Gaza confrontée à une "famine généralisée" et une nouvelle panne totale des télécoms : Jour 41 de la guerre Israël - Hamas

Nous vous remercions d'avoir suivi notre couverture en direct de la guerre entre le Hamas et Israël. Nous poursuivrons notre couverture du conflit dès demain matin.

Ismaïl Haniyé, le chef du bureau politique du Hamas, a dénoncé jeudi « les crimes de guerre et de nettoyage ethnique » perpétrés par Israël à Gaza et en Cisjordanie occupée, dans une allocution retransmise sur la chaîne Telegram du parti islamiste.

Il a appelé à « obliger (Israël) à cesser les hostilités, ouvrir les points de passage, faire parvenir rapidement l'aide à Gaza, mettre un terme définitif au blocus, et accorder au peuple palestinien le droit d’ériger un Etat indépendant avec Jérusalem pour capitale »

M. Haniyé a par ailleurs dénoncé la « guerre contre les hôpitaux à Gaza (qui) va à l’encontre de toutes les valeurs humaines ». Selon lui, l’Etat hébreu a entrepris « une attaque sauvage sur l’hôpital al-Chifa, en se basant sur des mensonges qu’il cherche à promouvoir ».

Il a par ailleurs appelé à mettre en œuvre les décisions du sommet de Riyad, samedi dernier, notamment en ce qui concerne « la cessation des hostilités et la fin du siège de Gaza ». Il a en outre dénoncé le « refus » d’Israël d’appliquer la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU mercredi.

Le Conseil de sécurité a voté par 12 voix pour une résolution qui « appelle à des pauses et couloirs humanitaires étendus et urgents pendant un nombre de jours suffisant », en vue d’apporter une aide humanitaire aux civils pris au piège dans l’enclave palestinienne.

L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir découvert, près de l'hôpital al-Chifa de Gaza, le corps d'une otage enlevée par le mouvement islamiste palestinien Hamas lors de l'attaque du 7 octobre en Israël.

Le corps de cette femme, enlevée dans le kibboutz de Beeri, "a été extrait par les troupes de l'armée israélienne d'une structure adjacente à l'hôpital al-Chifa dans la bande de Gaza et a été transféré en territoire israélien", a précisé un communiqué de l'armée, citée par l'AFP.

Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, les médias israéliens s’intéressent de plus en plus à al-Radwan, l’unité de forces spéciales du Hezbollah.

Que sait-on sur cette unité d'élite du parti ? Notre journaliste Zeina Antonios fait le point en vidéo ici :

Le ministre libanais sortant de l'Environnement, Nasser Yassine, a affirmé jeudi que « 774 hectares de terres, dont 296 hectares de forêts » ont brûlé cet été avec la hausse des températures, avant que l'armée israélienne ne commence à lancer, depuis le 8 octobre, des bombes au phosphore au Liban-Sud, responsables de nombreux feux de forêt, selon des propos rapportés par l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

L'usage du phosphore par Israël a brûlé 460 hectares de forêts et de vergers, « ce qui constitue 37 % des espaces victimes de feux en 2023 », a ajouté le ministre.

(Une bombe au phosphore lancée par Israël au Liban-Sud, le 12 novembre 2023. Photo Reuters)

La Jordanie ne signera pas un accord d'échange d'énergie et d'eau avec Israël, qui devait être signé le mois dernier, a déclaré le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, à la chaîne Al-Jazeera.

"Nous avons eu un dialogue régional sur des projets régionaux. Je pense que tout cela... la guerre a prouvé qu'il n'aura pas lieu", a-t-il ajouté.

En sus de son aide officielle, le Pentagone fournirait discrètement des armes supplémentaires à l'armée israélienne. Pour plus d'informations, c'est ici.

(Des militaires israéliens à bord d'un tank près de la frontière avec la bande de Gaza, le 16 novembre 2023. Photo JACK GUEZ/AFP)

La branche armée du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, a revendiqué jeudi l'attaque menée par trois assaillants sur un barrage séparant Jérusalem de la Cisjordanie occupée dans laquelle au moins un soldat israélien est mort.

Cette attaque a été menée "pour venger le sang des martyrs de Gaza", précise le communiqué signé "Brigades Qassam-Cisjordanie", au 41e jour de la guerre qui oppose Israël au Hamas dans la bande de Gaza, rapporte l'AFP. 

La cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna "a mis en garde jeudi avec fermeté" son homologue iranien Hossein Amir-Abdollahian "contre toute escalade ou extension du conflit" israélo-palestinien notamment au Liban, a annoncé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

"Entretien aujourd'hui avec mon homologue iranien en forme de mise en garde : l'extension du conflit en cours à Gaza ne profiterait à personne, et l'Iran aurait une lourde responsabilité", a déclaré Catherine Colonna dans un message sur X (anciennement Twitter) parallèlement à la publication du communiqué du Quai d'Orsay.

Le Hezbollah a annoncé la mort d'un second combattant du parti, Haïdar Ali Noun, originaire de Ram (Békaa). Comme d’habitude le Hezbollah n’a pas précisé la date et le lieu du décès. Cela porte à 76 le nombre de morts du Hezbollah depuis le début des accrochages au Liban-Sud, selon notre décompte.

Le Hezbollah a annoncé la mort de l’un de ses combattants, Mahdi Ali Nassereddine, originaire de Hermel (Békaa). Comme à son habitude, le parti n’a précisé ni la date ni le lieu du décès. Cela porte à 75 le nombre de morts du Hezbollah depuis le début des combats au Liban-Sud, selon notre décompte.

Un soldat israélien a succombé à ses blessures après une attaque à l'arme automatique jeudi matin en Cisjordanie, a annoncé l'armée israélienne dans un communiqué, citée par l'AFP.

Avraham Fetena, 20 ans, avait été blessé grièvement par balles dans une fusillade près d'un barrage militaire entre la Cisjordanie et Jérusalem, selon la police israélienne qui a précisé que les trois assaillants palestiniens avaient été abattus.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a averti jeudi que la bande de Gaza était confrontée à une "famine généralisée", la quasi-totalité de la population ayant désespérément besoin d'une aide alimentaire, rapporte Reuters.

"Les approvisionnements en eau et en nourriture sont pratiquement inexistants à Gaza et seule une fraction de ce qui est nécessaire arrive par les frontières", a déclaré Cindy McCain, directrice exécutive du PAM, dans un communiqué. "Avec l'hiver qui approche à grands pas, les abris insalubres et surpeuplés, et le manque d'eau potable, les civils sont confrontés à la possibilité immédiate de mourir de faim”, ajoute-t-elle

Les États-Unis se disent convaincus, d'après leurs renseignements, que le Hamas a utilisé l'hôpital al-Chifa de Gaza comme centre de commandement et peut-être comme lieu de stockage, a déclaré jeudi le porte-parole de la Maison-Blanche, John Kirby, cité par Reuters.

Le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a affirmé jeudi que les communications étaient à nouveau "totalement coupées" avec la bande de Gaza, lors d'un point de presse à Genève.

"Gaza souffre à nouveau d'une panne totale de communications, et (...) c'est parce qu'il n'y a pas de carburant", a déclaré Philippe Lazzarini à la presse juste après avoir informé les pays membres de l'ONU de vive voix de la situation à Gaza .

Le Hezbollah a annoncé dans un communiqué avoir pris pour cible à 16h05 la position israélienne de Jabal al-Alam avec des “missiles guidés” et dit avoir causé des "pertes directes".

URGENT : Le Croissant-Rouge palestinien a fait état jeudi après-midi une "violente attaque" de chars israéliens qui "assiègent" l'hôpital Ahli Arab de la ville de Gaza, alors que l'armée israélienne resserre depuis plusieurs jours son étau sur la ville et plus particulièrement ses hôpitaux.

"Les équipes de secours sont incapables de bouger et donc de se rendre auprès des blessés", ajoute le Croissant-Rouge qui gère cet hôpital. Jeudi également, le ministère de la Santé du Hamas a affirmé que l'armée israélienne avait frappé plusieurs services de l'hôpital al-Chifa, également dans Gaza-Ville, l'armée israélienne confirmant en "fouiller chaque étage, bâtiment après bâtiment". 

Un cadre du Hamas au Liban, Oussama Hamdane, a démenti des informations rapportées mercredi par l'agence Reuters sur la récente rencontre entre le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, et le chef de la branche politique du mouvement islamiste, Ismaïl Haniyé, à Téhéran.

« Ce qui a été rapporté n'est que mensonges et calomnies. L'agence n'a donné aucune information et s'est contentée de diffuser un mensonge facile », a affirmé M. Hamdane.

Selon Reuters, trois hauts responsables sous couvert d'anonymat ont rapporté que l'Iran avait fait valoir auprès de Hamas, début novembre, que ce mouvement ne l'avait pas tenu au courant de l'attaque du 7 octobre et que la République islamique ne participerait pas à la guerre. Ces informations proviendraient d'une rencontre entre MM. Khamenei et Haniyé à Téhéran.

(Oussama Hamdane, cadre du Hamas au Liban. Capture d'écran/YouTube)

Des raids aériens ont été menés par l’armée israélienne contre la localité de Mjaydiyé (caza de Hasbaya), selon des habitants de la région de Ouazzani cités par notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah. La chaîne du Hezbollah, Al-Manar, rapporte également ces raids aériens sur sa chaîne Telegram. Des « raids israéliens violents » ont par ailleurs été menés à Labouné dans la région de Naqoura, selon l’Agence nationale d’information (ANI, officielle).

"Plusieurs de nos écoles (à Gaza) sont utilisées à des fins militaires", a déclaré le chef de l'UNRWA, selon Reuters. Il a aussi indiqué que “des chars israéliens sont présents dans les écoles” de l’agence onusienne.

Tous les services de télécommunications dans la bande de Gaza ont été interrompus car toutes les sources d'énergie qui alimentaient le réseau ont été épuisées, ont déclaré jeudi les principales sociétés de télécommunications de Gaza, Paltel et Jawwal, dans un communiqué, cité par Reuters.

L'ONG Human Rights Watch a déclaré qu'Israël n'a pas réussi jusqu'à présent à présenter des preuves qui justifieraient que l'hôpital al-Chifa perde son statut de site protégé, rapporte l'agence Reuters. Par ailleurs, un responsable de l'armée israélienne a indiqué dans un communiqué que des images relatives aux otages capturés lors des attaques du Hamas, le 7 octobre dernier, ont été retrouvées sur des ordinateurs découverts lors du raid sur le plus grand hôpital de Gaza, rapporte l'AFP. Selon le communiqué, les images ont été trouvées sur des équipements qui, selon l'armée, "appartiennent au Hamas".

Le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, a déclaré dans un message sur X que plusieurs roquettes tirées depuis le Liban vers Israël avaient été détectées et étaient tombées dans une zone inhabitée, à 15h50.

"Par ailleurs, des terroristes ont lancé un missile antichar sur un poste de l'armée dans la région de Dobb. Il n'y a pas de victimes", a également déclaré Hagari, ajoutant qu'Israël tirait actuellement le Liban avec son artillerie.

Les États-Unis ont exprimé leur profonde inquiétude après que des médecins jordaniens ont été blessés par des tirs d'obus près de leur hôpital de campagne à Gaza, rapporte l'agence Reuters. Le ministère jordanien des Affaires étrangères a déclaré que sept membres du personnel de son hôpital de campagne dans le nord de la bande de Gaza avaient été blessés par des tirs d'obus israéliens.

Le Hezbollah a annoncé dans un communiqué qu'il avait ciblé avec succès, à 14h25 puis 14h50, deux brigades de soldats israéliens dans la localité sraélienne de Shtula et une position israélienne faisant face au village de Yaroun, à la frontière sud du Liban.

Les combattants du parti chiite ont ensuite revendiqué une troisième attaque ciblant une position israélienne à 14h25, cette fois sur le site de Hermon. 

Dse hauts fonctionnaires américains estiment qu'Israël risque d'ouvrir un nouveau front dans la guerre qu'il mène actuellement, cette fois en Cisjordanie, a rapporté le Haaretz.

Des responsables de l'administration Biden ont récemment déclaré à de hauts responsables israéliens que la situation en Cisjordanie était sur le point d'exploser et que l'Autorité palestinienne pourrait perdre le contrôle des principales villes palestiniennes de la région.

Selon Reuters, l'armée de l'air israélienne a largué des tracts dans la nuit de jeudi à vendredi dans les quartiers est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, demandant à la population d'évacuer vers des abris pour leur propre sécurité, suggérant ainsi l'imminence d'opérations militaires dans la région.

Khan Younès est situé dans la partie sud de la bande de Gaza. Des dizaines de milliers de déplacés qui ont fui le nord y ont déjà trouvé refuge, surpeuplant la région dans un contexte de pénurie de nourriture et d’eau. 

La France a condamné jeudi les violences commises par les colons israéliens en Cisjordanie, les qualifiant de "politique de terreur" visant à déplacer les Palestiniens et exhortant les autorités israéliennes à protéger les Palestiniens de ces violences, rapporte l'agence Reuters.

S'adressant aux journalistes, Anne-Claire Legendre, porte-parole de la diplomatie française, a également déclaré qu'environ la moitié des 100 tonnes d'aide envoyées par la France à Gaza étaient entrées dans l'enclave. Elle a ajouté qu'il n'appartenait pas à Israël de décider de la future gouvernance de Gaza, qui, selon elle, devrait faire partie d'un futur État palestinien.

L'ANC au pouvoir en Afrique du Sud a déclaré jeudi qu'il soutiendrait une motion parlementaire examinée dans la journée et visant à fermer l'ambassade d'Israël à Pretoria pour protester contre la guerre à Gaza. Plus de détails aussi.

Au moins cinq obus d'artillerie sont tombés sur la périphérie de Aïta el-Chaab (district de Bint Jbeil), a déclaré une source sécuritaire à notre correspondant au Liban-Sud Mountasser Abdallah.

La même source a ajouté que le bombardement qui a visé la périphérie de Kfarchouba (district de Hasbaya) plus tôt dans la journée a été effectué avec des bombes au phosphore. Trois obus au phosphore ont été tirés selon elle.

Des habitants des régions de Halta et de Wazzani indiquent avoir vu des munitions au phosphore blanc exploser en l'air.

Ce n'est pas la première fois qu'Israël utilise le phosphore blanc, aussi bien au Liban qu'à Gaza. L'ONU a estimé que cette pratique pouvait constituer un "crime de guerre".

Le Hezbollah revendique deux nouvelles attaques, menées respectivement sur la caserne israélienne de Yiftah et la localité de Metoula, dans le nord d'Israël. Le parti chiite affirme avoir effectué ces attaques respectivement à 12h15 et 13h15, avec "des armes adéquates" et avoir causé des "dégâts directs".

Par ailleurs, la périphérie de la localité de Kfarchouba (caza de Hasbaya) a été bombardée, indiquent des habitants à notre correspondant dans la région Mountasser Abdallah.

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a exhorté jeudi Israël à "ne pas se laisser consumer par la rage" dans la guerre menée depuis le 7 octobre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.

"Je comprends vos craintes et votre douleur. Je comprends votre rage. Mais permettez-moi de vous demander de ne pas vous laisser consumer par la rage", a déclaré le diplomate lors d'une visite dans un kibboutz du sud d'Israël ravagé par les attaques du 7 octobre. Il a également appelé à la "libération immédiate et inconditionnelle" des personnes prises en otages ce jour-là.

Trois obus israéliens sont tombés dans les environs de la localité de Taybé (district de Marjeyoun) non loin des habitations, déclarent des résidents de cette ville à notre correspondant au Liban-Sud Mountasser Abdallah.

Les résidents indiquent en outre à L’Orient-Le Jour que les périphéries de Khiam, Kfarkila et Odaissé avaient été bombardées. Des obus sont également tombés près du centre de détention de Khiam.

Les habitants ont par ailleurs déclaré avoir vu deux missiles intercepteurs exploser au-dessus du ciel des plaines de Khiam et de Wazzani. Ils ajoutent avoir vu un missile exploser dans une tour de transmission dans la ville israélienne de Metoula.

Plus de quarante jours après le début du conflit opposant le Hamas à Israël, les images témoignent d'une vie quotidienne qui continue sous les bombes, dans Gaza assiégée. En voici quelques-unes réunies pour montrer Gaza, un quotidien sous les bombes. 

Le Hezbollah revendique l'attaque menée ce midi sur le kibboutz de Misgav Am, dans le nord d'Israël. Dans un communiqué, le parti chiite affirme avoir touché la zone "avec l'armement adéquat" et avoir causé des "pertes directes".

L'armée israélienne avait déclaré un peu plus tôt que des missiles antichar avaient été tirés depuis le Liban vers Misgav Am.

Le parti chiite revendique également une attaque menée vers 12h15 sur le site israélien de Bayad Blida avec "l'armement adéquat", causant des "pertes directes".

Deux grandes banderoles du porte-parole militaire des Brigades Ezzedine al-Qassam à Gaza, Abou Obeida, ont été placées à Saïda hier soir, selon notre correspondant dans le sud Mountasser Abdallah. Elles ont été placées à l'intersection de la place Elia.

Sur les banderoles, on peut lire "Gaza est un cimetière d'envahisseurs" (en arabe et en hébreu) et "Dieu nous en préserve".

Yusr, une femme qui mangeait un sandwich à côté des banderoles, a déclaré à L'Orient-Le Jour qu'elle aimerait pouvoir livrer ce sandwich à un enfant de Gaza. Elle a également signé les banderoles au nom de la "jeunesse résistante de Saïda".

(Photo Mountasser Abdallah)

Les développements au Liban-Sud lors de la dernière heure :

Les environs de Odaissé, Rab el-Thalathine (caza de Marjeyoun) et Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil) ont été bombardés par l'armée israélienne, indiquent des sources sécuritaires à notre correspondant dans la région Mountasser Abdallah.

De plus, l'État hébreu a ratissé ces zones en utilisant des mitrailleuses moyennes.

Des sources sécuritaires indiquent également à notre correspondant que six obus sont tombés dans les environs de la localité de Kfarkila (caza de Marjeyoun), Ramiyé et Bayt Lif (caza de Bint Jbeil), et que trois autres obus ont visé les environs de Blida (Marjeyoun).

Parallèlement, le site israélien de Marj a été attaqué, selon le correspondant d'al-Manar. L'armée israélienne a également déclaré que des missiles antichar avaient été tirés depuis le Liban vers le kibboutz de Misgav Am, dans le nord d'Israël, selon le Haaretz.

Plus tôt, le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, a indiqué sur X que des avions israéliens avaient mené une attaque contre des cibles du Hezbollah sur le territoire libanais, y compris plusieurs positions militaires exploitées par le parti chiite.

M. Hagari a ajouté que l'armée israélienne a attaqué "un terroriste opérant sur le territoire libanais".

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Des responsables politiques thaïlandais ont affirmé avoir reçu des garanties du Hamas que tous les ressortissants de ce pays qu’il détient en otage depuis le début de sa guerre contre Israël seront libérés si les négociations en cours débouchent sur une trêve à Gaza, a rapporté Reuters.

Selon le ministère de ce pays, 25 Thaïlandais sont inclus dans le total de 240 otages que le Hamas détient à Gaza.

Une négociation qatarie pour la libération de 50 otages civils à Gaza contre un cessez-le-feu de trois jours a récemment été acceptée par le Hamas mais pas encore par Israël.

Les trois hommes qui ont attaqué jeudi matin un barrage de sécurité reliant Jérusalem à la Cisjordanie occupée, faisant quatre blessés par balles, ont été abattus, a indiqué la police israélienne citée par l'AFP.

"Les trois assaillants de ce matin sont morts", a indiqué un porte-parole de la police. Les services de secours israéliens ont fait état de leur côté de "quatre blessés par balles dont un homme d'environ 20 ans dans un état très grave" dans un communiqué. Deux autres personnes ont été légèrement blessées. Tous ces blessés étaient membres des services de sécurité.

Dans le sillage d’une réunion à Beyrouth avec l'ambassadeur du Qatar, le ministre intérimaire des Affaires étrangères libanais Abdallah Bou Habib, a déclaré que "la décision du Conseil de sécurité de l'ONU d'instaurer une trêve humanitaire temporaire est une étape nécessaire, mais insuffisante", selon notre correspondant au Grand Sérail Hoda Chédid.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté hier une résolution appelant à des pauses et couloirs humanitaires urgents et prolongés à Gaza.

Abdallah Bou Habib a ajouté que "le monde" était aujourd’hui appelé  "à mettre fin au mépris d'Israël pour le droit humanitaire international en attaquant les hôpitaux de Gaza (...) les équipes médicales, les patients, les nouveau-nés, et en mettant leur vie en danger."

URGENT : L'armée israélienne dit avoir pris le "contrôle opérationnel" du port de Gaza, rapporte l'AFP.

L'ambassadeur palestinien à l'ONU appelle les pays à "se réveiller" face au "génocide d'Israël", rapporte l'AFP.

De son côté, l'ambassadeur israélien à l'ONU a affirmé que le droit international n'est pas "un pacte suicidaire".

 "Les combattants des Brigades al Qods sont toujours engagés dans de violents combats à proximité du complexe hospitalier Al-Chifa", selon un communiqué de la branche armée du Hamas sur Telegram. « Nos combattants confirment avoir provoqué des pertes parmi les forces ennemies », précise le communiqué.

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme a "sonné l'alarme la plus forte possible" jeudi sur la situation "potentiellement explosive" en Cisjordanie occupée, rapporte l'AFP.

"Je suis profondément préoccupé par l'intensification de la violence et la grave discrimination contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est. À mon avis, cela crée une situation potentiellement explosive", a déclaré Volker Türk, lors d'un briefing des pays membres sur son récent voyage au Proche-Orient.

Dans le caza de Marjeyoun au Liban-Sud, des bombardements israéliens ont visé dans la matinée les environs de Ras al-Daher, à l'ouest de la localité Meis el-Jabal, ainsi que la périphérie de celle de Mhaybib, avec des obus d'artillerie, ont indiqué des habitants à notre correspondant dans le sud, Mountasser Abdallah.

Simultanément, le correspondant de la chaîne du Hezbollah al-Manar a rapporté que le site israélien d'al-Assi avait été pris pour cible.

L'armée israélienne annonce la mort de deux nouveaux soldats dans les combats dans la bande de Gaza, portant à 50 le total de ses militaires tués dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec le Hamas qui le contrôle, rapporte l'AFP.

En image : Des déplacés Palestiniens arrivent dans une zone de sécurité au sud de Gaza-ville, après avoir fui leur foyer suite aux frappes israéliennes, le 12 novembre 2023. (Photo Mahmud HAMS / AFP)

La police israélienne annonce avoir "neutralisé" un assaillant après une "fusillade" près d'un barrage de sécurité reliant Jérusalem à la Cisjordanie occupée, les secours israéliens faisant état de "cinq blessés" dont "un dans un état critique", rapporte l'AFP.

Un journaliste de l'AFP sur place a entendu des rafales nourries de tirs à l'arme automatique au niveau de ce check-point.

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La nuit dernière a été relativement calme au Liban-Sud.

Cependant, vers minuit, des avions de guerre israéliens ont bombardé Labouné (district de Tyr), indiquent des sources sécuritaires à notre correspondant dans la région Mountasser Abdallah.

Vers 1h du matin, deux frappes aériennes ont visé les abords de Houla.

Un drone israélien a par ailleurs frappé Wadi el-Bayad, localité située entre Houla et Tallousé (district de Marjeyoun), avec deux missiles.

Entre 1h et 2h du matin, six obus d'artillerie sont tombés sur la région d'el-Hamames, située à l'extrémité sud de Khiam. Des tirs d'artillerie ont également visé Jabal Blat et les environs de Ramiyé (district de Bint Jbeil).

Enfin, vers 8h du matin, quelques obus ont touché Aïta el-Chaab, Ramiyé et Beit Lif, ont indiqué des habitants à notre correspondant.

L'Islamische Zentrum Hamburg (Centre islamique de Hambourg) est soupçonné par le ministère allemand de l’Intérieur « d’agir contre l’ordre Constitutionnel » et de soutenir le Hezbollah, selon Reuters citant ce ministère.

Le centre a été fondé dans les années 1950 par des immigrants iraniens et abrite une des plus anciennes mosquées d’Allemagne et d’Europe, la Blaue Moschee (ou Mosquée bleue).

Selon le média en ligne ASB Zeintung, le centre fait partie d’une série de lieux investis ce matin dans le cadre d’une vaste opération lancée par la police allemande.

Selon le ministère de l'Intérieur allemand, des perquisitions ont été menées dans sept régions d'Allemagne, rapporte l'AFP.

Photo AFP

Le président israélien Isaac Herzog a déclaré qu'Israël "ne pouvait pas laisser un vide" à Gaza et que l'État hébreu devrait y maintenir une force importante dans un avenir proche afin d'empêcher le Hamas de réapparaître dans l'enclave palestinienne, a rapporté le Financial Times jeudi cité par Reuters.

"Si nous nous retirons, qui prendra la relève ? Nous ne pouvons pas laisser un vide. Nous devons réfléchir à ce que sera le mécanisme ; il y a beaucoup d'idées qui sont lancées", a déclaré M. Herzog dans un entretien avec le FT. "Mais personne ne voudra transformer cet endroit, Gaza, en une base terroriste à nouveau", a-t-il ajouté.

L'armée israélienne a attaqué, dans la nuit de mercredi à jeudi, la maison du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, dans le camp de réfugiés d'Al-Chati, au nord de Gaza, rapporte Haaretz. Selon le communiqué de l'armée, la maison, qui était inhabitée, servait de base et de lieu de réunion pour les hauts responsables du Hamas.

Les forces israéliennes opérant dans le camp de réfugiés ont également localisé et détruit un stock d'armes appartenant à la "force navale du Hamas". Les forces ont également attaqué le personnel du Hamas et trouvé d'autres armes, notamment des ceintures explosives et des grenades de type RPG.

Et puis, vous avez certainement vu passer sur les réseaux sociaux, ou entendu lors d'un dîner, des analyses estimant que si Israël bombarde la bande de Gaza, c'est dans le but de s’emparer d’un champ gazier offshore. Amélie Zaccour vous explique pourquoi cette théorie ne tient pas la route

Et pour commencer la journée, voici quelques conseils de lecture. D'abord, cet éclairage de Mounir Rabih : Hezbollah-Israël : et maintenant, on va où ?

Par ailleurs, la police japonaise a arrêté un homme jeudi après qu'une voiture a percuté une barrière à proximité de l'ambassade israélienne à Tokyo, et un policier a été blessé dans l'incident, ont rapporté plusieurs médias locaux. Plus d'informations ici

Et bien sûr, vous pouvez trouver notre récapitulatif complet ici

Sur la question des otages du Hamas : Alors que des pourparlers se tiennent sous médiation du Qatar, pour la libération des otages, Joe Biden s'est dit "relativement optimiste". "Je ne veux pas m'avancer car je ne sais pas ce qui s'est passé au cours des quatre dernières heures, mais nous avons bénéficié d'une grande coopération de la part des Qataris", a-t-il dit. Dans un tweet en hébreu, publié dans la nuit de mercredi à jeudi, Emmanuel Macron a indiqué que la France mettait "tout son poids" pour libérer les otages. Plus de détails ici

Sortant du silence pour la première fois depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé mercredi soir à des "pauses et des couloirs humanitaires" dans la bande de Gaza. Ce texte, qui a recueilli 12 voix pour et 3 abstentions (Etats-Unis, Royaume-Uni, Russie), est aussi la première résolution adoptée par le Conseil depuis fin 2016 sur le dossier israélo-palestinien. Plus de détails ici

Voici les quelques points à avoir en tête avant de commencer la journée : 

L'armée israélienne poursuit jeudi matin son opération dans le principal hôpital de Gaza, un site où s'entassent des milliers de civils suscitant de vives inquiétudes et critiques. "Ce soir, nous menons une opération ciblée dans l'hôpital al-Chifa. Nous continuons d'aller de l'avant", a déclaré tard mercredi soir le major général Yaron Finkelman sur la chaîne Telegram de l'armée. L'armée israélienne a confirmé tôt jeudi à l'AFP que ses "soldats" étaient toujours déployés dans cet hôpital, le plus important de Gaza où se trouvent, selon l'ONU, environ 2.300 personnes (patients, soignants, déplacés). "Des bulldozers israéliens ont détruit certaines parties de l'entrée sud" de l'hôpital, a annoncé le ministère de la Santé de l'administration du Hamas dans un bref communiqué en arabe.
Israël accuse le Hamas d'utiliser l'hôpital al-Chifa comme base militaire, le site représentant un objectif majeur dans sa guerre contre le mouvement palestinien qui rejette les accusations israéliennes.

Bonjour,

Nous nous retrouvons, ce jeudi matin, pour le 41e jour de la guerre entre Israël et le Hamas. Merci d'être avec nous.