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Économie - Macroéconomie

Dans le rouge en 2023, le Liban devrait renouer avec la croissance à partir de 2024 selon l'ONU

Les auteurs du rapport de l'UN DAES voient aussi le PIB libanais reprendre du poil de la bête dès 2024.
Dans le rouge en 2023, le Liban devrait renouer avec la croissance à partir de 2024 selon l'ONU

Vue sur une rue du centre-ville de Beyrouth. Photo P.H.B.

Dans son dernier rapport sur la situation économique mondiale et les attentes quant à l'année 2024, le département des affaires économiques et sociales des Nations unies (UN DAES) a estimé que le PIB au Liban a enregistré une légère contraction de 0,2 % en 2023, alors qu'il avait connu une croissance nulle en 2022.

Le Liban a obtenu ce résultat « malgré la forte reprise du tourisme » et les importantes sommes envoyées par les émigrés libanais à leurs proches dans le pays qui ont contribué à « soutenir la consommation intérieure », relève l'organisation dans son rapport. A noter que dans sa version précédente, ce département s'attendait à ce que le Liban enregistre une croissance de son PIB de 4,6 % en 2023. Le rapport indique que ce mauvais résultat est dû au fait que « le pays continue de souffrir d'un manque de services de base, de la détérioration des infrastructures, de la prévalence de plusieurs taux de change et de faiblesses institutionnelles ».

Les prévision de l'UN DAES sont plus optimistes que celles publiées en décembre 2023 par la Banque mondiale. Dans sa dernière édition de son rapport semestriel sur l'économie libanaise, le Lebanon Economic Monitor, l'institution internationale avait indiqué tabler sur une croissance de 0,2 % en 2023 avant que la guerre à Gaza n'éclate.

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Elle avait ensuite simulé trois scénarios, dans lesquels elle estime que la croissance du PIB devrait se contracter de 0,6 à 0,9 % en fonction de l'ampleur de la baisse des « recettes de voyage » et des « dépenses » des Libanais expatriés au 4e trimestre. La BM expliquait également que la vulnérabilité du pays au conflit qui déborde au Liban-Sud, où le Hezbollah est solidement implanté, est dû au fait que « le pays continue de souffrir d'un manque de services de base, de la détérioration des infrastructures, de la prévalence de plusieurs taux de change et de faiblesses institutionnelles ».

Reprise de la croissance dès 2024

Sur le moyen et long terme, l'UN DAES estime que l'évolution du PIB libanais devrait repasser dans le vert à partir de cette année, enregistrant une augmentation de 1,7 % en 2024 et de 3,8 % en 2025. L'organisation mentionne aussi que les « perspectives de croissance pour de nombreux pays en développement, en particulier les pays vulnérables et à faible revenu, sont restées faibles, ce qui rend le rétablissement complet des pertes causées par la pandémie (du Covid-19) de plus en plus difficile ». Parallèlement à cela, le rapport note que l'inflation au Liban a atteint 230,4 % en 2023 et qu'elle devrait tomber à 78 % en 2024 et à 30,7 % en 2025 en raison de la forte dépréciation du taux de change, sans plus de détails. Ce qui nous laisse supposer que l'UN DAES anticipe une baisse de l'inflation liée à une stabilisation du taux de change. 

Au niveau mondial, et à cause d'un « contexte de crises et d'incertitudes persistants », l'organisation prévoit un ralentissement de la croissance mondiale de 2,7 % en 2023 à 2,4 % en 2024. Celle-ci devrait légèrement s'améliorer pour atteindre 2,7 % en 2025. « Bien que l'économie mondiale ait évité le pire scénario de récession en 2023, une période prolongée de faible croissance se profile à l'horizon », remarque toutefois ce département de l'ONU. 

Dans son dernier rapport sur la situation économique mondiale et les attentes quant à l'année 2024, le département des affaires économiques et sociales des Nations unies (UN DAES) a estimé que le PIB au Liban a enregistré une légère contraction de 0,2 % en 2023, alors qu'il avait connu une croissance nulle en 2022.Le Liban a obtenu ce résultat « malgré la forte reprise du...

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D’abord rendez nous notre pognon volé par les banques et ensuite faites ce que vous voulez. Tant que vous ne nous aurez pas tendu notre épargne, vous politiciens, fonctionnaires, banquiers, médias complices et proches, vous êtes tous une bande de gangsters de la pire espèce. Al Capone devant vous est un petit ange

Lecteur excédé par la censure

08 h 06, le 16 janvier 2024

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Commentaires (1)

  • D’abord rendez nous notre pognon volé par les banques et ensuite faites ce que vous voulez. Tant que vous ne nous aurez pas tendu notre épargne, vous politiciens, fonctionnaires, banquiers, médias complices et proches, vous êtes tous une bande de gangsters de la pire espèce. Al Capone devant vous est un petit ange

    Lecteur excédé par la censure

    08 h 06, le 16 janvier 2024

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