Le ministère libanais de la Santé a publié un bilan actualisé des personnes tuées, blessées et déplacées au Liban-Sud depuis le début des affrontements transfrontaliers entre le Hezbollah et l’armée israélienne, le 8 octobre, au lendemain de l’attaque du Hamas dans le sud d’Israël à partir de la bande de Gaza.
Selon le ministère et les rapports des hôpitaux établis jusqu’au mardi 5 décembre, 94 personnes ont été tuées et 406 autres ont été blessées. « Toutefois, ces chiffres n’incluent pas le sous-officier libanais qui a été tué hier soir, après la publication du rapport », a déclaré mercredi un porte-parole du ministère libanais de la Santé à L’Orient Today.
Le sergent Abdel Karim Mokdad est le premier militaire tué depuis le début de la guerre, à la suite d’une frappe aérienne israélienne sur un site de la troupe dans le sud du Liban mardi après-midi. Il a été transporté dans un hôpital de la région avec trois autres soldats blessés, mais son décès a été constaté plus tard, a rapporté l’armée.
Un ressortissant syrien a également succombé à ses blessures causées par des éclats d’obus provoqués par une salve de tirs d’artillerie qui visait un élevage de poulets mardi soir. Ces tirs ont blessé également trois membres de sa famille.
Mercredi, une personne a été tuée et deux autres blessées lors de l’attaque d’un drone israélien au Liban-Sud, selon diverses sources contactées par L’Orient Today. Ces derniers chiffres ne sont pas compris dans le rapport du ministère de la Santé.
Selon le porte-parole du ministère, le nombre total de morts enregistrées dans le rapport comprend « des membres du Hezbollah, (d’autres) militants et des civils, car les hôpitaux ne font pas de différence entre les morts lorsqu’il s’agit de faire le décompte ».
Le rapport précise que 92 % des morts et des blessés sont des hommes et 9 % des femmes (la raison pour laquelle les pourcentages indiqués dans la section du rapport consacrée au genre sont de 101 et non de 100 n’a pas été précisée) ; 96 % des victimes sont libanaises, alors que 2 % sont syriennes. Un pour cent de tous les blessés et tués sont des Palestiniens et un autre pour cent d’autres nationalités.
Le groupe d’âge le plus important parmi les victimes est celui des 25-44 ans, qui représente 65 % des morts et des blessés. Le rapport, qui cite l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), indique également que 55 185 personnes ont été déplacées depuis le début du conflit.
39 % des blessés l’ont été par des objets contondants à la suite de bombardements israéliens, 33 % par l’effet d’une explosion et 22 % en raison d’une exposition à des produits chimiques, note le rapport.
Selon un décompte de l’AFP datant de mercredi, plus de 110 personnes ont perdu la vie au Liban depuis le 7 octobre, la majorité d’entre elles étant des combattants du Hezbollah, et plus de 14 civils, dont trois journalistes.
Seize civils et trois journalistes ont été tués, selon le décompte de L’Orient Today mercredi matin. On ne sait toujours pas si la dernière victime au Liban-Sud, mercredi après-midi, est un civil ou un militant.
Le décompte du Hezbollah
L’Orient Today a également contacté un porte-parole du Hezbollah mercredi qui a confirmé que « 79 membres de ce parti ont été tués dans le Sud, deux des Brigades de la Résistance libanaise (un groupe paramilitaire non chiite affilié au Hezbollah), un jeune homme des scouts du Mehdi (scouts affiliés au Hezbollah) et sept membres du Hezbollah tués en Syrie ».
Je vous cite "Le groupe d’âge le plus important parmi les victimes est celui des 25-44 ans, qui représente 65 % des morts et des blessés" cela veut dire tout simplement que ce sont des Hommes en état de se battre CQFD, le chiffre de 18 à 44 ans serait plus intéressant
19 h 38, le 06 décembre 2023