L'armée israélienne a pris le contrôle de la partie supérieure du nord de Gaza, selon Gallant : Jour 39 de la guerre Hamas-Israël

Nous vous remercions de nous avoir accompagnés, tout au long de cette journée. Nous allons maintenant suspendre la couverture en direct des événements pour la reprendre demain matin.

Dans une déclaration faite devant des responsables israéliens, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a une nouvelle fois menacé le Hezbollah à l'issue d'une nouvelle journée d'incidents à la frontière entre le Liban et Israël.

« Sur le front nord (d'Israël), il y a actuellement des échanges de coups sévères. Nous menons des frappes contre le Hezbollah, mais ma directive à l'armée israélienne est de se préparer à tout scénario. Je suggère au Hezbollah de ne pas tester Israël ; il commettrait l'erreur de sa vie », a-t-il mis en garde.

« Notre premier objectif est la victoire absolue sur le Hamas dans le sud et le retour de nos otages. Deuxièmement, il faut s'assurer que le Hamas, ou toute autre organisation similaire, ne reviendra pas le jour suivant ; nous nous en assurerons également. Troisièmement, nous devons nous occuper du front nord » , a-t-il encore déclaré. 

Israël affirme gagner du terrain, le Liban publie son premier bilan des victimes du conflit : ce qu'il fallait savoir ce soir.

Le gouvernement du Belize a suspendu ses relations diplomatiques avec Israël mardi, rapporte Reuters. Dans un communiqué, le gouvernement dénonce "les bombardements incessants et aveugles à Gaza".

Le ministre de la défense, Yoav Gallant, a déclaré que l'armée israélienne avait pris le contrôle de la partie supérieure et centrale du nord de la bande de Gaza et que le Hamas ne contrôlait plus cette zone, selon le Haaretz.

Le Hamas et le groupe palestinien Jihad islamique utilisent "un centre de commandement et de contrôle depuis l'hôpital al-Chifa" à Gaza, a affirmé John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, rapporte l’AFP.

Il a assuré lors d'un entretien avec des journalistes que les États-Unis avaient pu le confirmer avec leurs propres sources de renseignement, et ajouté que le site de l'hôpital était utilisé pour stocker des armes.

Dans son premier bilan officiel publié depuis le début du conflit à Gaza, le ministère libanais de la Santé a rapporté que les combats ont fait 328 victimes jusqu'à lundi au Liban, dont 77 tuée.

Selon les chiffres, 38% des personnes prises en charge ont subi des « chocs », 30% ont été blessées en raison d'« explosions » et 27% à cause d'« expositions à des substances chimiques toxiques ».

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Les États-Unis souhaitent que les patients des hôpitaux de Gaza puissent être évacués en toute sécurité et soutiendront une tierce partie indépendante pour mener ces évacuations, a déclaré mardi le porte-parole du département d'État américain, Matthew Miller, rapporte Reuters.

S'exprimant lors d'une conférence de presse, M. Miller a déclaré que Washington ne voulait pas voir de civils, "certainement pas des bébés en couveuse" et d'autres populations vulnérables prises entre deux feux. Il a ajouté que les États-Unis étaient en pourparlers avec des organisations humanitaires et des tiers au sujet d'une éventuelle évacuation.

Ce que dit la première vidéo de l’otage israélienne Elizabeth Tsurkov, enlevée en Irak. Un focus de Laure-Maïssa Farjallah, à lire ici.

De nouveaux bombardements israéliens ont visé ce soir Ras al-Naqoura, Labbouné et les abords de Taïr Harfa (caza de Tyr), selon l'Agence nationale d'information. Citant une source sécuritaire, notre correspondant dans le Sud Mountasser Abdallah a indiqué que les abords de Jibbein (caza de Tyr) et Aïta el-Chaab (Bint Jbeil) ont également été bombardés.

Le ministre libanais sortant des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib annonce avoir déposé une plainte auprès du Conseil de sécurité de l'ONU après que des journalistes ont été pris pour cible hier par l'armée israélienne dans le village de Yaroun, au Liban-Sud.

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Brett McGurk, le coordinateur de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, a entamé aujourd’hui une tournée qui démarre en Belgique – où il a prévu de se réunir avec les partenaires des États-Unis au sein de l’OTAN et de l’UE- et le fera passer par Israël, la Cisjordanie, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Qatar, Bahreïn, et la Jordanie, selon un communiqué de Washington. Les besoins d’Israël en matière de "sécurité", la protection des civils lors des opérations militaires et les efforts pour obtenir la libération des otages font partie des sujets devant être abordé avec les dirigeants israéliens.

En Cisjordanie, Brett McGurk discutera du "soutien" de l’administration Biden à l’Autorité palestinienne, ainsi que des "réformes" devant promouvoir une stabilité à long terme dans le territoire palestinien. Dans le Golfe, il abordera les "efforts" pour contenir le conflit entre Israël et le Hamas. Son passage à Doha comportera un volet consacré spécifiquement aux otages, notamment américains. 

Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, est profondément troublé par les "pertes dramatiques de vies humaines" dans plusieurs hôpitaux de la bande de Gaza, rapporte Reuters.

"Au nom de l'humanité, le Secrétaire général appelle à un cessez-le-feu humanitaire immédiat", a déclaré à la presse le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric.

Le gouvernement du Hamas a annoncé que 11.320 Palestiniens, dont 4.650 enfants et 3.145 femmes, ont été tués depuis le 7 octobre. 29.200 personnes ont en outre été blessées.

Le ministère de la Santé du Hamas assure de son côté que des dizaines de corps jonchent les rues du nord de la bande de Gaza et qu'il est impossible de les recenser car l'armée israélienne vise les ambulances et les soignants tentant de les approcher.

L'armée israélienne annonce avoir pris le contrôle des bâtiments gouvernementaux du Hamas dans la ville de Gaza, notamment le Parlement et des bâtiments du gouvernement et de la police, selon l'AFP.

Dans une autre annonce relayée par le Haaretz, un commandant de l'armée israélienne a affirmé que ses troupes avaient pris le contrôle du camp de réfugiés de Chati. Plus de détails ici.

Le président américain Joe Biden a affirmé être convaincu que les otages détenus par le Hamas seront libérés.

"Tenez bon, nous arrivons", a déclaré Joe Biden depuis la Maison Blanche, a rapporté Reuters. "Je me suis entretenu avec les personnes concernées tous les jours. Je crois que cela va se produire, mais je ne veux pas entrer dans les détails", a ajouté Joe Biden.

Le Hamas a effectué un tir de barrage sur Tel Aviv vers 17h, en représailles au  "massacres de civils perpétrés par le sionistes" dans la bande de Gaza, selon un communiqué publié par le mouvement sur sa chaîne Telegram.

Au même moment, le Haaretz a rapporté que les sirènes avaient retenti dans la ville côtière ainsi que dans le centre d’Israël, puis "qu’un Israélien de 20 ans a été grièvement blessé par des éclats d'obus lors d'un barrage de roquettes sur Tel-Aviv".

Le Hamas a enfin indiqué dans d’autres messages publiés sur Telegram en même temps que celui sur Tel Aviv, avoir pris pour cibles plusieurs positions et véhicules de l’armée israélienne dans différents de la bande de Gaza, plus précisément dans la zone de Gaza-ville.

Le commandant de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), le général Aroldo Lazaro Saenz, a rencontré le président du Parlement Nabih Berry, ainsi que le Premier ministre sortant Nagib Mikati. Il leur a fait part de sa « profonde inquiétude » concernant la situation au Liban-Sud et mis en garde contre « le risque d'une extension et d'une intensification des hostilités ».

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Des bombardements israéliens ont visé les abords des villages de Alma el-Chaab et Dhayra (caza de Tyr), rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). L'armée israélienne a également bombardé la périphérie de Beit Lif et Yater (Bint Jbeil), ajoute l'Ani.

Selon notre correspondant dans le Sud Mountasser Abdallah, six roquettes israéliennes sont tombées dans le village de Labbouné (Tyr) et trois autres dans les abords des villages de Chihine et Jebbayn, également à Tyr.

Oussama Hamdan, un haut responsable du Hamas, a assuré que le mouvement islamiste avait l’intention de continuer d’attaquer Israël, malgré les offensives et les bombardements de l’État hébreu de ces derniers jours.

"Nous disons à l'occupation que la bataille n'en est qu'à ses débuts", a déclaré M. Hamdan lors d'une conférence de presse.

Le responsable du Hamas a fait référence aux batailles qui se sont déroulées ces derniers jours autour des hôpitaux dans le nord de la bande de Gaza, et en particulier à la fosse commune signalée près de l'hôpital al-Chifa pour enterrer les patients décédés à l'intérieur de l'établissement.

"L'enterrement de 170 corps (selon le directeur de l'hôpital al-Chifa a évoqué un total de 179, Ndlr) dans (ces) fosses communes est une honte pour la communauté internationale", a déclaré Oussama Hamdan.

Le chef du parti de l’unité nationale et ministre du cabinet de guerre israélien, Benny Gantz, a déclaré que la guerre ne prendra pas fin « même si un cessez-le-feu est nécessaire » pour garantir la libération des otages israéliens pris par le Hamas, selon le Haaretz.

Le cabinet de guerre d'Israël a été formé cinq jours après le début de la guerre contre le Hamas qui a éclaté le 7 octobre

Médecins sans frontières (MSF) a affirmé que des balles ont été tirées sur l'un de ses trois locaux situés près de l'hôpital Al-Shifa, où des employés et leurs familles (plus de 100 personnes, dont 65 enfants) sont réfugiées.

« Ils ont manqué de nourriture la nuit dernière. Nous essayons de les évacuer depuis trois jours. Nous demandons à l'armée israélienne et au Hamas d'assurer un passage sécurisé pour leur permettre de quitter l'épicentre des combats intenses qui se déroulent actuellement dans la ville de Gaza », a ajouté MSF sur son compte X.

Le Mouvement du Jihad islamique en Palestine a affirmé dans un communiqué que "l'approche des négociations concernant les captifs" israéliens détenus à Gaza et les exigences israéliennes dans ces négociations pourrait le conduire à  "se retirer " des discussions et à conserver les otages qu'il détient jusqu'à ce qu'un accord plus favorable soit mis sur la table.

Les conditions des négociations sur la libération des environs 240 otages sont restées confidentielles jusqu'à présent.

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres « ne mérite pas » de diriger les Nations unies, a estimé mardi le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen.

« Guterres ne mérite pas d'être à la tête des Nations unies. Guterres n'a encouragé aucun processus de paix dans la région. (...) Je pense que Guterres, comme toutes les nations libres, devrait affirmer haut et fort: libérez Gaza du Hamas », a déclaré M. Cohen lors d'une conférence de presse à l'ONU à Genève.

Dans un communiqué, envoyé sur sa chaîne Telegram, le Hamas a qualifié les propos d'Israël sur un tunnel que le mouvement islamiste aurait construit et occupé sous l'hôpital al-Rantisi à Gaza « d’allégations vides de sens ».

Le mouvement fait plus précisément référence à une vidéo récemment publiée par l’armée israélienne dans laquelle un de ses porte-parole, Daniel Hagari, est filmé dans une structure qu’il présente comme un tunnel abandonné par les combattants palestiniens suites aux combats.

Le Hamas assure que ce tunnel se situe à au moins 1km de l’hôpital en question et qu’il accueillait un « réservoir d’eau souterrain ».

Ahmed Moussa, l’un des membres du comité palestinien à l'origine d'un sit-in organisé aujourd'hui dans le camp de réfugiés de Beddaoui (Liban-Nord) a exhorté l’UNRWA « à annuler sa décision de fermer ses représentations dans le nord de la bande de Gaza et à fournir plutôt les réfugiés en eau, nourriture, logement et soins de santé ».

Il a de plus appelé l’organisation onusienne au Liban à verser une aide financière aux réfugiés les plus défavorisés, parmi lesquels les Palestiniens déplacés de Syrie, selon notre correspondant au Liban-Nord, Michel Hallak.

Photo Michel Hallak

La Croix-Rouge n'a pas rencontré les otages détenus à Gaza, a affirmé le ministre des Affaires étrangères israélien, Eli Cohen, à l'issue d'une rencontre avec la présidente du Comité international de la Croix-Rouge à Genève.

« Je suis avec le ministre de la Santé et les familles, nous avons eu une réunion avec la présidente du CICR. Jusqu'à aujourd'hui, personne n'a rencontré les otages. Nous n'avons aucune preuve de vie », a-t-il déclaré en conférence de presse.

Le Hezbollah a annoncé dans un communiqué que ses combattants "ont pris pour cible à 15h10 (…) le site de Rouaissat al-Alam dans les fermes libanaises occupées de Chebaa avec des armes appropriées (...) et fait des blessés". Le parti précise que cette attaque a été lancée "en solidarité" avec la "résistance" du peuple palestinien.

Dans une autre déclaration, le Hezbollah a indiqué que ses combattants avaient pris pour cible le site de Marj à 15 heures, et ont également revendiqué avoir fait des blessés dans le camp israélien.

Le leader des houthis au Yémen, Abdul-Malik al-Houthi, a promis de poursuivre ses attaques contre Israël, affirmant que ses forces rechercheraient les navires israéliens en mer Rouge et dans le détroit de Bab al-Mandeb.

"Nos yeux sont ouverts pour surveiller et rechercher en permanence tout navire israélien en mer Rouge, en particulier dans le détroit de Bab al-Mandab, et près des eaux régionales du Yémen", a-t-il plus précisément déclaré dans un discours diffusé dans les médias

Le Croissant-Rouge palestinien (CRP) a annoncé sur X que ses "équipes ont reçu hier 155 camions chargés d'aide du Croissant-Rouge égyptien par le point de passage de Rafah". "Ces camions transportent des fournitures essentielles telles que de la nourriture, de l'eau, des articles de secours, du matériel médical et des médicaments", explique le Croissant-Rouge palestinien.

Selon l'organisation, "depuis le 21 octobre 2023, un total de 1135 camions ont été acheminés, soit une moyenne d'environ 47 camions par jour." "Malheureusement, les autorités d'occupation israéliennes n'ont pas autorisé des chargemenst de carburant à passer jusqu'à présent", ajoute l'organisation.

Selon un responsable du Hamas cité par Reuters, 25 des 35 hôpitaux de Gaza ont été mis hors service par les bombardements israéliens et les combats sur le terrain contre l'armée de l'État hébreu dans l'enclave.

Un sit-in a été organisé dans le camp palestinien de Beddaoui, au nord de Tripoli (Liban-Nord) pour demander à l'UNRWA de prendre ses responsabilités envers les habitants de Gaza , selon notre correspodnant dans la région Michel Hallak.

Le Qatar a exhorté mardi Israël et le Hamas à saisir l'occasion offerte par sa médiation pour obtenir la libération des otages. « Nous pensons qu'il n'y a pas d'autre occasion pour les deux parties que cette médiation », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar. Plus de détails ici.

Quelque 300 manifestants protestent contre la guerre à Gaza, ce mardi vers 15 heures, devant l’ambassade du Royaume-Uni à Beyrouth, à l’invitation des « partis libanais et factions palestiniennes », rapporte notre journaliste sur place, Matthieu Karam. « Si l’invitation a été envoyée par le Hezbollah, elle n’est pas envoyée en son nom », précise-t-il.

Brandissant drapeaux palestiniens, du Parti syrien national social, du Hamas et du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP), les manifestants ont entamé leur mouvement dans le calme, face à des dizaines de policiers et militaires déployés. Mais rapidement, la tension est montée lorsque les manifestants ont lancé des pierres en direction de l’ambassade. Les forces de l’ordre ont riposté avec des grenades assourdissantes, imposant rapidement un retour au calme.

Photo Mohammad Yassine

Les États-Unis ont imposé une troisième série de sanctions à l'encontre du Hamas. Le département du Trésor américain a déclaré que cette mesure, prise en coordination avec la Grande-Bretagne, visait les principaux responsables du Hamas et les mécanismes par lesquels l'Iran apporte son soutien au Hamas et au Jihad islamique palestinien. Une société de change basée au Liban a été visée par les sanctions. Lire ici.

L'Agence des Nations Unies dédiée aux réfugiés palestiniens (UNRWA) a déclaré que ses réserves de carburant dans la bande de Gaza s'épuiseront dans 48 heures, a averti le porte-parole de l'organisation, Adnan Abou Hasna.

Selon le responsable, le carburant utilisé pour faire fonctionner les systèmes vitaux dans la bande - tels que l'usine de dessalement, les usines de traitement des eaux usées et l'hôpital du sud de la bande de Gaza - sera épuisé.

Dans une interview accordée à la radio al-Shams, Adnan Abou Hasna a averti que sans carburant, les hôpitaux fermeront, que les eaux usées s'écouleront dans les rues et dans la mer, et qu'il y aurait une pénurie de pain, car les boulangeries cesseront de fonctionner.

Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a posté sur X que "Hamas tient les femmes, les personnes âgées et les enfants en otage depuis plus de 5 semaines. Nous exigeons la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ! »

Il a rappelé qu’ "Israël a le droit et le devoir de se défendre" et a souligné que "les pauses humanitaires et la protection des civils sont très importantes".

Un garçon marche, un sac de denrées alimentaires sur l'épaule, dans la cour d'une école gérée par l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) à Rafah, le 14 novembre 2023 (Photo SAid Khatib / AFP)

Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a rappelé mardi l'engagement du Liban en faveur de la présence des forces de la Finul au Liban-Sud.

Lors d'une réunion au Grand sérail, avec le chef de la mission et commandant de la Finul au Liban-Sud, Aroldo Lázaro, M. Mikati a salué dans un communiqué publié par le Grand sérail « les efforts déployés par les Casques bleus en cette période difficile, pour réduire les tensions et empêcher, dans la mesure du possible, l'aggravation de l'affrontement militaire le long de la Ligne bleue et de part et d'autre de celle-ci ».

M. Mikati a également appelé à « ne pas porter atteinte aux tâches assignées à la Finul, qui sont exécutées en étroite collaboration avec l'armée libanaise ».

« Les corps de 179 martyrs ont été enterrés dans la cour du complexe hospitalier Al-Chifa à Gaza. Et plus de 200 familles sont retenues dans le voisinage de l’hôpital et empêchées de sortir de chez elles à cause du blocus provoqué par l’ennemi nazi qui bombarde par tous les moyens possibles l’hôpital depuis cinq jours consécutifs », a déclaré l’un des membres du bureau politique du Hamas, Izzat el-Rachak, sur la chaîne Télégram du mouvement. « Toute personne qui n’a pas réagi pour faire cesser le massacre du siècle à l’encontre des civils innocents et des hôpitaux de Gaza en portera les stigmates », a-t-il ajouté.

S’adressant à « l’occupant israélien, à ses alliés et ceux qui le soutiennent », Izzat Rachaq a observé que « l’agression israélienne et les crimes qu’a commis l’État hébreu resteront à jamais les témoins de l’assassinat de l’âme palestinienne, injustement assiégée, affamée, terrorisée, par les armes ». « Ces crimes resteront gravés à jamais dans la mémoire palestinienne de génération en génération et encourageront (les Palestiniens) à se défendre et à résister contre l’occupation jusqu’à la chasser de nos terres et de nos lieux saints », a-t-il ajouté.

Le « Washington Post » affirme qu’Israël demande la libération de 100 femmes et enfants, tandis que le Hamas a indiqué sa volonté de libérer 70 otages en échange d’une trêve de 5 jours, selon une déclaration d’un de ses responsables sur sa chaîne Telegram citée par Reuters lundi.

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Le gouvernement britannique a appelé mardi au "respect du caractère sacré des hôpitaux" dans la bande de Gaza, où le plus grand établissement médical, au coeur des combats entre Israël et le Hamas, a dû enterrer des dizaines de morts, selon les déclarations de son directeur reprises par l'AFP.

La présidente de la Croix-Rouge doit rencontrer mardi des familles de plusieurs des 240 personnes prises en otage lors de l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre dernier, a annoncé l'organisation.

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, et le ministre de la Santé Uriel Menachem Buso participeront aussi à la rencontre qui se tiendra à Genève avec la présidente du Comité international de la Croix-Rouge, Mirjana Spoljaric, a indiqué le CICR.

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Évacuer les patients de l'hôpital al-Chifa dans la bande de Gaza est une "tâche impossible", a affirmé l'OMS mardi, faisant valoir que ces personnes étaient très vulnérables et n'avaient aucun autre endroit où aller, rapporte l'AFP.

Des milliers de personnes restent prises au piège mardi sur le site du principal hôpital de Gaza, au milieu de combats entre le Hamas et l'armée israélienne qui considère le lieu comme stratégique pour le mouvement palestinien.

Le Hezbollah a revendiqué avoir ciblé « l'avant-poste de Birkat Risha et les sites de rassemblement militaires environnants avec des missiles » à 14h, provoquant des « coups directs ».

Le ministère de la Santé de Gaza n'est plus en mesure d'actualiser son bilan des victimes du conflit entre Israël et le Hamas, n’ayant plus aucun moyen d'accéder aux quelques hôpitaux qui fonctionnent encore ou de rester en contact avec eux, a déclaré lundi Medhat Abbas, un porte-parole du ministère, au Washington Post.

Au cours des trois derniers jours, au moins 32 personnes, dont trois bébés de l'unité des soins intensifs, sont mortes à al-Chifa, le plus grand hôpital de Gaza, qui est encerclé par les troupes israéliennes, a encore déclaré Medhat Abbas.

Il a ajouté qu'au moins 100 corps se décomposaient dans le complexe hospitalier, dont une cinquantaine à l'intérieur de l'hôpital et des dizaines d'autres dans les morgues qui ne sont plus alimentées en courant électrique.

Un groupe de journalistes s'est retrouvé sous des tirs israéliens ce lundi, dans le village frontalier de Yaroun au Liban-Sud. L'incident intervient un mois après la mort d'un journaliste de l'agence de presse Reuters, Issam Abdallah, tué par un tir israélien à la frontière. Voici les images.

Plus de la moitié des hôpitaux de Gaza "ne fonctionnent plus, en raison du manque de carburant, des dégâts, des attaques et de l'insécurité", selon une déclaration de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), publiée sur le compte X (anciennement Twitter) de cette organisation.

L'OMS a ajouté que les 14 hôpitaux qui restent ouverts ont "à peine assez de matériel pour assurer des opérations chirurgicales critiques et vitales". L'OMS a appelé à un cessez-le-feu immédiat.

La police israélienne a annoncé mardi enquêter sur "plusieurs cas" de violences sexuelles commises sur des femmes par les commandos du Hamas lors des attaques du 7 octobre, assurant avoir recueilli de "multiples témoignages" concernant des viols, selon l'AFP.

"Nous avons de multiples témoins dans plusieurs affaires", a indiqué David Katz, chef de la section cyber de l'unité de police criminelle Lahav, après la projection à la presse du témoignage filmé d'une survivante de la rave party du kibboutz Reim, décrivant un viol collectif sur une femme abattue pendant son agression.

L'armée israélienne a annoncé mardi avoir pris possession des bâtiments gouvernementaux du Hamas dans la ville de Gaza, notamment le Parlement et des bâtiments du gouvernement et de la police, rapporte l'AFP.

L'armée israélienne affirme avoir pris le contrôle du "Parlement du Hamas, du QG du gouvernement, les siège de la police du Hamas et une faculté d'ingénierie qui servait à la production et au développement d'armes". Sur les réseaux sociaux, des images montrent des soldats israéliens déployant le drapeau bleu et blanc d'Israël sur l'estrade du chef du Parlement ainsi que des soldats posant devant un mur où est inscrit au-dessus d'un insigne "Siège de la police militaire". Plus de détails ici

"La Finul n’était pas au courant de la présence de journaliste dans la région et n’était pas impliquée dans l’organisation ou la coordination de leur visite". Au lendemain d’un bombardement israélien qui a légèrement blessé un journaliste de la chaîne télévisée Al-Jazeera, dans le village de Yaroun, au Liban-sud, et endommagé des voitures et équipements d’un groupe de journalistes présents sur les lieux, le porte-parole de la Finul, Andrea Tenenti s’est ainsi adressé à l’Agence nationale d’information (ANI), affirmant que l’organisation onusienne n’était ni au courant ni n’avait organisé cette visite.
"Les journalistes ont un travail important à faire, en particulier en temps de conflit, et ils doivent être respectés et protégés en tout temps », a ajouté M. Tenenti.
"Nous sommes conscients que les journalistes ont miraculeusement échappé au pire lundi alors qu'ils couvraient (le conflit) à proximité de Ligne Bleue", a souligné le porte-parole, précisant que les soldats de la paix ont aidé les journalistes à récupérer leurs véhicules et de leurs équipements. "Nous continuons d'exhorter tout le monde à rester aussi loin que possible de ces zones, pour leur sécurité", a insisté Andrea Tenenti, qui a souhaité pour l’occasion un prompt rétablissement aux blessés.

Une maison à Taïr Harfa (caza de Tyr) et une autre à Markaba (caza de Marjeyoun) ont été endommagées par des frappes israéliennes, a déclaré une source de sécurité à notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah. Aucun blessé n'a été enregistré jusqu'à présent.

Par ailleurs, un drone israélien a pris pour cible la périphérie ouest de la localité de Meis el-Jabal, selon des habitants.

Un avion de guerre israélien a également frappé la périphérie de Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil), ont indiqué des habitants à L'Orient-Le Jour.

La chaîne du Hezbollah, Al Manar, a également rapporté qu'un drone israélien a pris pour cible une maison vide à la périphérie de Blida.

En outre, le Hezbollah a indiqué avoir visé des soldats israéliens près du site d'al-Marj, avec des "armes appropriées", et avoir fait des victimes parmi ces militaires.

La frappe israélienne qui a tué trois jeunes filles et leur grand-mère le 5 novembre 2023 dans leur voiture, à Aïtaroun, au Liban-Sud semble être un crime de guerre, a estimé Human Rights Watch ce mardi. « L’attaque israélienne illégale contre une famille dans une voiture devrait faire l'objet d'une enquête en tant que crime de guerre apparent », a déclaré HRW.

L'attaque a tué trois soeurs, Rimas, 14 ans, Taline, 12 ans et Liane Chour, 10 ans, ainsi que leur grand-mère Samira Ayoub. Leur mère, Hoda Hijazi Chour qui conduisait la voiture, a été blessée. La famille se rendait du sud du Liban à Beyrouth en fin d'après-midi, à la suite d'un bombardement intensif des forces israéliennes dans la région plus tôt dans la journée, a déclaré Samir Ayoub, l'oncle des filles, lors d'une interview télévisée la nuit de l'attaque. M. Ayoub, journaliste, se trouvait dans une autre voiture, devant celle qui a été touchée.

"Cette attaque des forces militaires israéliennes contre une voiture transportant une famille fuyant la violence témoigne d'un mépris inconsidéré pour la vie des civils", a souligné Ramzi Kaiss, chercheur sur le Liban à HRW. « Trois jeunes filles et leur grand-mère ont perdu la vie, selon nos enquêtes, parce que l'armée israélienne n'a pas fait la distinction entre les combattants et les civils. Leur assassinat constitue une violation des lois de la guerre, et les alliés d'Israël, comme les États-Unis, devraient réagir à ce crime de guerre apparent en demandant des comptes pour cette frappe illégale. »

Des avions de combat israéliens ont tiré deux missiles sur la périphérie d'Aïtaroun (caza de Bint Jbeil), ont déclaré des habitants du village ciblé à notre correspondant au Liban-Sud.

Des habitants de Bint Jbeil ont pour leur part indiqué que l'artillerie israélienne a tiré 3 obus sur Aïtaroun.

Huit autres obus ont été lancés sur Labbouné, Ras al-Naqoura, Jibbain (caza de Tyr), a déclaré une source sécuritaire à notre correspondant.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré, dans une interview accordée à Fox News publiée mardi, que les États-Unis et l'Europe seraient les prochains si Israël ne décimait pas le Hamas.

"Nous devons gagner pour le bien du monde civilisé. C'est la bataille que nous menons, et elle est menée en ce moment. Rien ne peut remplacer cette victoire", a-t-il ajouté.

Il a également déclaré que le Hezbollah, le Hamas et les Houthis « veulent que le Moyen-Orient, et le monde, retournent à l'âge des ténèbres ».

Une fois de plus, Benjamin Netanyahu a rejeté un cessez-le-feu sans la libération des otages, le qualifiant de « reddition au Hamas ».

Enfin, il a noté que les manifestants réclamant un cessez-le-feu aux États-Unis ne représentent pas la majorité des Américains.

Les zones de Rab el-Talatine, Blida et Wadi Salouki ont été ciblées par des bombardements, ont indiqué une source de sécurité et des habitants à notre correspondant dans le sud, Mountasser Abdallah.

Plus de 15 obus sont tombés jusqu'à présent dans ces zones et dans d'autres villes mentionnées plus tôt aujourd'hui.

Huit Palestiniens ont été tués lors d'affrontements avec les forces israéliennes en Cisjordanie occupée, dont sept dans la seule ville de Tulkarem, a indiqué mardi le ministère palestinien de la Santé.

Plus d'informations ici.

L'armée israélienne a annoncé mardi la mort de Noa Marciano, une soldate de 19 ans otage du Hamas à Gaza, au lendemain de la diffusion par le mouvement islamiste d'une photo la présentant comme "tuée par un bombardement" israélien, rapporte l'AFP.

"Le caporal Noa Marciano de la ville de Modiin (...) est déclarée décédée par l'armée. Elle avait été enlevée par l'organisation terroriste Hamas", a indiqué l'armée dans un communiqué, ajoutant avoir informé la famille de la jeune femme.

Le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, est dépêché mardi au Moyen-Orient pour discuter de la situation à Gaza et des questions de sécurité régionale à la demande du président français Emmanuel Macron, a-t-il lui-même déclaré sur X (anciennement Twitter).

"Ce voyage débutera en Égypte et se poursuivra dans la région du Golfe. Il se terminera vendredi en Israël, (soit) la première fois qu'un ministre français de la Défense visite ce pays depuis 2000", a-t-il déclaré.

Des sources sécuritaires ont indiqué à notre correspondant au Liban-Sud que plusieurs obus sont tombés aux abords des localités d'Odaisseh, Houla, Hounine et Markaba (caza de Marjeyoun). Un missile a par ailleurs été tiré sur l'un des sites israéliens qui se trouvent en face de ces villages, ont ajouté ces sources, sans préciser de quel site il s'agit.

Selon la radio de l'armée israélienne, deux missiles antichars ont été tirés depuis le Liban sur des positions de l'armée israélienne en Haute Galilée et l'armée israélienne aurait riposté.

L'Agence nationale d'information (ANI, officielle) a également rapporté que Taïr Harfa (caza de Tyr) a été la cible de tirs d'obus israéliens.

Par ailleurs, des habitants ont retrouvé un drone accroché à un arbre dans la localité d'Ibl al-Saqi et l'armée libanaise s'est rendue sur place, selon notre correspondant.

Face à l’escalade des violences entre Israël et le Hezbollah, réminiscences de précédents conflits frontaliers, les Libanais du Sud déploient aujourd’hui comme hier « une écologie de la résistance et de la survie », raconte à « L’OLJ » l’anthropologue Munira Khayyat, auteure d’un ouvrage récent sur ce sujet.

C'est à lire ici.

Le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, a déclaré qu'environ 200 membres du Hezbollah avaient été tués par Israël, selon Haaretz. Cependant, selon les déclarations officielles du Hezbollah, 74 combattants ont été tués jusqu'à présent.
Lors d'un point de presse, Daniel Hagari a ajouté que l'armée israélienne s'efforce de maintenir la région frontalière "sous le seuil de la guerre". Il a également déclaré que l'armée avait envoyé des messages au Hezbollah et au gouvernement libanais indiquant clairement que la poursuite des attaques sur le territoire israélien entraînerait une réponse.

Concernant Gaza, Daniel Hagari a noté qu'Israël a estimé, avec un degré de probabilité élevé, que le Hamas détenait des otages à l'hôpital Al-Shifa à Gaza.

Le directeur de l'hôpital Al-Helou à Gaza a déclaré à Al-Jazeera qu'« il n'y a ni eau ni carburant dans l'hôpital » et que l'eau de pluie est utilisée pour la stérilisation.

Il a également appelé à la mise à disposition d'une route sûre pour les cas d'urgence.

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Dans le cadre de notre couverture de la guerre de Gaza et de ses enjeux, « L'OLJ » a proposé à Karim Bitar, professeur de relations internationales affilié à plusieurs universités et laboratoires d'idées, de mener une série d'entretiens avec des spécialistes sur cette reconfiguration régionale.

Deuxième épisode avec Pierre Razoux, directeur académique de la Fondation méditerranéenne d’études stratégiques (FMES) qui a publié des ouvrages sur la guerre Iran-Irak et l’armée israélienne (éditions Perrin).

C'est à lire ici.

Les défenses aériennes israéliennes ont intercepté une cible suspecte qui a été repérée près des côtes d'Acre, dans le nord d'Israël, a publié le porte-parole de l'armée israélienne Avichay Adraee sur X, ajoutant que "l'alarme n'était pas activée".

Deux avions qataris sont en vol vers la ville égyptienne d'al-Arish avec à leur bord un hôpital de campagne et une aide destinée à soutenir le peuple palestinien à Gaza, selon un article publié par le ministère qatari des Affaires étrangères sur X.

Les avions, qui appartiennent aux forces armées qataries, transportent 54 tonnes d'aide, dont un hôpital de campagne, des abris, du matériel médical et de la nourriture fournis par le Fonds du Qatar pour le développement, le Croissant-Rouge du Qatar et Qatar Charity.

Au moins "179 corps" ont été enterrés mardi dans une "fosse commune" creusée dans le complexe de l'hôpital al-Chifa, a annoncé son directeur à l'AFP, précisant que parmi eux figuraient sept bébés prématurés morts faute d'électricité pour les maintenir en vie.

"Nous avons été obligés de les enterrer dans une fosse commune", a affirmé le docteur Mohammed Abou Salmiya. "Il y a des corps qui jonchent les allées du complexe hospitalier, et les chambres frigorifiées des morgues ne sont plus alimentées" en électricité car aucune goutte de carburant n'est entré dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre, a-t-il ajouté.

Dans une tribune publiée lundi par le Wall Street Journal, deux figures politiques israéliennes ont appelé « l’Occident à accueillir les réfugiés de Gaza ».

« Les pays du monde entier devraient offrir un refuge aux habitants de Gaza qui cherchent à se réinstaller », ont ainsi déclaré Danny Danon, ancien ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies et membre du Likoud à la Knesset, et Ram Ben-Barak, un membre de la Knesset et ancien directeur adjoint du Mossad.

Se basant sur des exemples historiques d’accueils de réfugiés en Europe, les auteurs de la tribune ont par ailleurs proposé « des programmes de réinstallation bien structurés et coordonnés au niveau international » pour accueillir les habitants de Gaza. « Les membres de la communauté internationale peuvent collaborer pour fournir des aides financières ponctuelles aux habitants de Gaza désireux de déménager, afin de les aider à faire face aux coûts de réinstallation et de faciliter l'acclimatation des réfugiés à leur nouvelle communauté », ont-ils ajouté.

« La communauté internationale a l'obligation morale - et l'occasion - de faire preuve de compassion, d'aider la population de Gaza à s'orienter vers un avenir plus prospère et de collaborer à l'instauration d'une paix et d'une stabilité accrues au Moyen-Orient », peut-on lire.

La mort d'une militante pacifiste israélo-canadienne âgée de 74 ans, Vivian Silver, qui était portée disparue depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre, a été confirmée, a déclaré lundi à Toronto un diplomate israélien.

"Tragique nouvelle : Vivian Silver, la militante pacifiste canado-israélienne auparavant présumée otage, est confirmée décédée, assassinée par le Hamas dans le kibboutz de Beeri", a annoncé sur le réseau social X (anciennement Twitter) le conseul général israélien Idit Shamir.

Plus d'informations ici.

L'armée israélienne a annoncé lundi la mort de deux nouveaux soldats dans les combats dans la bande de Gaza, portant à 46 le total de ses militaires tués dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec le Hamas qui le dirige, a rapporté l'AFP.

Le point au Liban-Sud ce matin

La nuit dernière a été particulièrement agitée au Liban-Sud, selon notre correspondant Mountasser Abdallah.

Huit obus ont touché lundi soir, vers 22 heures, les localités de Tayr Harfa, Jebbine et Labouné. Les habitants de Zahrani, Nabatiyé et des villages frontaliers ont de plus constaté des survols de l’aviation israélienne dans la nuit.

Vers 23h30, selon une source sécuritaire, un missile israélien d’interception a explosé au-dessus de Jabal el-Bat à Aîtaroun, caza de Bint Jbeil.

A 1h50, selon les habitants, des bombardements ont touché les environs des localités frontalières de Ramiyé, Aîta el-Chaab et Labouné.

Des fusées éclairantes ont aussi été lancées dans la nuit par l’armée israélienne au-dessus d’un certain nombre de villages, notamment de Naqoura et Tayr Harfa, rapportent les habitants.

A 4 heures et quart, l’aviation de guerre israélienne a survolé le sud. Les avions ont été entendus par les habitants de Saïda et des environs.

La frontière libano-israélienne a également été active dans la soirée, toujours selon notre correspondant Mountasser Abdallah, reprenant un communiqué du Hezbollah publié sur Telegram. Dans le secteur ouest, vers 23h50, le Hezbollah a bombardé des positions de l’armée israélienne dans la région de Malkiyé, alors que cette dernière renforçait ses positions.

Le président brésilien Lula a accusé lundi Israël de "tuer des innocents sans aucun critère" dans la bande de Gaza. "Après les actes de terrorisme du Hamas, les conséquences, la solution d'Israël s'est avérée aussi grave que celle du Hamas. Ils tuent des innocents sans aucun critère", a affirmé Luiz Inacio Lula da Silva lors d'une cérémonie officielle à Brasilia.

Le président du plus grand pays d'Amérique latine a également accusé Israël de "lancer des bombes là où il y a des enfants, comme sur des hôpitaux, sous prétexte que des terroristes s'y trouveraient". "C'est inexplicable. D'abord, il faut sauver les femmes et les enfants, après vous vous battez avec qui vous voulez", a insisté Lula.

Cinq Palestiniens ont été tués lors d'affrontements avec les forces israéliennes dans le secteur de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie occupée, a indiqué mardi le directeur de l'hôpital local. Cinq Palestiniens, des hommes âgés de 21 à 29 ans, ont été tués lors d'une opération de l'armée israélienne dans la ville et le camp de Tulkarem, a indiqué à l'AFP Amin Khader, le directeur de l'hôpital Thabet où les décès ont été constatés. Des témoins dans le camp local ont fait état de violents affrontements et d'un imposant déploiement sur place des forces israéliennes afin d'arrêter des jeunes.
L'armée israélienne a confirmé à l'AFP une opération dans ce secteur de la Cisjordanie occupée sans en préciser dans l'immédiat les raisons ni commenter le bilan palestinien.

Nous vous invitons à lire notre récapitulatif complet de ce qu'il faut savoir pour commencer la journée ici

Et puis cette vidéo d'une soldate otage : L'armée israélienne a confirmé mardi l'identité d'une soldate otage du Hamas, après la publication par le mouvement armé palestinien d'une vidéo montrant la jeune femme en captivité. "Nous sommes de tout cœur avec la famille Marciano, dont la fille, Noa, a été brutalement enlevée par l'organisation terroriste du Hamas", a indiqué l'armée qui confirme ainsi pour la première fois l'identité d'une des quelque 240 personnes prises en otages et emmenées dans la bande de Gaza lors de l'attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.

La situation au Liban-Sud ensuite : 

Dans la nuit de lundi à mardi, de nouveaux échanges de tirs ont opposé l'armée israélienne et des groupes armés au Liban, dont le Hezbollah. "A la suite de tirs depuis le Liban vers Israël lundi soir, des jets de combats de l'armée israélienne ont frappé des infrastructures" du Hezbollah au Liban, incluant des « centres de commande », a indiqué l'armée israélienne dans un communiqué. Un journaliste d'Al-Jazeera a été légèrement blessé par des tirs israéliens, selon la chaîne qatarie et un responsable local, alors qu'il couvrait avec d'autres correspondants de presse les bombardements dans le sud du Liban.

On commence avec deux trois choses à savoir pour commencer la journée : 

D'abord, l'hôpital al-Chifa : Selon l'ONU, environ 10.000 Palestiniens (patients, personnel, personnes déplacées par les combats) s'entasseraient sur le site de l'hôpital al-Chifa, dans le nord de Gaza, voire davantage selon des responsables locaux. "La situation est très grave, c'est inhumain", a alerté Médecins sans frontières (MSF) sur X (ex-Twitter). Mardi matin, des chars israéliens étaient massés aux portes de l'hôpital.
"J'espère et je m'attends à des actions moins intrusives à propos de l'hôpital" al-Chifa, a déclaré, à la Maison Blanche, le président américain dont le pays est un allié clé d'Israël dans son offensive contre le Hamas. Et d'ajouter: "l'hôpital doit être protégé". "L'idée est d'essayer d'évacuer des gens, d'en évacuer le plus possible" hors du site de l'hôpital, a indiqué dans la nuit de lundi à mardi un porte-parole de l'armée israélienne, Peter Lerner.

Bonjour,

Merci de nous retrouver, de nouveau ce matin, pour notre couverture en continu des événements liés à la guerre entre Israël et le Hamas.