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Nos Lecteurs ont la Parole

Députés, et si au lieu de vous plaindre...

Depuis la fin du mandat de Michel Aoun à la présidence du Liban en octobre 2022, la multitude de séances parlementaires, avortées et révoquées pour l’élection de son successeur, ne cesse de se succéder et sur le point d’entamer même une nouvelle année, alors que nombre de députés ne font que geindre.

Attendre le mot-clé. Attendre le nom mystère en provenance de l’étranger pour élire son président !

Mais quel affront ! Quelle déchéance ! N’avez-vous pas encore dépassé ce stade ?

Faut-il vous tenir par la main pour vous presser à votre devoir de représentants de la nation que le peuple à ce dessein vous a particulièrement confié ?

Que voulez-vous ? Revenir à un consensus qui maintienne et prolonge la crise ? Situation et solution inadéquates aux attentes de la population écœurée qui réclame un vrai président libanais affranchi de toute tutelle de pays étrangers.

Un président qui ressemble à son peuple. Un président qui s’inquiète pour l’intérêt de son pays. Un président qui soulage ses citoyens du gouffre financier, économique et social où la classe politique depuis des décennies persiste à le laisser couler. Un président qui libère son peuple des griffes de cet engrenage de piètres responsables qui continuent à se pavaner, à l’enchaîner et à l’empoisonner !

Députés, et si au lieu de vous plaindre vous portiez plainte ?

Qu’attendez-vous, tant que tout un chacun réclame l’application de la loi ?

Qu’attendez-vous, tant que tout un chacun indique du doigt le responsable premier ?

Qu’attendez-vous pour soigner là où le bât blesse ?

Qu’attendez-vous pour accuser celui qui enfreint la loi et la Constitution ?

Pourquoi des députés qui revendiquent cette situation ne présentent pas de requêtes pour remédier à cette imperfection ?

Pourquoi les représentants de la nation n’intentent pas de procès contre ce crime commis à l’encontre du peuple libanais qu’ils sont supposés par la loi devoir protéger !

N’est-il pas de notre droit de connaître la vérité sans devoir à la rue nous précipiter pour manifester !

Hélas, l’égoïsme, l’appât du gain ou la crainte semblent être un virus contagieux qui attaque nombre de nos politiciens !

La pensée d’un anonyme qui en 1772 a été influencé par Rousseau semble à point correspondre à notre condition : « La dénaturation de la nation est le prolongement de l’absence de l’amour de la patrie, amour attaqué par l’égoïsme de tous. »

Cependant, il n’est jamais trop tard pour bien faire !

Laissez vos costards-cravates au placard. À l’arène des élections foncez ! Le bon choix est simple.

Primauté à notre nation. Priorité au Liban. Priorité aux fils du pays !

Tâchez, parlementaires courageux, de remettre les pendules à l’heure afin de satisfaire les aspirations de vos citoyens !

L’attente d’un renouveau. L’attente de l’intégrité !

L’attente d’un chef de l’État digne de porter son titre de président. L’attente d’un chef de l’État qui remette le pays à ses fils !


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

Depuis la fin du mandat de Michel Aoun à la présidence du Liban en octobre 2022, la multitude de séances parlementaires, avortées et révoquées pour l’élection de son successeur, ne cesse de se succéder et sur le point d’entamer même une nouvelle année, alors que nombre de députés ne font que geindre.Attendre le mot-clé. Attendre le nom mystère en provenance de l’étranger pour...

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