Netanyahu estime que l'accord sur les otages est "la bonne décision" : Jour 46 de la guerre Israël - Hamas

Notre couverture en direct des événements liés à la guerre entre Israël et le Hamas, et notamment la décision du gouvernement israélien, réuni en ce moment, sur un accord pour la libération d'otages détenus par le Hamas contre une trêve à Gaza, se poursuit ici.

Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, s'est de nouveau entretenu avec son homologue israélien, le ministre de la Défense Yoav Gallant, mardi, a indiqué le Pentagone en soirée. Les deux hommes ont discuté des opérations menées par Israël contre le Hamas ainsi que de "l'importance cruciale d'augmenter et de maintenir l'aide humanitaire et de protéger les civils à Gaza", selon le communiqué. M. Austin a également insisté, auprès de M. Gallant, sur le soutien des États-Unis envers Israël mais aussi sur "l'importance d'éviter une escalade régionale", selon le communiqué.

Pour rappel : le gouvernement israélienne tient toujours, en ce moment, une réunion exceptionnelle visant à ce qu'Israël se prononce sur l’accord en cours de négociation avec le Hamas pour la libération d'otages détenus à Gaza depuis le 7 octobre. Cet accord a été négocié par l’intermédiaire du Qatar et des Etats-Unis. Cette réunion a été précédée d'une réunion avec le cabinet de guerre, et d'une deuxième réunion avec le cabinet de sécurité.

« L'ensemble de l'appareil sécuritaire le soutient entièrement », a déclaré Benjamin Netanyahu au sujet de l'accord visant à la libération d'otages retenus par le Hamas contre une trêve à Gaza.

Majid al-Ansari, le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, a déclaré à CNN que Doha attend la réponse israélienne à sa proposition de trêve contre la libération d'otages retenus par le Hamas. Cette proposition a été présentée tôt mardi matin à Israël, a-t-il précisé. 

Un peu de lecture en attendant le verdict de la réunion du gouvernement israélien : Cinq choses à attendre d'une éventuelle trêve et d'un accord sur les otages

Doha œuvre avec Washington et Le Caire pour obtenir une libération d'otages retenus à Gaza en échange de celle de prisonniers palestiniens et d'une trêve dans les combats. Le Qatar avait affirmé mardi que les négociations étaient entrées dans leur "phase finale". 

Pour rappel, environ 240 personnes ont été enlevées lors de l'attaque du Hamas, le 7 octobre dernier.

« Il y a vraiment des raisons d'espérer » la libération imminente d'otages retenus dans la bande de Gaza par le Hamas, a affirmé mardi sur la chaîne BFMTV le ministre français des Armées Sébastien Lecornu. « On a pesé de tout notre poids et nous continuerons de peser de tout notre poids dans cette négociation pour libérer nos otages », a déclaré le ministre qui s'est rendu au Proche et Moyen-Orient du 14 au 18 novembre, notamment en Egypte, en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis, au Qatar puis en Israël, avant de retourner au Qatar. Plus de détails ici

Le Haaretz rapporte que six hôpitaux, en Israël, sont prêts à recevoir les otages qui seraient libérés dans le cadre d’un accord contre une trêve à Gaza.

Urgent : Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré mardi devant son gouvernement que l'accord en cours de négociation avec le Hamas sur les otages détenus à Gaza depuis le 7 octobre était « la bonne décision » à prendre.

Le président américain Joe Biden a contribué à « améliorer le cadre qui vous est proposé (...) pour inclure plus d'otages à un moindre coût », a-t-il déclaré lors d'une réunion qui devrait accoucher d'une décision dans la soirée. Les familles des otages ont réclamé que tous ceux qui sont détenus soient libérés.

Benjamin Netanyahu a également déclaré qu'un cessez-le-feu n'est pas synonyme d'une fin de la guerre. « Nous continuerons jusqu'à ce que nous ayons atteint nos objectifs : l'élimination du Hamas, le retour de tous les otages et disparus et la garantie qu'il n'y aura plus de menace envers Israël à Gaza ». Plus de détails ici

Nous vous remercions de nous avoir suivis en cette 46e journée de guerre entre le Hamas et Israël. Nous reprendrons cette couverture en direct dès demain matin.

Un accord sur l’échange d’otages est « proche » mais pas « final », a déclaré Matthew Miller, porte-parole du Département d’État mardi soir, selon Reuters. Il a ajouté que l’acheminement d’aide humanitaire au peuple palestinien n’est pas tributaire de l’accord sur les otages.

Matthew Miller a toutefois précisé aux journalistes qu’il n’est pas clair pour l’instant si la libération d’otages ouvrirait la voie à davantage d’aide humanitaire à Gaza.

Par ailleurs, le porte-parole de l’armée israélienne a déclaré mardi en soirée que des progrès ont été réalisés dans le processus de libération des otages mais qu’il recommandait d’attendre que les détails soient finalisés.

Le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, a déclaré que les forces israéliennes ont « achevé l'encerclement » de la région de Jabalia, rapporte Reuters. Ils n'ont pas précisé s'ils faisaient référence à la ville de Jabalia, dans le gouvernorat du nord de Gaza, ou au camp de réfugiés de Jabalia, le plus grand de la bande, situé juste au nord de la ville de Jabalia.

URGENT : Les États-Unis ne soutiendront pas la poursuite des opérations de l'armée israélienne dans le sud de Gaza sans un plan visant à protéger les civils, ont rapporté les médias israélien et qatari Haaretz et Al-Jazeera.

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, John Kirby, aurait ainsi déclaré que les États-Unis ne soutiendront pas les activités de l'armée israélienne dans le sud de Gaza, où se trouvent au moins 400 000 personnes déplacées, sans un "plan articulé" afin de "protéger" les civils.

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URGENT : Le groupe paramilitaire Wagner, à la demande des autorités russes, "se prépare à livrer un système de défense anti-aérienne soit au Hezbollah soit à l'Iran", a affirmé mardi John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche, dans des propos repris par l'AFP.

Médecins sans Frontières a déclaré mardi que trois médecins, dont deux de ses équipes, ont été tués lors d'une frappe contre l'hôpital Al-Awda, dans le nord de Gaza, se disant "horrifiée" par l'incident.

"MSF a régulièrement partagé des informations sur Al-Awda en tant qu'hôpital fonctionnel et sur la présence de son personnel à Al-Awda avec les parties belligérantes", a indiqué l'organisation dans un communiqué, ajoutant que "les coordonnées GPS ont également été partagées avec les autorités israéliennes hier."

Mahmoud Abu Nujaila (MSF), Ahmad Al-Sahar (MSF) et Ziad Al-Tatari sont les trois médecins tués lors de cette frappé, a nommé l’organisation. "Voir des médecins tués à côté de lits d'hôpitaux est plus que tragique, et cela doit cesser maintenant", a déclaré MSF, dans des propos rapportés par Reuters.

L’une des victimes d’une frappe israélienne plus tôt dans la journée, au Liban-Sud, était un cadre du Hamas, a annoncé le groupe palestinien dans un communiqué officiel. Dans ce communiqué, le Hamas annonce la mort de Khalil Hamid al-Kharaz et le présente comme étant un leader du mouvement.

Plus tôt, une source du Hamas avait indiqué à L’Orient-Le Jour que “quatre ou cinq membres” du Hamas ont été tués par un bombardement israélien dans le village de Chaaitiyeh (caza de Tyr). La Défense civile avait elle indiqué dans un communiqué avoir transporté dans des hôpitaux de la région cinq dépouilles qui se trouvaient dans une voiture à Chaaitiyeh. Cette voiture avait été touchée par deux missiles, avait précisé à L'OLJ un porte-parole de la Défense civile.

URGENT : Le gouvernement du Hamas a annoncé mardi que 14.128 Palestiniens avaient été tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre, rapporte l’AFP. Lire ici.

Le Hezbollah a annoncé avoir attaqué à 16h50 un rassemblement de soldats israéliens à Bayad Blida et avoir "infligé des pertes directes". Dans son communiqué, le Hezbollah précise que cette attaque a été menée "en soutien au peuple palestinien résistant dans la bande de Gaza".

Le Hezbollah a annoncé la mort de l'un de ses combattants, Ibrahim Badih Hamzé, originaire du village de Jmaijmé, à Bint Jbeil. Comme à son habitude, le parti chiite n’a pas précisé où ni quand le militant a été tué. Le nombre total de combattants du Hezbollah tués depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël s'élève désormais à 78, selon notre décompte.

Un accord sur la libération des otages retenus dans la bande de Gaza par le Hamas est "très proche", a déclaré le président américain Joe Biden mardi depuis la Maison Blanche.

"Nous sommes désormais très proches, très proches" d'un accord, et "nous pourrions ramener certains de ces otages chez eux très bientôt", a déclaré le président américain, tenant à souligner que "rien n'est fait tant que ce n'est pas fait".

Les pays membres des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont appelé à une « trêve humanitaire immédiate » conduisant à un cessez-le-feu, « la protection des civils et la fourniture d'aide humanitaire » dans la bande de Gaza, à l'occasion d'un sommet extraordinaire. Lire ici.

Cinquante-trois journalistes et employés de médias ont été tués depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, selon le dernier décompte du Comité pour la protection des journalistes (CPJ). Plus de détails ici.

Le Hezbollah continue ses attaques en réponse à l’assassinat, plus tôt dans la journée, des deux journalistes d'al-Mayadeen et d'autres civils. Dans un communiqué, il a annoncé avoir attaqué à 16h15 une usine, dans le village israélien de Chloumi, qui selon lui est affiliée à la société de défense israélienne Rafael. Il affirme avoir "touché directement la cible", et que de la fumée a été observée s'échappant de l'usine.

Rafael est une société spécialisée dans le développement et la production de systèmes de défense avancés, et qui collabore avec l'armée israélienne.

En outre, le Hezbollah a annoncé avoir également ciblé à 14h10, "avec des roquettes Grad", le village israélien de Beit Hillel, affirmant avoir "atteint directement la cible".

Les BRICS appellent à "une trêve humanitaire immédiate et durable" à Gaza, rapporte l'AFP.

La Jordanie a déclaré qu'Israël avait ordonné l'évacuation d'un hôpital de campagne jordanien à Gaza, mais qu'elle ne tiendrait pas compte de cet ordre, rapporte Reuters en citant des médias d’État. Le Premier ministre jordanien, Bicher Khasawné, a aussi indiqué que l'armée jordanienne renforçait sa présence le long de la frontière en raison de l'évolution de la situation à Gaza.

Cet hôpital de campagne, le premier du genre, a été déployé pour soulager la pression due au nombre élevé de blessés, qui s'élève à environ 30 000 dans la bande de Gaza. Ces personnes ne peuvent être traitées que dans les dix hôpitaux restants, comme l'indique le dernier rapport du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires.

Depuis le 7 octobre, le débat politique et juridique autour de l’usage du terme de 'génocide' pour qualifier les actes commis par l'un ou l’autre camp ne cesse de prendre de l’ampleur. Dans la guerre opposant le Hamas à Israël, la rhétorique du génocide est-elle justifiée ? Lisa Goursaud s'est penchée sur la question.

Le Hezbollah vient d'annoncer qu'en réponse à l'assassinat des deux journalistes d’al-Mayadeen, Farah Omar et Rabi al-Maamari, ainsi que d'autres civils plus tôt dans la journée, il a attaqué à 15h45 "avec des missiles guidés" une brigade militaire positionnée à l'intérieur d'une maison dans le village israélien d'Avivim. Il a affirmé avoir infligé des pertes humaines. Le Hezbollah a également annoncé avoir pris pour cible à 16h05 un char israélien qui se trouvait face au village de Aïa al-Chaab (caza de Bint Jbeil), au Liban-Sud.

L'Union européenne a donné son feu vert à la poursuite de son aide au développement en faveur des Palestiniens, après un réexamen qui a montré qu'aucun fonds n'avait bénéficié au Hamas, mais a souligné que des contrôles plus stricts seraient mis en place à l'avenir.

Le réexamen, ordonné après l'attaque du Hamas contre Israël, "n'a identifié aucun élément" montrant que des fonds de l'UE auraient "directement ou indirectement bénéficié à l'organisation terroriste Hamas", a déclaré le vice-président de la Commission européenne Valdis Dombrovskis selon des propos rapportés par l’AFP.

L'Arabie saoudite exige le lancement d'un processus de paix sérieux et global pour établir un État palestinien le long des frontières de 1967, a déclaré le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman lors d'un sommet virtuel du groupe BRICS mardi, selon Reuters.

« La position du Royaume est constante et ferme, il n'y a aucun moyen de parvenir à la sécurité et à la stabilité en Palestine si ce n'est par la mise en œuvre des décisions internationales liées à la solution à deux États », a-t-il ajouté.

Riyad avait été invité à se joindre au bloc des BRICS (l’acronyme créé pour associer cinq grandes économies émergentes : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) plus tôt cette année.

Le Hezbollah a annoncé avoir pris pour cible à 14h30 une position israélienne située face au village de Yaroun (caza de Bint Jbeil) au Liban-Sud, et a affirmé avoir "atteint directement sa cible". De fortes explosions ont été entendues plus tôt dans les villages de Kfar Kila et Houla (caza de Marjeyoun), ont indiqué une source de sécurité et des habitants de la région à L'Orient-Le Jour. La source de sécurité a déclaré que les explosions étaient probablement des roquettes interceptées en provenance du Liban. L'armée israélienne bombarde les villages de Qantara, Taybé, Aïta el-Chaab et Bani Haiyyan, au Liban-Sud.

Le Hezbollah a également annoncé dans un communiqué avoir attaqué à 15h50, avec “les armes appropriées”, un rassemblement de soldats israéliens qui se trouvaient à Malikiyé.

Le président américain Joe Biden a affirmé mardi que « les États-Unis poursuivent, avec le Liban et leurs partenaires au Moyen-Orient, leurs efforts en vue de préserver la paix et d’empêcher que le conflit ne s’étende ». Il s’exprimait dans une lettre envoyée au Premier ministre libanais sortant Nagib Mikati à l’occasion de la fête de l’indépendance libanaise, alors même que le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza en est à son 46e jour.

Lors d'une tournée sur le plateau du Golan, le membre du cabinet israélien Benny Gantz a adressé un message au chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lui conseillant d'"éviter de transformer le Liban-Sud en une bande de Gaza", selon des propos rapportés par le Haaretz. Il a également déclaré qu'Israël était prêt à élargir les opérations militaires dans le nord "afin de garantir le retour en toute sécurité des habitants" de cette région.

Quatre ou cinq membres du Hamas ont été tués par un bombardement israélien dans le village de Chaaitiyeh (caza de Tyr), a confirmé une source du Hamas à L'Orient-Le Jour. La Défense civile a indiqué dans un communiqué qu'elle avait transporté dans des hôpitaux de la région cinq dépouilles qui se trouvaient dans une voiture à Chaaitiyeh. Cette voiture avait été touchée par deux missiles, a précisé à L'Orient-Le Jour un porte-parole de la Défense civile.

Le président russe, Vladimir Poutine, s'est efforcé de se présenter comme le champion de la lutte contre l'hégémonisme américain, inscrivant son assaut contre l'Ukraine dans cette perspective, lors d’un sommet extraordinaire virtuel des pays émergents des Brics consacré à ce conflit.

Le Kremlin a appelé à un cessez-le-feu à Gaza et répété que la seule manière d'aboutir à une paix durable au Proche-Orient est la création d'un État palestinien, dans des propos repris par l’AFP.

Vladimir Poutine estime que les États-Unis sont responsables du conflit meurtrier en cours, et les accuse d'avoir monopolisé le processus de paix israélo-palestinien des années durant sans jamais réussir à trouver de solutions.

"Nous exhortons la communauté internationale à unir ses efforts pour désamorcer la situation, instaurer un cessez-le-feu et trouver une solution politique au conflit israélo-palestinien. Les États BRICS et les pays de la région pourraient jouer un rôle clé dans ce travail", a déclaré Vladimir Poutine sans préciser comment un tel effort pourrait être organisé.

Le Hezbollah a modifié son précédent communiqué, dans lequel il annonçait une attaque sur une unité du renseignement militaire israélien près du village d'al-Manara, en guise de riposte contre celle d’Israël qui a causé la mort des journalistes d’al-Mayadeen, Farah Omar et Rabih al-Maamari. Le parti a précisé qu’il s’agissait ici d’une « première riposte ».

Le président chinois Xi Jinping a appelé mardi à une « conférence internationale pour la paix » afin de régler le conflit entre Israël et le Hamas, à l'occasion d'un sommet extraordinaire virtuel des pays émergents des Brics.

« Il ne peut y avoir de paix et de sécurité durables au Moyen-Orient sans une solution juste à la question de la Palestine », a-t-il notamment déclaré, selon l'AFP.

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a accusé mardi Israël de « crimes de guerre » et de « génocide » à Gaza dans des propos liminaires au sommet extraordinaire virtuel des pays émergents des Brics consacré à ce conflit. Lire ici.

Les corps des deux journalistes d'Al-Mayadeen tués au Liban-Sud dans la journée ont été transportées au siège d'Al-Mayadeen, à Bir Hassan (banlieue sud de Beyrouth) où sont déjà rassemblés des dizaines de personnes, dont des membres de leurs familles et des collègues. 

Photo Mohammad Yassine

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a fait état de « progrès » mardi dans les négociations avec le Hamas sur la libération des otages détenus à Gaza.

« Nous faisons des progrès. Je ne pense pas qu'il soit utile d'en dire trop (...) mais j'espère qu'il va y avoir de bonnes nouvelles bientôt », a-t-il déclaré sur une base militaire du nord du pays, selon l'AFP, alors que des discussions sont en cours sous médiation du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis.

Le Hezbollah a annoncé avoir lancé à 14h25 deux missiles guidés sur une unité du renseignement militaire israélien, qui se trouvait dans une maison en périphérie du village d'al-Manara. Selon le Hezbollah, cette attaque a provoqué des "blessés et des morts". Cette attaque est une riposte à celle d’Israël qui a causé la mort des journalistes d’al-Mayadeen, Farah Omar et Rabih al-Maamari, a précisé le parti.

La périphérie de Meis el-Jabal (caza de Marjeyoun) est actuellement la cible de tirs d'artillerie israélienne, a déclaré le président du Conseil municipal du village à notre correspondant au Liban-Sud. Sept obus se sont déjà abattus, précise-t-il.

Des missiles ont été lancés en direction site israélien d'al-Manara, a déclaré une source de sécurité à notre correspondant au Liban-Sud. Des habitants ont indiqué à L'Orient-Le Jour que des colonnes de fumée s'élevaient du site. De leur côté, al-Manar et al-Akhbar ont rapporté qu'un drone israélien avait effectué une frappe aérienne dans la ville de Yaroun (caza de Bint Jbeil).

Le responsable de l'association des scouts d'al-Rissala, affiliée au mouvement Amal, a confirmé à notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah que cinq personnes ont été tuées dans l'attaque israélienne qui a visé une voiture près de Chaaitiyeh.

De plus, une source de sécurité palestinienne a déclaré à notre correspondant dans le sud que les personnes tuées sont des ressortissants palestiniens. La source a également précisé que les corps sont carbonisés et que, pour cette raison, on ne sait pas si quatre ou cinq personnes ont été tuées.

La source a ajouté que l'une d'entre elles est un membre du Hamas. On ne sait pas encore si les autres sont également membres de factions palestiniennes.

Le Hezbollah a annoncé qu'il avait pris pour cible le site israélien de Jal al-Alam à 13h45 et assure avoir atteint ses cibles, selon la formule habituelle.

Pendant ce temps, Israël a pris pour cible une maison à Houla (caza de Marjayoun) selon l'Agence nationale d'information et Al-Manar.

L'Ani et Al-Manar ont également rapporté une attaque sur une maison vide à Meis el-Jabal (dans le même caza), l'agence précisant qu'elle avait été lancée par un drone israélien. 

Le Croissant-Rouge palestinien a affirmé sur son compte X avoir réceptionné lundi 70 nouveaux camions d’aide humanitaire via le poste-frontière de Rafah, reliant la bande de Gaza à l’Égypte. Cela porte le total à 1353 camions depuis que ce poste-frontière a rouvert le 21 octobre dernier, « soit une moyenne de 42 camions par jour », a ajouté l’organisation.

Quelques dizaines de personnes, à peine, se sont rassemblées ce mardi, à 11h30, place Samir Kassir, au Centre ville de Beyrouth pour protester contre les atteintes aux journalistes, à l’appel du Collectif Journalistes pour la liberté. L’événement est une réponse au mandat de recherche émis à l’encontre de la journaliste Layal Alekhtiar, par le tribunal militaire, le 17 novembre dernier, rapporte notre journaliste sur place, Mathieu Karam. Plus de détails ici

(Photo Matthieu Karam)

Selon l’Agence nationale d’information (Ani, officielle), des personnes auraient été tuées dans une voiture civile prise pour cible par Israël sur une route secondaire entre Chaaitiyeh et Qlaileh (caza de Tyr).

L’Ani a ajouté que des véhicules de la défense civile se sont précipités dans la zone pour éteindre l'incendie qui s'était déclaré dans la voiture.

Al-Akhbar et al-Jadeed ont également rapporté la nouvelle mais n'ont pas mentionné de victimes. Ils ont également rapporté que l'incident s'était produit entre Chaaitiyeh et Maaliyeh. Dans les deux cas, cet incident s’est produit à plusieurs kilomètres de la frontière avec Israël.

Selon le Comité de protection des journalistes, plus de 50 journalistes ont été tués par Israël depuis le début de la guerre entre l'État hébreu et le Hamas, le 7 octobre.

Trois journalistes libanais ont été tués au Liban-Sud depuis le début de cette même guerre, marquée par de nombreux échanges de tirs entre le Hezbollah et l'armée israélienne à la frontière entre le Liban et Israël.

Le 13 octobre 2023, le journaliste vidéo de Reuters, Issam Abdallah, a été tué par une frappe "en provenance de la frontière israélienne" avec le Liban-Sud, selon Reporters sans frontières et Reuters. Le responsable du bureau de RSF au Moyen-Orient, Jonathan Dagher, a déclaré à l'Associated Press que leurs preuves "montrent que l'assassinat d'Issam Abdallah n'est pas un accident". Une enquête est en cours sur sa mort.

Le directeur du syndicat des rédacteurs dans la presse libanaise, Joseph Kosseïfi, a considéré qu'Israël devait être "traduit devant (la Cour pénale internationale) pour être jugé pour ses crimes contre les journalistes et pour ses tentatives répétées de couvrir les actes qu'il commet en tuant des journalistes", a rapporté la chaîne Al-Mayadeen.

Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a fermement condamné l'attaque israélienne menée aujourd'hui au Liban-Sud contre la chaîne al-Mayadeen, qui a entraîné la mort de deux journalistes et d'un civil.

"Cette attaque prouve une fois de plus qu'il n'y a pas de limites aux crimes israéliens et que leur objectif est de réduire au silence les médias qui dénoncent leurs crimes et leurs attaques", a déclaré M. Mikati.

M. Mikati a présenté ses condoléances à la "famille d'Al-Mayadeen et aux familles des deux journalistes".

Dans un communiqué, le service de presse du Hezbollah condamne l'assassinat des journalistes d'al-Mayadeen et exprime ses plus sincères condoléances et sa sympathie à leurs collègues et à leurs famille.

Le Hezbollah a également déclaré que cette attaque et le meurtre d'autres citoyens "ne resteront pas sans réponse de la part des combattants de la Résistance islamique qui se battent sur le terrain".

L'artillerie israélienne a visé la périphérie de Yaroun (caza de Bint Jbeil), selon al-Manar, al-Jazeera et al-Akhbar.

Le correspondant d'Al-Manar a ajouté qu'un drone israélien avait effectué deux frappes aériennes sur la même zone.

L'Agence nationale d'information (Ani, officielle) et al-Manar ont également rapporté que l'artillerie israélienne avait ciblé la périphérie de Marwahine et d'Em el-Tout (caza de Tyr).

Le ministère qatari des affaires étrangères a déclaré que les négociations relatives à la libération des otages sont en phase finale et qu'un cessez-le-feu est désormais proche, selon le Haaretz.

Le Hezbollah a annoncé avoir visé à 11h45 le site israélien d'al-Raheb avec "des armes adéquates" et assure "avoir atteint ses cibles". L'expression "avec des armes adéquates" est régulièrement utilisée par le parti chiite pour qualifier ses frappes.

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Deux journalistes de la télévision pro-iranienne Al Mayadeen, Farah Omar et Rabih Maamari, ont été tués ce mardi au carrefour entre Tayr Harfa et Jibbein (Caza de Tyr), au Liban-Sud dans un bombardement israélien a annoncé Al-Mayadeen, confirmant les informations circulant dans les médias.

Leur guide, Hussein Akel aurait également été tué, selon une source contactée par L'Orient-Le Jour. L'Agence nationale d'information (Ani, officielle) a annoncé la mort de deux journalistes et d'un civil. 

Des tirs d'obus israéliens qui ont touché la localité de Kfarkila (caza Marjeyoun) ce matin ont tué Laiqa Serhan, une citoyenne libanaise de 80 ans, et blessé sa petite-fille syrienne Alaa al-Qassim, selon l’Agence nationale d’information (Ani, officielle) et l’AFP. Nous avions rapporté ce bombardement plus tôt dans la journée, mais son bilan n’était pas encore établi.

Toujours selon l’Ani, Alaa al-Qassim été transférée à l'hôpital gouvernemental de Marjayoun pour y être soignée.

Le correspondant de la chaîne du Hezbollah Al-Manar, a également indiqué qu'un certain nombre d'enfants, qui sont les petits-enfants du citoyen tué, se trouvaient dans la maison lors du raid et ont survécu.

Le Qatar publiera les détails de l'accord de libération des otages mardi, selon une source impliquée dans les négociations citée par le Haaretz.

Selon cette source, l'accord de libération des otages est "sur le point d'être conclu".

L'armée israélienne a déclaré avoir attaqué des "escadrons" de combattants au Liban qui tiraient des missiles antichars près de la frontière avec Israël, ainsi que plusieurs cibles du Hezbollah, selon Haaretz.

Un tir de mortier aurait également été tirée sur un poste de l'armée israélienne depuis le Liban, toujours selon le Haaretz.

L'artillerie israélienne a bombardé un poste de l'armée libanaise à Wazzani (district de Hasbaya), causant d'importants dégâts, a confirmé une source sécuitaire à L'Orient-Le Jour.

Aucune victime n'a été signalée. La source a ajouté que l'armée préparait une déclaration concernant l'incident.

500 patients à l'abri dans l'hôpital indonésien de Gaza doivent encore être évacués vers l'hôpital Nasser de Khan Younès, a déclaré la nuit dernière le porte-parole du ministère de la Santé du Hamas, Ashraf al-Qidreh.

Situé au nord de la ville de Gaza, l'hôpital indonésien a été visé il y a plus de 24h par une frappe israélienne. Une centaine de patients a déjà pu être évacuée, a rapporté le porte-parole, cité par l'AFP.

Le Hezbollah a annoncé qu'il avait ciblé à 9h50 ce matin le site israélien de Hadab al-Bustan "avec des armes appropriées", précisé avoir occasionné des dégâts.

Nouveaux bombardements israéliens au Liban-Sud

Israël a visé le sud de la localité de Khiam avec un missile guidé de longue portée, ainsi que deux maisons vides dans celle de Kfarkila, selon le correspondant d'al-Manar. Dans le même temps, l'agence de presse nationale (Ani, officielle) a rapporté que les deux mêmes localités, situées dans le district de Marjeyoun, près de la frontière entre le Liban-Sud et Israël, étaient bombardées par l'artillerie israélienne. L’Ani a ajouté que des raids étaient menés sur des maisons habitées dans ces zones.

Toujours pendant la matinée, l’Ani et le "New Arab", un site d'information panarabe, ont rapporté que la périphérie de Rab al-Thalathine (également à Marjeyoun) était aussi ciblée par des tirs de l’artillerie israélienne.

La chaîne pro-Hezbollah al-Mayadeen a, elle, affirmé que l'artillerie israélienne avait visé les environs d'Aïta al-Chaab et de Rmeich (district de Bint Jbeil), tandis que le correspondant d'al-Manar a rapporté que des avions de guerre israéliens avaient bombardé la périphérie de ces mêmes villes.

Le correspondant d'Al-Manar a également déclaré que les hauteurs de la ville de Halta (district de Hasbaya) ont été bombardées par des avions israéliens, une information également relayée par l’Ani.

On fait le point sur ce que les termes de l'accord "trêve à Gaza contre otages du Hamas" pourraient être :

- Deux sources proches du dossier ont indiqué mardi à l'AFP que les pourparlers portaient sur un accord portant sur la libération de "50 à 100" otages en échange de la libération de 300 prisonniers palestiniens en Israël, dont des femmes et des enfants.

- Le transfert se ferait par étape à raison de "dix" otages israéliens contre « trente » prisonniers palestiniens par jour, comprendrait l'entrée de nourriture, d'aide médicale et de carburant, et surtout une "trêve humanitaire de cinq jours renouvelable".

- Mais Israël insiste sur le "regroupement familial" - ce qui signifie que si un civil était libéré, son partenaire le serait également, même s'il était soldat - ce que le Hamas, opposé à la libération de militaires, refuse pour le moment, selon ces deux sources.

L’armée israélienne a délcaré avoir « encerclé » la zone de Jabaliya pendant la nuit, dans la bande de Gaza, a rapporté le Haaretz il y a une demi-heure.

L’armée israélienne a déclaré ce mardi que son aviation a attaqué environ 250 cibles dans la bande de Gaza au cours de la journée de lundi, rapporte le Haaretz.

L'armée israélienne a précisé qu’un de ses hélicoptère de combat avait notamment attaqué une position de lancement de roquettes qui avait tiré la veille sur le Gush Dan, le nom de la zone métropolitaine de Tel Aviv.

Le Hezbollah a annoncé, ce mardi matin, avoir lancé une attaque, à 06h40, contre la ville de Metoula, dans le nord d'israël, où sont stationnés des soldats israéliens. Le parti précise avoir procédé à cette attaque avec "des armes appropriées" et qu'une maison a été "directement touchée".

Le Hezbollah précise que cette attaque est une réponse aux frappes israéliennes contre des habitations au Liban-Sud. Lundi, des frappes israéliennes ont notamment touché des maisons à Khiam et Taybeh, dans le caza de Marjeyoun au Liban-Sud.

Dans ce contexte d'accélération des pourparlers sur la question des otages et de la trêve, nous vous proposons un article sur la doctrine Hannibal, cette stratégie militaire de l’armée israélienne qui consiste à empêcher le risque de prise d’otage, même au prix de la mort des captifs. Révoquée en 2016, des doutes existent quant à son usage actuel dans la guerre à Gaza. Clara Hage a fait le point

Avant de commencer votre journée, nous vous invitons à découvrir notre récapitulatif de l'essentiel de ce qu'il faut savoir ce matin. 

Et il semblerait que les pourparlers autour d'un accord sur une trêve contre la libération d'otages retenus par le Hamas s'accélèrent. Mardi, le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a annoncé que le mouvement s'approche « de la conclusion d'un accord de trêve » dans la bande de Gaza.  « Le mouvement (Hamas, ndlr) a livré sa réponse aux frères du Qatar et aux médiateurs. Nous nous approchons de la conclusion d'un accord de trêve », a dit M. Haniyeh, cité dans un bref message sur le compte Telegram du mouvement palestinien. 

Voici ce qu'il faut savoir pour commencer cette journée : 

Lundi, l’émissaire du président Joe Biden pour le Liban, Amos Hochstein, s’est rendu à Tel-Aviv pour discuter des moyens d’empêcher que le conflit ne s’étende au-delà de la région frontalière entre les deux pays, a indiqué un responsable américain, selon Reuters. Plus de détails ici

Bonjour,

Nous vous retrouvons, ce matin, pour une nouvelle journée de couverture en direct et en continu des événements liés à l'actualité de la guerre entre le Hamas et Israël.