Rafah, selon l'AFP.

Rafah est une ville frontalière de l'Égypte au sud de la bande de Gaza qui abrite plus de 1,3 million de personnes ayant fui les combats qui ont ravagé l'enclave depuis le 7 octobre, selon l'ONU.

Relire ici l'entretien de L'Orient-Le Jour avec Guillaume Ancel, ancien officier français, à ce sujet.

Toujours selon les propos de Benjamin Netanyahu rapportés par Reuters, il n'existe aucune "alternative à l'effondrement militaire du Hamas (...) qui est à portée de main".

Concernant les négocitations avec un médiateur qu'"il devrait y avoir", Benjamin Netanyahu affirme que "la réponse du Hamas montre qu'il n'y en a pas".

Dans son discours, Benjamin Netanyahu s'est ensuite adressé aux familles des otages israéliens : "Je leur dis que leurs proches sont toujours dans mes pensées. Que le jour d'après ne peut être que sans le Hamas - tout le Hamas", a-t-il poursuivi.

"Israël doit être en mesure d'agir à Gaza, à tout moment", a-t-il ajouté, précisant que "la gouvernance devrait être confiée à ceux qui n'éduquent pas au terrorisme".

⚠️ Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré en introduction de sa conférence de presse ce soir que seule "une victoire totale nous permettra de restaurer la sécurité, tant au Nord qu'au Sud", rapporte Reuters.

Nos journalistes sont mobilisés chaque jour pour vous raconter et décrypter la guerre à Gaza, débutée le 7 octobre.

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⚠️ Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, vient d'entamer un point de presse en direct, alors qu’Israël réfléchit à la réponse aux demandes du Hamas.

Le mouvement palestinien propose une libération progressive des otages israéliens et exige en contrepartie la fin de la guerre et la libération massive de prisonniers palestiniens, selon Times of Israël.

⚠️ Les otages israéliens qui ont précédemment été libérés devraient faire une déclaration ce soir dans le cadre des efforts de négociation d’un accord de trêve incluant la libération du reste des otages israéliens dans la bande de Gaza et de prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes, selon le Haaretz.

Ali Shoeib, correspondant d'Al-Manar, média affilié au Hezbollah, a partagé une vidéo (authentifiée par Al-Jazeera) d'un précédent raid aérien de l'armée israélienne sur la ville de Khiam, dans le sud du Liban.

Faisant référence à l'intégration d'Israël dans la région et aux « aspirations du peuple palestinien », le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré au président israélien Isaac Herzog : « Vous pouvez voir cette équation très clairement, et elle n'a été que renforcée par mes visites avec nos amis et partenaires dans la région", rapporte Reuters.

Le plus haut diplomate américain a rencontré plus tôt le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et discuté d'une contre-proposition du Hamas à une proposition de cessez-le-feu élaborée par les chefs des services de renseignement américains et israéliens et remise au groupe palestinien la semaine dernière par les médiateurs qatariens et égyptiens.

Derniers développements au Liban-Sud :

- Des habitants de Khiam ont déclaré à L'Orient-Le Jour que la deuxième série de frappes israéliennes sur plusieurs maisons dans leur village n'a fait aucune victime.

- L’armée israélienne a bombardé les environs des villages de Tayr Harfa et de Dhaïra, dans le caza de Tyr, ont indiqué à L'Orient-Le Jour des habitants du village.

L'Assemblée des évêques maronites au Liban, sous la houlette du patriarche Mgr Béchara Raï, a mis en garde contre les « tentatives internationales et internes visant à imposer un accord » sur la frontière entre le Liban et Israël qui « n'inclut pas de garanties internationales claires ». L'assemblée a également affirmé que de telles négociations devraient avoir lieu en présence d'un président libanais, alors que le Liban connaît une vacance présidentielle depuis plus d'un an.

L’optimisme semble avoir laissé place à l’engluement. Si certains observateurs estimaient fin janvier qu’un accord entre Israël et le Hamas n’était pratiquement plus qu’une question d’heures, force est de constater que ni Tel-Aviv ni le mouvement islamiste ne paraissent aujourd’hui pressés d’arracher un tel deal.

Pourquoi une trêve ne semble pas imminente ? Lire ici l'article de Noura Doukhi. 

Photo distribuée par l’armée israélienne le 7 février montrant ses troupes dans la bande de Gaza. Photo AFP

L'Égypte et le Qatar parrainent « un nouveau cycle de négociations » qui débutera jeudi au Caire et qui vise à obtenir « le calme dans la bande de Gaza » ainsi qu'un échange de prisonniers palestiniens et d'otages israéliens, a annoncé un responsable égyptien à l'AFP.

Une source du Hamas proche du dossier a également confirmé que le mouvement islamiste palestinien avait accepté ce nouveau cycle de négociations, avec pour objectif « un cessez-le-feu, la fin de la guerre et un échange de prisonniers », a-t-il déclaré à l'AFP.

De son côté, Israël a affirmé que les responsables « examinent attentivement » une nouvelle proposition de trêve à Gaza présentée par les négociateurs qataris, selon un porte-parole du gouvernement cité par Reuters.

Le Comité de dialogue libano-palestinien, une entité rattachée au gouvernement libanais, a dénoncé mercredi « les répercussions du gel des aides de l’Unrwa sur le quotidien des réfugiés palestiniens au Liban », lors d’une réunion au Grand Sérail avec des factions palestiniennes et des représentants de l’Unrwa.

Le Comité a par ailleurs appelé les pays donateurs à revenir sur leur décision « le plus vite possible », précise un communiqué.

L'armée israélienne a affirmé mercredi avoir découvert et détruit dans la bande de Gaza un tunnel long de plus d'un kilomètre, où le Hamas a retenu une douzaine d'otages depuis octobre, rapporte l'AFP.

Ce tunnel, situé à Khan Younès où se concentrent les combats entre Israël et le mouvement islamiste palestinien depuis quelques semaines, a été découvert lors d'un "raid ciblé" et "détruit" dans la foulée, précise un communiqué des forces israéliennes.

"Le tunnel était utilisé pour cacher de hauts responsables de l'organisation terroriste Hamas et pour retenir des otages (...), près d'une douzaine à des périodes différentes", dont "trois ont été rendus à Israël", affirment-elles. Pour y parvenir, elles indiquent avoir "combattu les terroristes dans le tunnel, enfoncé des portes de métal et neutralisé des bombes".

Catherine Colonna, l’ancienne ministre des Affaires étrangères française, préside un groupe chargé de déterminer si l'Unrwa, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, fait le nécessaire pour « assurer sa neutralité », après qu’Israël a accusé douze de ses employés d’avoir participé aux attaques du Hamas, le 7 octobre 2023, selon des informations rapportées par Le Monde.

Mme Colonna et les membres du comité travailleront en collaboration avec trois centres de recherche, les instituts Raoul-Wallenberg, en Suède, Chr. Michelsen, en Norvège, et l’Institut danois pour les droits humains. D’ici à la fin mars, ils devront remettre à Antonio Guterres un rapport intermédiaire puis, d’ici à fin avril, un rapport final censé faire des recommandations afin d’« améliorer » et de « renforcer » les mécanismes en place.

⚡ Une personne a été tuée et deux personnes ont été blessées, lors d'une frappe aérienne israélienne qui a visé une maison dans le village de Khiam (Marjeyoun), il y a environ une heure, a indiqué une source médicale à notre correspondant au Liban-Sud. Les blessés ont été transférés dans un hôpital de la région.

Photo fournie par notre correspondant Mountasser Abdallah. 

Le point sur la situation au Liban-Sud au cours de l'heure écoulée, selon des témoignages d'habitants relayés par notre correspondant :

. Des avions de chasse israéliens ont tiré deux missiles sur la périphérie de Marwahin (caza de Tyr). Des ambulances se sont dirigées vers la zone visée.

. Un drone israélien a effectué un raid sur le village de Khiam (Marjeyoun).

. Quatre obus israéliens sont tombés sur les environs de Rachaya al-Foukhar (Hasbaya).

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé un nouveau bilan de 27.708 morts, depuis le 7 octobre dernier.

Par ailleurs, les bombardements se poursuivent à Gaza. Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, s’est rendu aujourd’hui en Israël pour discuter d’un accord visant à mettre fin aux combats, en échange de la libération de prisonniers palestiniens et du retour des otages israéliens.

Hier, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré que l’offensive de son armée atteindrait la ville de Rafah, dans le sud de l'enclave palestinienne, à la frontière égyptienne.

Dix personnes, dont deux combattants du Hezbollah et six civils, ont été tuées dans des frappes israéliennes sur la ville de Homs dans le centre de la Syrie, a indiqué mercredi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Le ministère syrien de la Défense a de son côté indiqué que « l'ennemi israélien a mené des frappes aériennes (..) visant plusieurs cibles dans la ville de Homs et ses environs (..) tuant et blessant un certain nombre de civils ».

Lire cet article de l'AFP

Le Hamas a soumis une contre-proposition à celle de l'Égypte et du Qatar, qui prévoit la mise en place d'un cessez-le-feu permanent à la suite d'un accord progressif de 135 jours, rapporte Reuters.

Selon la vision du Hamas, il y aurait trois phases, chacune d'une durée de 45 jours, au cours desquelles les otages israéliens restants et les corps des otages décédés seraient restitués à Israël en échange de prisonniers palestiniens. La reconstruction de Gaza commencerait également pendant cette période et Israël se retirerait de l'enclave pendant que l'aide affluerait.

Il n'est pas certain qu'Israël soit ouvert à un tel accord, mais les hommes politiques israéliens, y compris le Premier ministre Benjamin Netanyahu, dont l'avenir politique est incertain une fois la guerre terminée, ont déclaré à plusieurs reprises qu'il n'y aurait pas de cessez-le-feu tant qu'ils n'auraient pas atteint leur objectif, à savoir l'élimination du Hamas de la bande de Gaza.

Le Hezbollah a annoncé la mort de deux de ses combattants, Mohammad Assili, du village d'Ansar (caza de Nabatié), et Hussein Chams, de Laboué, dans la Békaa.

Dans une déclaration, le groupe a indiqué que les combattants étaient morts "sur la route de Jérusalem", terme utilisé par le parti chiite pour décrire ses combattants tués dernièrement lors des frappes israéliennes.

184 combattants du Hezbollah ont été tués au Liban et en Syrie depuis le début des accrochages entre le parti et Israël le 8 octobre dernier.

Des dizaines de personnes se sont rassemblées sur la place Al Kasam, dans la ville de Tyr, pour participer aux funérailles de trois membres du mouvement Amal tués lundi dans un raid israélien qui les a pris pour cible dans le village de Bayt Lif (caza de Bint Jbeil).

Depuis le 8 octobre dernier, 219 personnes ont été tuées au Liban, combattants et civils confondus, selon un décompte de L’Orient-Le Jour.

Des participants aux funérailles de combattants d’Amal portent sur leurs épaules des cercueils enveloppés du drapeau du mouvement. (Photo fournie par Mountasser Abdallah)

Le ministère libanais de la Santé a indiqué que 171 personnes sont mortes depuis le début des combats entre le Hezbollah et Israël le 8 octobre dernier et jusqu'au 6 février. 771 personnes ont été blessées, dont 146 qui sont actuellement hospitalisées.

Selon le ministère, 97 % des blessés sont Libanais, 2 % sont Syriens et 1 % sont Palestiniens. Par ailleurs, 86 665 personnes ont été déplacées de leur domicile.

Des chiffres revus à la hausse selon un décompte de L’Orient-Le Jour, qui recense 219 personnes décédées au Liban depuis le 8 octobre, dont 166 combattants du Hezbollah, 16 miliciens issus de factions palestiniennes, 10 combattants d'autres groupes, 3 journalistes, 23 civils et 1 membre de l’armée libanaise.

Des installations de la station de pompage d'eau de Wazzani, gravement endommagées à la suite d'une frappe aérienne israélienne aujourd'hui à l'aube. (Photo envoyée par des habitants du village à notre correspondant dans le Sud)

Voici ce qui s'est passé à la frontière israélo-libanaise aujourd'hui à l'aube :

Un drone israélien a frappé une station de pompage d'eau dans le village de Wazzani, au sud de Khiam (caza de Marjeyoun), à l’aide d’un missile guidé, a déclaré le maire du village à notre correspondant dans le Sud. Les installations de la station ont été gravement endommagées.

La situation à la frontière libano-israélienne hier soir, selon des sources de sécurité relayées par notre correspondant dans le Sud :

Après minuit, des avions de chasse israéliens ont frappé la région d'al-Dawawir dans le village de Houla (caza de Marjeyoun) et ont complètement détruit une maison en construction à Bani Haiyyan (Marjeyoun).

Israël affirme que 31 otages sont décédés dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, rapporte The Guardian. Par ailleurs, une évaluation interne confidentielle israélienne révélée au New York Times suggère que 20 autres personnes pourraient également être décédées - bien que cette information ne soit pas confirmée. 136 otages sont toujours détenus à Gaza.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est confronté à une pression croissante de la part des familles d'otages concernant la gestion de la crise par son gouvernement. Les circonstances de la mort des otages restent floues.

L'Arabie saoudite a informé les États-Unis de sa "position ferme" qui implique qu'il n'y aura "aucune relation diplomatique avec Israël" tant qu'un État palestinien indépendant ne sera pas reconnu.

La déclaration émise par le ministère des Affaires étrangères saoudien sur X rejette les affirmations du porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, John Kirby, hier, selon lesquelles Riyad serait prêt à normaliser les relations avant un cessez-le-feu à Gaza et sans progrès dans la reconnaissance d'un État palestinien - rapporte le Times of Israel.

La déclaration appelle à l'établissement d'un État palestinien "sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est", et à l'arrêt de "l'agression israélienne" sur la bande de Gaza.

Des frappes israéliennes sur des cibles dans la province de Homs ont tué un certain nombre de personnes, selon l'armée syrienne.

Le Syrian Observatory for Human Rights, un observatoire de guerre, a déclaré que quatre personnes ont été tuées, dont deux civils. Parmi les cibles, la base aérienne de Shuyrat a été ciblée, a affirmé une source militaire syrienne à Reuters.

Depuis le 7 octobre, Israël a intensifié ses attaques contre les milices soutenues par l'Iran en Syrie.

Israël-Gaza : les principaux développements hier :

- Le Premier ministre qatari a déclaré que le Hamas avait donné une réponse « globalement positive » aux propositions d'accord visant à mettre fin aux combats en échange de la libération de prisonniers palestiniens et du retour d'autres otages.

- Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a déclaré qu’il discuterait aujourd’hui de la réponse du Hamas avec Israël. « Il y a encore beaucoup de travail à faire, mais nous continuons de croire qu’un accord est possible », a déclaré Blinken, alors qu’il s’adressait au Premier ministre qatari lors de sa cinquième tournée dans la région depuis les attentats du 7 octobre.

- Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré que l’offensive de son armée atteindrait la ville de Rafah, dans le sud de Gaza, à la frontière égyptienne. L'Égypte a averti que cela pourrait menacer le traité de paix que les deux pays ont signé il y a plus de 40 ans ; et craint également que cela ne pousse les Palestiniens terrifiés à traverser la frontière.

Bonjour et bienvenue sur notre suivi en direct de ce 124e jour de guerre à Gaza, dans lequel nous continuons de couvrir les combats dans l'enclave palestinienne, bombardée sans relâche par Israël, en Cisjordanie, au Liban-Sud, en mer Rouge et dans le Moyen-Orient en général.