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Moyen-Orient - Focus

Visite de Biden en Israël et en Jordanie : qui rencontrera-t-il ? Quels sont ses objectifs ?

Alors qu'Israël se prépare à une offensive terrestre pour « anéantir » le Hamas, une intense activité diplomatique est en cours pour tenter d'éviter que la guerre n'embrase la région.

Visite de Biden en Israël et en Jordanie : qui rencontrera-t-il ? Quels sont ses objectifs ?

Le président américain Joe Biden s'exprime lors du dîner de la Human Rights Campaign au Washington Convention Center à Washington, le 14 octobre 2023. Photo ANDREW CABALLERO-REYNOLDS/AFP

Le président américain Joe Biden va se rendre mercredi en Israël pour un voyage éclair en Israël et Jordanie après l'attaque sanglante du Hamas, qui vise aussi à débloquer l'acheminement de l'aide vers la bande de Gaza, en état de siège et menacée d'une catastrophe humanitaire.

Alors qu'Israël se prépare à une offensive terrestre pour « anéantir » le Hamas, une intense activité diplomatique se poursuit pour tenter d'éviter que la guerre, déclenchée le 7 octobre par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien, n'embrase la région mais aussi pour épargner les civils pris au piège.

Plus d'un million de Palestiniens de la bande de Gaza, bombardée sans répit par l'armée israélienne, ont quitté leur foyer ces derniers jours. Des milliers de personnes, pour la plupart des civils, ont été tuées de part et d'autre depuis le début de la guerre, tandis que le Hamas a enlevé 199 otages selon Israël.

Rencontres avec Netanyahu, Abdallah, Sissi et Abbas 

M. Biden devrait passer une partie de la journée de mercredi à Tel-Aviv pour s'entretenir avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et d'autres responsables, alors qu'Israël prépare une offensive terrestre visant à éliminer les militants du Hamas à Gaza qui ont tué 1.300 personnes dans les villes du sud d'Israël le 7 octobre.

M. Biden s'envolera ensuite pour Amman afin de discuter de l'accélération de l'aide humanitaire à Gaza.

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Dans la capitale jordanienne, il rencontrera le roi Abdallah de Jordanie, le président égyptien Abdel Fattah Sissi et le président palestinien Mahmoud Abbas, qui s'oppose depuis longtemps au Hamas et dont l'organisation exerce une autonomie limitée en Cisjordanie occupée par Israël.

Préoccupations humanitaires à Gaza

Le deuxième voyage de M. Biden dans une zone de guerre cette année - il s'est rendu en Ukraine en février - comporte certains risques. Son objectif sera de montrer la solidarité américaine avec M. Netanyahu tout en essayant d'éviter une guerre régionale plus large impliquant l'Iran et son allié libanais, le Hezbollah, ainsi que la Syrie.

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Les États-Unis ont stationné un porte-avions dans l'est de la Méditerranée pour montrer leur force à Israël, et un deuxième est en cours de déploiement. M. Biden souhaite également éviter une catastrophe humanitaire à Gaza, où les autorités affirment que plus de 2.800 personnes ont déjà été tuées par les bombardements israéliens au cours de la semaine dernière.

Des centaines de tonnes d'aide provenant de plusieurs pays attendent depuis des jours dans la péninsule égyptienne du Sinaï, dans l'attente d'un accord pour leur acheminement en toute sécurité vers Gaza et l'évacuation de certains détenteurs de passeports étrangers par le point de passage de Rafah.

« Il dira clairement que nous voulons continuer à travailler avec tous nos partenaires dans la région, y compris Israël, pour que l'aide humanitaire soit acheminée et que les civils puissent sortir en toute sécurité, a déclaré John Kirby, porte-parole de la Maison Blanche chargé de la sécurité nationale.

Lignes rouges pour Israël

M. Biden et M. Netanyahu, engagés dans un partenariat en temps de guerre malgré de profondes divergences politiques sur la voie à suivre au Proche-Orient, ont uni leurs forces.

M. Biden a apporté un soutien sans faille à Israël tout en soulignant la nécessité d'éviter une crise humanitaire massive à Gaza. Leur rencontre en tête-à-tête, après plusieurs appels téléphoniques depuis les attaques du Hamas du 7 octobre, permettra à M. Biden de discuter en privé des préoccupations et des éventuelles lignes rouges dans le cadre de la prochaine invasion de Gaza.

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M. Biden recevra également des informations sur les dizaines d'otages pris par le Hamas. Le département d'État a déclaré que 29 citoyens américains avaient été tués lors des attaques du Hamas en Israël, et que 15 citoyens et un résident permanent légal manquaient à l'appel.

Israël a juré d'anéantir le Hamas. M. Biden expliquera clairement qu' « Israël a le droit et même le devoir de défendre son peuple contre le Hamas et d'autres terroristes et de prévenir de futures attaques », a déclaré le secrétaire d'État Antony Blinken à la presse après des heures d'entretiens avec le cabinet de guerre israélien à Tel-Aviv.

Il a précisé qu'Israël informerait M. Biden de ses objectifs et de sa stratégie de guerre, ainsi que de la manière dont il mènera ses opérations « de façon à minimiser les pertes civiles et à permettre l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils de Gaza d'une manière qui ne profite pas au Hamas ».

Les États-Unis et Israël ont convenu d'élaborer un plan qui permettra à l'aide humanitaire des pays donateurs et des organisations multilatérales d'atteindre les civils de Gaza, a indiqué M. Blinken.

Le président américain Joe Biden va se rendre mercredi en Israël pour un voyage éclair en Israël et Jordanie après l'attaque sanglante du Hamas, qui vise aussi à débloquer l'acheminement de l'aide vers la bande de Gaza, en état de siège et menacée d'une catastrophe humanitaire.Alors qu'Israël se prépare à une offensive terrestre pour « anéantir » le Hamas, une intense activité...
commentaires (2)

Il vous faut combien de morts palestiniens pour considérer le Hamas comme étant éradiqué de la scène nationale gazaoui.

Mohamed Melhem

21 h 21, le 17 octobre 2023

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Commentaires (2)

  • Il vous faut combien de morts palestiniens pour considérer le Hamas comme étant éradiqué de la scène nationale gazaoui.

    Mohamed Melhem

    21 h 21, le 17 octobre 2023

  • " ........ tout en essayant d'éviter une guerre régionale plus large impliquant l'Iran et son allié libanais, le Hezbollah, ainsi que la Syrie." Le Hezb n'est pas un parti libanais. IL EST IRANIEN.

    sancrainte

    17 h 45, le 17 octobre 2023

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