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Nos Lecteurs ont la Parole

Le mensonge synonyme de l’absurde

L’absurde est généralement défini par ce qui est incompatible avec la raison, le bon sens et la logique. Un schème qui peut toucher à l’ineptie et quelquefois à la sottise. A contrario, ce qui n’est pas absurde est nécessairement logique, rationnel et sensé.

Certains vont brandir maintenant la théorie einsteinienne qui stipule que tout est relatif. Qu’il n’y a pas d’évidence totale et parfaite. Que tout dépend du contexte, de l’environnement, de l’approche, du point de vue et de plusieurs facteurs variables. Qu’il n’existe pas de vérité absolue qui serait valable en tout temps et en tout lieu.

Il est vrai que dans la vie, les critères et les paramètres diffèrent d’une personne à l’autre, d’une éducation à l’autre, d’une culture à l’autre. Mais au-delà des standards culturels, chaque personne a ses goûts, ses idées, ses idéaux, ses penchants, sa perception propre, qui influencent ses choix et ses orientations.

Le problème se pose lorsque le mensonge fait irruption et tente de convaincre les personnes et les masses qu’on est en présence d’une pertinence avérée et d’une exactitude déterminante qui n’admettent aucune discussion ou contestation.

Lorsque le mensonge est utilisé perfidement pour haranguer les foules et flatter les aspirations des peuples en enflammant leurs pulsions et leurs instincts déraisonnés, afin d’obtenir le pouvoir et de le conserver ou pour accroître une certaine popularité fantoche et marionnette. C’est là où l’« absurde » pointe, le plus, le bout de son nez.

Peut-on dissocier l’absurde du mensonge ? !

Le mensonge, qu’il soit par omission ou par protection, est l’outil diabolique de ceux qui possèdent l’art de parler. Un « don » et un savoir-faire maniés avec adresse et dextérité par ceux qui dirigent la destinée des peuples (destinée dont l’épilogue est très souvent en enfer).

L’Évangile de Jean, au chapitre 8, verset 44, nous signale avec fermeté et à raison que « le diable est menteur et il est le père de son propre mensonge ».

Mais, ces trompeurs notoires occultent, sciemment ou pas, les conséquences néfastes du mensonge, surtout lorsqu’il est découvert. Ils s’exposent au danger imminent de perdre la face, notamment la confiance des autres, et d’être dépouillés de toute crédibilité. Sans parler du fait que généralement, le mythomane finit par croire à ses propres mensonges. Il se convainc donc de la réalité qu’il se crée.

Il y a donc justement ici, et contrairement aux théories précitées, une vérité absolue essentielle. C’est que le mensonge est, au plus haut point, synonyme d’absurde. Et par conséquent, la propagation outrageuse du mensonge équivaut à la propagation effrénée de l’absurde. Particulièrement, lorsque ce mensonge est flagrant. Dans ce dernier cas de figure – hélas ! de plus en plus fréquent de nos jours–, on est au comble de l’absurde, au pic de l’aberrance. L’exemple criant de l’insulte à notre matière grise. L’offense manifeste, par excellence, à notre intelligence.

Cela dit, il convient de signaler que tout rapprochement, comparaison ou similitude avec des situations analogues ou des personnages existants, est purement fortuite.

Michel Antoine AZAR

Avocat à la cour

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

L’absurde est généralement défini par ce qui est incompatible avec la raison, le bon sens et la logique. Un schème qui peut toucher à l’ineptie et quelquefois à la sottise. A contrario, ce qui n’est pas absurde est nécessairement logique, rationnel et sensé.Certains vont brandir maintenant la théorie einsteinienne qui stipule que tout est relatif. Qu’il n’y a pas d’évidence...

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