Le ministère libanais de la Santé a publié, mercredi matin, son dernier bilan en date des affrontements au Liban-Sud entre le Hezbollah et Israël. Se basant sur les données des hôpitaux, il dénombre 492 victimes en tout, dont 109 morts et 110 cas ayant dû être hospitalisés, sans compter les autres blessés.
Sur le total des victimes répertoriées (décès et blessés inclus), 92 % sont des hommes. Aussi, 96 % de ces victimes sont ressortissants libanais, dont 62 % âgés entre 22 et 44 ans. Les blessures répertoriées par le ministère sont dues à des lésions contondantes dues aux bombardements israéliens à 43 %, à une exposition aux déflagrations à 33 %, et à une contamination par des agents chimiques à 20 %.
Le communiqué du ministère fait également le bilan des déplacés du Sud depuis le 8 octobre, date du début des hostilités entre le Hezbollah et Israël. Citant l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), il indique que 64.053 personnes ont été déplacées, ajoutant que le nombre de déplacés pris en charge est de 4.473, dont 443 durant la semaine écoulée. Les consultations médicales dans les établissements sanitaires totalisent 3.167, dont 280 durant la même période, et celles dans les cliniques mobiles sont respectivement de 1.479 et 220, précise encore le texte.
Ces bilans, publiés régulièrement par le ministère de la Santé depuis mi-novembre, se basent sur les chiffres des hôpitaux. Il semblent cependant être lacunaires, compte tenu des autres données qui remontent du terrain. Selon un décompte de L'Orient-Le Jour mercredi matin basé sur les communiqués publiés par le Hezbollah depuis le début de la guerre, le parti chiite aurait ainsi perdu à lui seul 117 combattants en plus de deux mois.
commentaires (3)
J’ai peur qu’Israël va bombarder tout le Liban , il faut dire que le Hezbollah n’est pas libanais mais des molahs iraniens
Eleni Caridopoulou
16 h 32, le 20 décembre 2023