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Campus - ENVIRONNEMENT

Natalie el-Bittar défend l’action climatique aux conférences internationales

Après avoir pris part à la Conférence des parties (COP 27) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, la Libanaise a participé au Sommet étudiant sur l’énergie 2023 à Abou Dhabi et à la COP 28 à Dubaï.

Natalie el-Bittar défend l’action climatique aux conférences internationales

Natalie el-Bittar à la COP 28. Photo Silvana Peralta


À tout juste 23 ans, Natalie el-Bittar se révèle comme une fervente défenseure de l’action climatique. Son parcours en faveur de l’environnement a commencé par la recherche scientifique, dans le cadre de ses études en biologie, mais a pris un tournant significatif lorsqu’elle a découvert le Programme des jeunes négociateurs pour le climat (Climate Youth Negotiator Programme), « grâce au volontariat que je faisais avec des ONG locales, telles que l’organisation Diaries of the Ocean », dit-elle. « Ce programme a été conçu pour inciter les jeunes âgés de 18 à 35 ans à s’engager avec la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) », explique la jeune femme. L’étudiante en master en biologie à l’Université Notre-Dame de Louaizé (NDU) a ainsi participé au Sommet étudiant sur l’énergie qui s’est tenu du 28 novembre au 1er décembre 2023 à Abou Dhabi. Un événement organisé en collaboration avec l’Université de New York à Abou Dhabi, qui a rassemblé des jeunes du monde entier pour discuter d’énergie renouvelable et de développement durable. « Le sommet représente une opportunité unique de réunir des jeunes passionnés dans le domaine », souligne Natalie el-Bittar. « Nous avons travaillé ensemble pour créer des solutions que nous avons présentées à la COP 28 qui allait se tenir quelques jours plus tard à Dubaï. » Axé sur l’apprentissage, le sommet a offert aux jeunes participants l’occasion de discuter avec des experts internationaux sur des sujets liés à l’énergie renouvelable. « Le Sommet étudiant sur l’énergie s’est déroulé sur trois journées thématiques au cours desquelles des discussions en panel ont été organisées sur divers sujets, tels que l’énergie et la réduction des gaz à effet de serre. Chaque segment de la journée était consacré à la discussion d’un thème lié aux énergies renouvelables », précise l’étudiante avant d’ajouter : « Nous avons, par exemple, couvert la différence dans la réalisation de l’énergie propre entre le Nord global et les pays du Sud. Des experts ont partagé leurs connaissances, ce qui a permis aux jeunes participants d’interagir et d’apprendre d’eux. » Selon la mastérante, les deux premiers jours se sont déroulés sur le campus de l’Université de New York à Abou Dhabi, tandis que le troisième jour s’est tenu à la COP 28 à Dubaï. « Ce qui m’a le plus marquée à la COP 28, où le Liban était représenté par deux jeunes, Léa Zgheib et Maria Mounassar, est l’accord sur la mise en œuvre du fonds des pertes et dommages – créé pour aider les pays en développement à faire face aux effets du changement climatique –, qui a été adopté le premier jour de la conférence alors que j’étais présente », confie Natalie el-Bittar. « Les engagements en faveur du fonds ont commencé à affluer quelques instants après la décision, pour un total de plus de 700 millions de dollars, selon le site web de la CCNUCC, ajoute-t-elle. Je crois que plusieurs pays se sont engagés à verser de l’argent au fonds, parmi lesquels les Émirats arabes unis, l’Allemagne, l’Union européenne, le Japon et les États-Unis. Il ne s’agit bien sûr que de l’un des résultats de la COP 28. »

À l’Université de New York à Abou Dhabi. Photo DR

Représenter le Liban à la COP 27

En 2022, l’engagement de l’étudiante dans l’action climatique l’a conduite à représenter les jeunes Libanais à la COP 27 organisée en Égypte. « C’était ma première expérience en tant que porte-parole du Liban. J’ai participé au suivi de l’adaptation (adaptation tracking, qui implique la surveillance et la quantification des processus complexes de changement, et ce à différentes échelles, NDLR) ainsi qu’aux négociations qui y sont liées. Je relayais les informations des conférences auxquelles j’assistais les représentants plus expérimentés du Liban, qui suivaient d’autres pistes », précise-t-elle avant de conclure : « Mon objectif est de créer un lien entre la science et l’élaboration des politiques (policy making) afin de pouvoir utiliser concrètement mes connaissances scientifiques pour soutenir une politique réelle (policy) ».

À tout juste 23 ans, Natalie el-Bittar se révèle comme une fervente défenseure de l’action climatique. Son parcours en faveur de l’environnement a commencé par la recherche scientifique, dans le cadre de ses études en biologie, mais a pris un tournant significatif lorsqu’elle a découvert le Programme des jeunes négociateurs pour le climat (Climate Youth Negotiator Programme),...

commentaires (1)

Courage à Natalie pour cet objectif ambitieux et tellement important ! Félicitation et à bientôt le s nouvelles des avancements obtenus ...

Cartier Murielle

18 h 15, le 15 février 2024

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Commentaires (1)

  • Courage à Natalie pour cet objectif ambitieux et tellement important ! Félicitation et à bientôt le s nouvelles des avancements obtenus ...

    Cartier Murielle

    18 h 15, le 15 février 2024

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