Pas de cessez-le feu au Liban-Sud avant le retour des déplacés israéliens à la frontière, affirme Gallant : Jour 119 de la guerre Hamas-Israël

Merci d'avoir suivi notre couverture en direct de la guerre entre le Hamas et Israël et de ses répercussions dans la région en général, et en particulier au Liban-Sud.

Nous vous retrouverons demain matin pour vous rapporter les nouveaux développements de ce conflit.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken va faire pression pour la libération d'otages, en échange d'une pause dans l'offensive israélienne à Gaza, lors de son voyage au Moyen-Orient, a fait savoir le département d'Etat. M. Blinken ira notamment au Qatar et en Egypte, qui agissent comme médiateurs, ainsi qu'en Israël, en Cisjordanie et en Arabie Saoudite pour ce qui est son cinquième déplacement au Moyen-Orient depuis le début du conflit entre le Hamas et Israël.

Le transporteur maritime français CMA-CGM a décidé de suspendre jusqu'à nouvel ordre le transit de ses navires par la mer Rouge, où de nombreux bateaux ont été visés par des attaques des rebelles houthis, a appris l'AFP de source proche du dossier.

La "décision a été prise ce (vendredi) matin" et sera maintenue "jusqu'à nouvel ordre", pour "ne pas prendre de risque", a indiqué cette source, qui précise que le suivi se fait "d'heure en heure". Dans le contexte de la guerre à Gaza, les rebelles houthis proches de l'Iran, qui contrôlent une grande partie du Yémen, ont multiplié depuis novembre les attaques contre des navires qu'ils estiment être liés à Israël.

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Washington a annoncé un nouveau train de sanctions visant des entreprises et personnalités iraniennes, ou leur apportant un soutien, impliquées dans la fabrication de drones de combats Shahed ainsi que dans une tentative de cyberattaque visant des infrastructures américaines cruciales, rapporte l'AFP.

Les sanctions visent au total six personnes et cinq entreprises, basées en Iran ou à Hong Kong, principalement. Les premières sont accusées d'avoir mené une série de cyberattaques aux Etats-Unis et dans d'autres pays, les secondes d'avoir fourni à l'Iran des composants nécessaires à la construction de ses drones, selon deux communiqués distincts du département du Trésor. Ces personnes et entreprises sont accusées d'avoir des liens ou d'appartenir aux gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique.

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Le Canada envisage d'imposer des sanctions aux colons "extrémistes" de Cisjordanie, a déclaré vendredi le Premier ministre Justin Trudeau, rapporte Reuters.

"Nous réfléchissons à la manière de faire en sorte que les responsables de la violence extrémiste ou de la violence extrême des colons en Cisjordanie soient tenus pour responsables de leurs actes“, a déclaré M. Trudeau à la presse à Waterloo, dans l'Ontario.

Jeudi, les Etats-Unis avaient annoncé imposer des sanctions contre plusieurs colons israéliens accusés de violences à l'encontre de Palestiniens en Cisjordanie occupée. 

“Si le Hezbollah pense que nous cesserons de l'attaquer lorsqu'il y aura un cessez-le-feu au (Liban-)Sud, il se trompe énormément”, affirme le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, selon des propos rapportés par le Haaretz.

"Je le dis directement : Nous ne nous arrêterons pas tant que les habitants du nord d'Israël ne pourront pas rentrer chez eux en toute sécurité”, a-t-il ajouté. Le ministre Gallant s’exprimait alors qu’il visitait une base militaire du nord d'Israël.

Des milliers d’Israéliens vivant près de la frontière avec le Liban ont quitté leurs domiciles depuis le début des échanges de tirs entre le Hezbollah et l’armée israélienne, le 8 octobre.

L'armée israélienne a annoncé sur son compte X que son système de défense aérienne "Arrow" a “intercepté avec succès il y a peu de temps un missile sol-sol tiré en direction du territoire israélien, dans la zone de la mer Rouge”. La déclaration ne donne pas plus de détails sur l'origine du tir.

Ces dernières semaines, les rebelles houthis, qui contrôlent une grande partie du Yémen en guerre, ont multiplié les attaques visant des navires en mer Rouge et dans le golfe d'Aden, passages essentiels du commerce mondial. Ils disent agir en solidarité avec les Palestiniens de Gaza.

⚡️ Le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné se rendra de samedi à mardi au Proche-Orient pour une visite centrée sur les perspectives politiques après la guerre à Gaza, a annoncé le Quai d'Orsay cité par l'AFP.

Cette première tournée dans la région du nouveau ministre français le conduira en Egypte, en Jordanie, en Israël, dans les territoires palestiniens et au Liban. Elle vise à "œuvrer à un cessez-le-feu et à la libération des otages" et "convaincre de rouvrir une perspective politique" basée sur la solution à deux États, a précisé le porte-parole du ministère, Christophe Lemoine.

Le chef de la diplomatie française évoquera également avec ses interlocuteurs les risques d'embrasement régional et "fera passer différents messages de retenue", notamment au Liban, où la perspective d'une nouvelle guerre entre Israël et le Hezbollah libanais inquiète fortement la communauté internationale.

Les derniers développements au Liban-Sud :

- Le village de Aïtaroun (caza de Bint Jbeil) a été la cible de plus de 40 obus d'artillerie en l'espace d'une heure, ainsi que d'une frappe aérienne qui a touché une maison à la périphérie-est du village, selon une source sécuritaire. Aucun blessé n'a été signalé jusqu'à présent.

- Le Hezbollah a annoncé que ses combattants ont ciblé le site israélien de Rouaissat al-Alam dans les fermes occupées de Chebaa et les hauteurs de Kfar Chouba à 15h50. Dans une autre déclaration, le parti a précisé que "suite au ciblage de Rouaissat al-Alam... les combattants (du Hezbollah) ont mené une tiré des missiles sur un déploiement de forces israéliennes à proximité, à 16h40."

- Des tirs d'artillerie israéliens ont visé les environs de Rachaya el-Foukhar, Kfarhamam et Kafr Chouba (caza de Hasbaya), selon des témoins.

- Des missiles ont été lancés depuis le Liban-Sud en direction de Kiryat Shmona dans le nord d'Israël, a indiqué une source de sécurité à L'Orient-Le Jour.

Les locaux de Handicap International (HI) à Gaza City ont été détruits lors d'un bombardement sur le territoire palestinien, a déclaré vendredi l'ONG citée par l'AFP, déplorant n'avoir reçu "aucune alerte ou avertissement", alors que les coordonnées du bâtiment étaient signalées aux autorités israéliennes.

Le bâtiment "est complètement détruit", a regretté l'ONG dans un communiqué. "Aucun membre du personnel de HI n'était présent, mais nous ne disposons pas d'informations sur d'éventuelles autres victimes dans les environs."

Plus de détails ici. 

Un déplacé du Liban-Sud arrive à Tyr, le 17 novembre 2023. João Sousa/L’Orient-Le Jour

86 874 personnes ont été déplacées au Liban-Sud à cause des échanges de frappes quotidienne entre le Hezbollah et Israël, selon l’Organisation internationale des migrations (OIM).

Dans un pays qui n’est toujours pas sorti de la crise économique, sociale et financière, et qui demeure sans président élu ni gouvernement de plein exercice, la prise en charge de ces derniers par les autorités est une gageure.

Donc, faute de moyens publics, les habitants des villages frontaliers comptent avant tout sur l’entraide locale et le soutien partisan. Lire cet article de notre journaliste, Emmanuel Haddad ➡️ ici.

Au moins 17.000 enfants sont "non accompagnés ou séparés" de leur famille dans la bande de Gaza, où la population s'agglutine à Rafah, dans le sud, véritable "usine à désespoir", a averti l'ONU vendredi.

Plus d'informations dans ce rapport de l'AFP

Un point sur les derniers développements au Liban-Sud :

- Des avions de guerre israéliens ont mené une série de frappes sur Maroun el-Ras et Aïtaroun, deux localités du caza de Bint Jbeil, ainsi que sur Jabal Blat près de Chihine, dans le caza de Tyr.

- L'armée israélienne a également tiré six missiles sur les environs de Aïta el-Chaab, dans le caza de Bint Jbeil, a indiqué une source sécuritaire à notre correspondant dans la région.

- Des missiles ont été lancés depuis le sud du Liban en direction du site israélien de Malikiya, situé en face de Aïtaroun, selon une source sécuritaire également.

Hidaya Hamad, directrice du département de la jeunesse et des volontaires du Croissant-Rouge palestinien à Gaza, a été « tuée par les tirs de l'occupation israélienne alors qu'elle se trouvait au siège de l'organisation à Khan Younès », où les combats se sont intensifiés cette semaine, a annoncé le Croissant-Rouge sur X.

Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a lancé une mise en garde contre toute attaque éventuelle des Etats-Unis en représailles à une frappe qui a tué le 28 janvier trois soldats américains en Jordanie, imputée par Washington à un groupe pro-Iran.

« Nous avons dit à maintes reprises que nous ne serions pas à l'origine d'une guerre, mais si un pays, une force cruelle veut intimider (l'Iran), la République islamique répondra fermement », a affirmé M. Raïssi.

Des déplacés palestiniens ont été tués et d'autres ont été blessés après que des snipers israéliens ont ouvert le feu sur le siège du Croissant-Rouge palestinien à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, rapporte l'organisation sur X.

Un enfant palestinien dans une école de l'Unrwa à Rafah, le 1er février 2024. Photo Reuters / Ibraheem Abu Mustafa

Une « cocotte-minute du désespoir ».

C'est ainsi que le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) décrit la situation à Rafah, ville de l'extrême sud de la bande de Gaza.

Pendant ce temps, l'Unicef affirme que 17.000 enfants sont seuls ou séparés de leurs proches et que tous les enfants de l'enclave, soit plus d'un million, ont besoin d'une aide psycho-sociale. 

➡️ Retrouvez ici tous les détails sur l'évaluation de la situation humanitaire à Gaza par ces deux agences de l'ONU. 

La frontière libanaise a connu un calme relatif au cours des dernières heures, avec seulement quelques incidents sporadiques rapportés après 10h30, lorsque des tirs de bombes fumigènes israéliennes ont été tirés à Khiam, dans le caza de Marjeyoun, selon des témoignages d'habitants.

En outre, au cours de la dernière heure : 

- Plusieurs roquettes ont été tirées du Liban-Sud vers Israël, selon une source sécuritaire. L'attaque n'a encore été revendiquée par aucun groupe et l'armée israélienne n'a pas fait état de tirs visant des localités du nord d'Israël. 

- L'armée israélienne a tiré sur la périphérie des villages de Tayr Harfa et Majdel Zoun, dans le caza de Tyr, selon une source sécuritaire. 

Des manifestants tentant de bloquer le passage d'aides humanitaires au poste-frontière de Kerem Shalom. Photo AFP

Depuis des semaines, la pression monte sur le gouvernement israélien afin qu'il donne la priorité, avant toute autre considération, à la libération des 132 otages encore détenus à Gaza.

Comment les familles des détenus israéliens mettent-elles la pression sur Netanyahu ?

➡️ Ghadir Hamadi vous l'explique ici.

Des réfugiés palestiniens des camps de Tyr (Liban-Sud) lors d'un sit-in devant le siège de l'Unrwa près de Naqoura. Photo Ani

Des réfugiés palestiniens des camps de Tyr (Liban-Sud) ont tenu un sit-in devant le siège de l'Agence des Nations pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Jal el-Baher, près de Naqoura, pour appeler les pays qui ont suspendu leur financement de l'agence à revenir sur leur décision, rapporte l'Agence nationale d'information.

Treize pays ont gelé leur aide financière à l'Unrwa après qu'Israël a accusé certains de ses employés d'être impliqués dans l'attaque du 7 octobre.

« Le peuple palestinien s'accroche à l'Unrwa », ont souligné les manifestants, rappelant que les Gazaouis ont besoin de ses « services de secours, éducatifs et hospitaliers ».

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé un bilan de 27.131 personnes tuées, en majorité des femmes, enfants et adolescents, dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre. Le Hamas a fait état dans un communiqué de 112 morts au cours des 24 dernières heures, et d'un total de 66.287 personnes blessées, selon l'AFP.

Les services de renseignement suédois (Säpo) ont annoncé avoir ouvert une enquête pour « crime terroriste » après la tentative d'attentat déjoué contre l'ambassade d'Israël en Suède mercredi, selon l'AFP.

« L'enquête préliminaire ouverte par la police le 31 janvier (...) a été reprise par les services de renseignement suédois », ont-ils indiqué dans un communiqué, en précisant que « la qualification pénale a(vait) été changée en crime terroriste ».

En pleine guerre à Gaza, l’idée de reconnaître officiellement la Palestine en tant qu’État est de plus en plus manifeste en Occident, même dans les pays où on s'y attendrait le moins.

Les États-Unis, alliés indéfectibles d’Israël, examinent ainsi les options de reconnaître un État palestinien à la fin de la guerre, a révélé mercredi le site d’information Axios. Deux jours plus tôt, le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, faisait une déclaration similaire, soulignant la « responsabilité » de son pays pour progresser vers la fin du conflit israélo-palestinien.

Certains considèrent ces développements comme un tournant, mais est-ce vraiment le cas ? Et que veut dire exactement «reconnaître un État palestinien» ?

Amélie Zaccour fait le point ➡️ ici. 

Des témoignages de Gaza

Dans la ville de Gaza, dans le nord de l'enclave, des habitants ont trouvé refuge aux abords de l'hôpital Chifa, rapporte l'AFP. L'armée "a largué des tracts nous demandant de partir, où devrions-nous aller ? Nos maisons ont été détruites, nos enfants ont été tués", a témoigné à l'agence une femme, Abir Al Madhoun.

Un médecin, Mohamad Ghrab, raconte être "le seul médecin disponible, en plus de quelques infirmières" dans cet hôpital, le plus grand du territoire, où "la station centrale d'oxygène a été arrêtée" par les soldats israéliens quand ils l'ont pris d'assaut fin novembre.

Le Croissant-Rouge palestinien a affirmé qu'il n'a toujours pas reçu de nouvelles de l'équipe d'ambulanciers qui a été envoyée, il y a plus de 89 heures, pour sauver une fillette dans le nord de la bande de Gaza.

« Plus de 89 heures se sont écoulées et le sort de nos collègues Youssef Zeino et Ahmed al-Madhoun (...) envoyés pour secourir Hind, la fillette de 6 ans, reste inconnu », a déploré l'organisation sur X. Elle a aussi appelé « la communauté internationale à intervenir immédiatement pour faire pression sur les autorités d'occupation (israéliennes) afin qu'elles révèlent le sort de l'enfant et de l'équipe du Croissant-Rouge ».

La petite fille avait lancé un appel à l'aide alors qu'elle se trouvait coincée au milieu d'un déploiement israélien, dans une voiture dans laquelle les autres membres de sa famille avaient été tués, selon le Croissant rouge. 

Le mouvement irakien Al-Noujaba, influent groupe armé pro-Iran, a annoncé qu'il comptait poursuivre les attaques contre les troupes américaines au Moyen-Orient, malgré les menaces de représailles brandies par Washington après la mort de trois de ses soldats en Jordanie.

« Toute frappe (américaine) entraînera une réponse appropriée », a aussi averti dans un communiqué Akram al-Kaabi, le chef d'Al-Noujaba, qui fait partie de la nébuleuse de combattants « Résistance islamique en Irak », selon l'AFP. Ce regroupement « va poursuivre » ses actions, jusqu'à ce que ses « revendications soient satisfaites » - à savoir « l'arrêt des opérations à Gaza » et le départ des soldats américains d'Irak.

Après les menaces de riposte américaines, le groupe irakien Kataëb Hezbollah, avait, lui, annoncé mardi suspendre ses opérations contre les troupes américaines. 

Jusqu'où peut aller l'escalade au Moyen-Orient ?

A quel point le Hamas, le Hezbollah, les houthis et les milices chiites en Irak et en Iran sont-ils en lien et capables de coordonner leurs fronts ?

▶️ Nous faisons le point en vidéo.

Plus d'informations sur la frappe imputée à Israël dans la région de Damas : 

Au moins trois combattants pro-iraniens ont été tués dans cette frappe, qui a eu lieu vendredi à l'aube et a visé pour la deuxième fois cette semaine les environs de la capitale Damas, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), cité par l'AFP.

Cette frappe a visé "un site relevant du Hezbollah " au sud de Damas, selon la même source. 

➡️ Retrouvez tous les détails ici. 

Le point sur la situation au Liban-Sud au cours de la dernière heure :

- L'artillerie israélienne a tiré sur les abords du village frontalier de Naqoura (caza de Tyr), ont indiqué des habitants de la région à notre correspondant.

- Des tirs d'artillerie ont visé la périphérie de Ramiyé (caza de Bint Jbeil), rapportent des habitants.

- Plusieurs roquettes ont été tirés depuis le Liban-Sud en direction du nord d'Israël, a indiqué une source de sécurité à L'Orient-Le Jour. Cette attaque n'a jusqu'à présent pas été revendiquée. Le Haaretz indique de son côté que les sirènes d'alarme ont été activées dans le nord d'Israël.

- L'armée israélienne a lancé des tirs d'artillerie sur la périphérie sud du village frontalier de Khiam (caza de Marjeyoun), selon des habitants cités par notre correspondant.

⚡ L'armée syrienne a affirmé qu'Israël a lancé une « agression » depuis les hauteurs du Golan visant le sud de Damas, selon une source sécuritaire citée par l'agence officielle syrienne Sana et relayée par Reuters.

La troupe a également indiqué que son système de défense a abattu des roquettes israéliennes qui ont uniquement occasionné des dégâts matériels.

Un jeune garçon porte une bonbonne de gaz dans le camp palestinien de Bourj el-Brajné, au sud de Beyrouth, le 31 janvier 2024. Photo Mohammad Yassine

Depuis leur arrivée au Liban au lendemain de la Nakba (1948), les réfugiés dans les camps palestiniens dépendent en majeure partie des aides humanitaires de l'Unrwa, qui leur offre également un accès à l'éducation et aux soins de santé.

La suspension des financements de l'agence onusienne par ses principaux bailleurs indigne les habitants de ces camps.

➡️ Plus de détails dans ce reportage de Zeina Antonios. 

Sept employés d'une usine turque du groupe américain Procter & Gamble (P&G), qui avaient été pris en otage pendant neuf heures jeudi par un homme armé prétendant agir « pour Gaza », ont finalement été libérés sains et saufs.

➡️ Retrouvez ici tous les détails de cette prise d'otage.

La ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi avoir convoqué l'ambassadrice d'Israël en Belgique après des frappes ayant « détruit » les bureaux de l'agence belge de développement dans la bande de Gaza.

➡️ Plus d'informations sur cet affaire ici.

Le point sur la situation sécuritaire au Liban-Sud dans la nuit, selon des sources sécuritaires :

A 21h30

- Le Hezbollah a revendiqué une frappe sur un déploiement de soldats israéliens dans la caserne de Zariit, face à la localité libanaise de Marwahine, dans le caza de Bint Jbeil. 

Plus tôt, dans sources sécuritaires avaient indiqué une frappe partant du Liban-Sud. 

Entre 21h30 et 22h 

- Un bâtiment abritant une coopérative a pris feu après un bombardement israélien, au niveau de carrefour entre les localités de Jibbein et Tayr Harfa, dans le caza de Tyr. Des pompiers de la Défense civile des Scouts de la mission islamique (une organisation liée au mouvement Amal) s'est rendue sur les lieux pour éteindre les flammes. 

Entre 22h et minuit 

- Trois bombardements, lancés à partir d'un drone, ont touché la périphérie de Marwahine, dans le caza de Tyr. 

Entre 1h et 2h30 

- Des tirs d'artillerie israéliens ont ciblé Tallet el-Oweida et ses environs, près de Taybé, dans le caza de Marjeyoun. 

A Tel Aviv, jeudi soir, des manifestants se sont une nouvelle fois réunis pour exiger un accord permettant la libération des otages, alors que la diplomatie qatarie avait fait état peu avant d'une "première réponse positive" du Hamas dans le cadre des négociations en cours. 

"Le seul moyen est de conclure un accord", a déclaré sur place Moran Zer Katzenstein, 41 ans. "Je continue de penser qu'après cela, nous aurons le temps de nous occuper du Hamas et de le retirer de la gestion et de la direction de Gaza (...) mais il faut d'abord s'occuper des otages".

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est à la fois sous pression des familles d'otages pour parvenir à un accord et de ministres qui menacent de quitter le gouvernement en cas d'accord trop généreux selon eux à l'égard des Palestiniens.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, s'est rendu à Gaza jeudi pour y rencontrer des soldats.

"Cette guerre exige une résilience et une détermination nationales et nous devons persévérer jusqu'à l'achèvement de nos missions. Et c'est beaucoup plus difficile pour le Hamas", a-t-il déclaré sur place. "Le Hamas compte 10.000 terroristes morts et 10.000 autres blessés qui sont hors de combat, un coup dur porté à leur capacité", a-t-il ajouté.

Des responsables à Gaza font toujours  état de combats à proximité des hôpitaux Nasser et al-Amal à Khan Younès. 

Conséquence de ces raids : le ministère de la Santé du Hamas a dénombré au moins 105 civils tués dans la soirée et la nuit à travers Gaza.

La situation à Gaza

Dans la nuit de jeudi à vendredi, des témoins palestiniens ont fait état de raids israéliens dans le centre et le sud de la bande de Gaza, notamment dans le secteur de Khan Younès, deuxième ville du territoire où se concentrent ces dernières semaines les opérations israéliennes. 

Bonjour et bienvenue sur notre suivi en direct de ce 119ème jour de guerre entre le Hamas et Israël, dans lequel nous continuons de couvrir les développements dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, au Liban-Sud, en mer Rouge et dans le Moyen-Orient en général.