Place de l'Étoile à Beyrouth, où se trouve le siège du Parlement. Photo P.H.B.
Mercredi, et pendant au moins deux jours, les députés libanais sont appelés à se pencher sur le projet de loi de finance pour l'exercice 2024, communément appelé « budget 2024 ».
Ce que l'on attend de ces séances parlementaires
Le budget est un document qui consigne les dépenses et les recettes publiques pour l’exercice désigné. Un passage obligé, et annuel, qui permet à un pays, en se calquant sur un modèle qui a généralement cours dans les régimes démocratiques, de déterminer sa politique budgétaire pour les douze mois à venir et d’influer ainsi sur sa conjoncture économique.
Le texte a été préparé par le gouvernement sortant et transmis en septembre 2023 au Parlement, où il a déjà été profondément modifié par la commission parlementaire des Finances et du Budget.
Les élus ont jusqu’à la fin du mois de janvier pour voter le texte. À défaut, le gouvernement pourra promulguer par décret le projet initial qu’il avait transmis.
Quand et comment vont se dérouler les séances ?
La séance s'ouvrira, si le quorum est atteint, le mercredi 24 janvier à 11h heure de Beyrouth (10h heure de Paris, 4h heure de New York). Elle commencera avec la présentation du projet transmis par l'exécutif et révisé par la commission des Finances. S'ensuivront des prises de parole des députés concernant le texte. Une fois tous les parlementaires le désirant s'étant exprimés, le vote de la loi des finances se fera, à huis-clos, article par article. Le vote se fera, comme d'habitude, à main levée.
Comment suivre en direct le déroulement des séances ?
Vous pouvez suivre en direct les différents événements au Parlement, en français, via ce lien.
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Quelques lectures recommandées avant ce discours :
Projet de budget 2024 : I – Comment les députés libanais ont revu la copie du gouvernement
Projet de budget 2024 : II – Les occasions manquées de la commission parlementaire
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commentaires (1)
Ah quand même… c’est un spectacle affligeant à ne rater sous aucun prétexte. Les baltajis qui se plaisent à faire taire leurs collègues pour passer aux insultes et aux menaces lorsque ces derniers se montrent courageux pour les affronter, forts de leurs armes offertes par un pays étranger pour menacer notre démocratie et notre souveraineté. Ils se permettent en plus de traiter les patriotes de mafieux, ces repris de justice.
Sissi zayyat
14 h 04, le 24 janvier 2024