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Une source haut placée au sein de l'armée libanaise a déclaré à L'Orient Today que le décès du vidéo-journaliste de Reuters Issam Abdallah avait "sans aucun doute été causé par un projectile israélien".
L'ambassadeur d'Israël auprès des Nations Unies a annoncé que son pays allait enquêter sur ce qui s'est passé au Liban-Sud, où Issam Abdallah, un journaliste caméraman de l'agence Reuters a été tué vendredi, rapporte l'agence Reuters. "Pour l'instant, il est trop tôt pour dire ce qui s'est passé là-bas", a-t-il ajouté.
Issam Abdallah a été tué, et six de ses collègues blessés, alors qu'ils couvraient des échanges de tirs à la frontière israélo-libanaise, au niveau du village de Alma el-Chaab.
Des engins explosifs sont tombés sur un secteur où se trouvait le groupe de journalistes, selon un journaliste de l'AFP sur place. Plus tôt dans la journée, l'armée israélienne avait bombardé les abords de plusieurs localités frontalières dans le sud du Liban, après une explosion sur la barrière séparant les deux pays, selon des sources sécuritaires et un correspondant de l'AFP. Une source sécuritaire libanaise avait, quant à elle, fait état d'une "tentative d'infiltration" à partir du Liban. Des échanges de tirs ont eu lieu à la frontière après cette tentative, selon al-Manar, la chaîne du Hezbollah libanais. L'armée israélienne a pour sa part annoncé avoir procédé à des tirs d'artillerie sur le territoire libanais après "une explosion sur la barrière frontalière". Les bombardements israéliens avaient déjà touché les abords des villages de Dhayra et Aalma ech-Chaab, selon des correspondants de l'AFP sur place.
Les prières du président des États-Unis, Joe Biden, accompagnent la famille d'Issam Abdallah, journaliste caméram de Reuters, qui a été tué alors qu'il travaillait au Liban-Sud, a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Olivia Dalton, aux journalistes vendredi. « Nous savons que le travail que vous accomplissez est incroyablement dangereux, et aujourd'hui en est un rappel », a déclaré Mme Dalton.
"La mort d’Issam Abdallah, un journaliste qui faisait son métier au Liban-Sud, est une tragédie inacceptable. Toute la lumière doit être faite sur ce tir d’artillerie qui a frappé des journalistes clairement identifiés comme tels, et qui devraient dès lors être protégés comme le prévoient les textes des Nations Unies. Je m’associe au deuil des journalistes libanais en ce jour tragique", a déclaré Pierre Haski, président de Reporters sans frontières à L'Orient-Le Jour.
Le service de presse du Hezbollah a publié un communiqué condamnant "le crime odieux commis par l'ennemi sioniste en prenant pour cible un groupe de journalistes à la frontière libanaise alors qu'ils couvraient les agressions israéliennes contre le Liban". "Les actions des forces d'occupation israéliennes ne sont rien d'autre qu'une continuation de leur agression criminelle contre les institutions médiatiques à Gaza", ajoute le communiqué. Enfin, le service de presse assure que "ce crime odieux (...) et toute atteinte à la sécurité de notre peuple et à l'intégrité de notre pays, ne restera pas sans réponse et punition appropriée".
Un journaliste a été tué et six autres blessés alors qu'ils couvraient des échanges de tirs à la frontière israélo-libanaise, au niveau du village de Alma el-Chaab.
Dans le même sens, le bureau de presse du Mouvement Amal a "fermement condamné l'acte criminel lâche perpétré par les forces d'occupation israéliennes aujourd'hui, ciblant délibérément des journalistes".
Rassemblement devant le musée national de Beyrouth en hommage au journaliste libanais tué au Liban-Sud : Environ 50 personnes se sont rassemblées, vendredi soir, sur le parvis du Musée national pour rendre hommage au journaliste libanais tué, Issam Abdallah, et à ses collègues de Reuters, al-Jazeera et de l'AFP blessés au Liban-Sud. Un silence pesant imprègne l'atmosphère. "Issam, tout le monde l’aimait. Ce qui lui est arrivé est choquant", déclare Rawad, également journaliste. "Aujourd'hui, c'était Issam, demain ça pourrait être n’importe qui, ajoute-t-il. J'étais au Liban-Sud aujourd'hui. On se croit en sécurité avec notre équipement et les insignes de presse. Mais non..."
(photo Matthieu Karam)
Ce que l'on sait : un journaliste caméraman a été tué au Liban-Sud. L'agence Reuters a annoncé que Issam Abdallah faisait partie d'une équipe déployée au Liban-Sud qui couvrait les événements en direct.
A 20h30, l'on avait la confirmation que six journalistes ont également été blessés : deux de l'agence AFP, deux de l'agence Reuters et deux d'al-Jazeera.
Les noms des blessés sont les suivant :
1. Thaer Al-Sudani, un journaliste de Reuters
2. Maher Nazeh, un journaliste de Reuters
3. Carmen Joekhdar, une reporter d'Al-Jazeera
4. Elie Brakhya, un caméraman d'Al-Jazeera
5. Christina Assi, photographe pour l'AFP
6. Dylan Collins, journaliste vidéo pour l'AFP
Ces journalistes ont été tué et blessés lors d'un bombardement aux abords du village de Alma el-Chaab, dans le sud du Liban, cible d'obus israéliens selon des sources de sécurité libanaises. Des roquettes sont tombées sur un secteur où se trouvait le groupe de journalistes.
Plus tôt dans la journée, l'armée israélienne avait bombardé les abords de plusieurs localités frontalières dans le sud du Liban, après une explosion sur la barrière séparant les deux pays, selon des sources sécuritaires et un correspondant de l'AFP.
Une source sécuritaire libanaise avait fait état d'une "tentative d'infiltration" à partir du Liban. Des échanges de tirs ont eu lieu à la frontière après cette tentative, selon al-Manar, la chaîne du Hezbollah.
L'armée israélienne a pour sa part annoncé avoir procédé à des tirs d'artillerie sur le territoire libanais après "une explosion sur la barrière frontalière".
Urgent : Dans un communiqué publié en soirée, le bureau de presse du Premier ministre sortant, Nagib Mikati, a annoncé la mort "du martyr de la presse Issam Abdallah". "Le ciblage direct des journalistes par l'ennemi israélien sur le territoire libanais est une honte supplémentaire à l'actif" d'Israël.
URGENT : L'agence de presse Reuters annonce officiellement qu'un de ses journalistes caméraman, le libanais Issam Abdallah, a été tué au Liban-Sud. L'agence Reuters précise que deux de ses journalistes ont été blessés : Thaer al-Sudani and Maher Nazeh.
Un peu plus tôt, al-Jazeera avait annoncé que deux de ses journalistes avaient été blessés par un tir israélien à Alma el-Chaab, au Liban-sud : Carmen Joukhadar, et un caméraman, Elie Brakhya.
Le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, a évoqué, lors d'une conférence de presse, la situation à la frontière libano-israélienne et déclaré qu'"au cours des dernières heures, plusieurs incidents se sont produits à la frontière". "A ce stade, il s'agit d'incidents isolés. L’armée israélienne a répondu en tirant sur des cibles du Hezbollah et maintient un déploiement important de forces le long de toute la frontière nord", a-t-il ajouté. "Il n'y a pas de pertes dans les rangs des IDF. Le système de défense aérienne fonctionne avec succès, mais ce n'est pas un système hermétique", a-t-il encore dit avant d'exhorter les populations israéliennes à la frontière à respecter les instructions du Commandement du Front Intérieur.
En réponse à une question, Hagari a également déclaré : "Nous sommes en état d'alerte élevé dans le nord et nous répondons de manière significative à toute attaque dans la zone où nous sommes attaqués. Notre message au Hezbollah est que l'État d'Israël surveille à 360 degrés, toutes les menaces dans l'ensemble du Moyen-Orient, et partout où il y a une menace pour Israël, l’armée israélienne agira."
Urgent : Ali Hashem, un journaliste d’Al Jazeera, rapporte sur le site de la chaîne qu’un journaliste a été tué lors d’un bombardement au Liban-Sud.
Voici son témoignage : "Notre équipe a été séparée du groupe (touché par le bombardement israélien, ndlr)". Dans ce groupe, précise-t-il, "il y avait des collègues d’al Jazeera, de Reuters et de l’AFP. Il semble qu’ils aient été touchés directement par un obus tiré par un char. C’était horrible". Tous les journalistes portaient un casque et des gilets de protection portant la mention "Presse", précise-t-il. Ils étaient sur un terrain dégagé, ajoute-t-il. "Deux collègues sont à l’hôpital, un autre collègue a perdu la vie", conclut-il.
Le décès d'un journaliste n'a pas été officiellement confirmé. Al Jazeera précise que parmi les journalistes blessés se trouvent une de ses reporters, Carmen Joukhadar, et un caméraman, Elie Brakhya.
Les tirs ont eu lieu dans le village de Aalma el-Chaab, selon l'AFP.
Le Hezbollah a annoncé avoir visé quatre positions israéliennes. Le parti chiite a fait état de victimes côté israélien. Le Hezbollah a précisé que cette attaque était une réponse "aux attaques israéliennes aux environs de plusieurs villages du Liban-Sud".
URGENT : Plusieurs journalistes déployés au Liban-sud ont été blessés dans un bombardement israélien à Aalma el-Chaab, a annoncé l'AFP dans une alerte. La chaîne qatarie Al Jazeera évoqué de son côté deux blessés parmi ses journalistes.
Témoignage de Gaza : "J’ai fui ce matin le camp de réfugiés dans lequel je me trouvais pour me diriger vers un autre plus au sud. Dans une région censée être plus sûre. Mais les avions de l’occupation (israélienne) frappent même ici. Il y a encore quelques minutes, ils ont complètement détruit une maison. Deux civils sont morts. Un hôpital a aussi été touché, ainsi que deux voitures de civils. Donc oui, nous sommes bien dans le sud mais le danger est tout aussi présent", indique Saïd, activiste palestinien d’une trentaine d’années originaire du camp de réfugiés de Bureij, à mi-chemin entre la ville de Gaza et celle de Khan Younès.
"Personne n’arrive à réaliser ce qu’est en train de faire l’occupant. Toute la bande de Gaza est touchée. Nous sommes bombardés sans relâche. Les civils sont sous les obus, les ambulances et les voitures de secours n’ont plus d’essence. Partout il y a des martyrs, des blessés. Les hôpitaux sont pleins. Il n’y a plus de place dans les frigos pour mettre les corps".
En réaction à des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux selon lesquelles des avions de la compagnie libanaise Middle East Airlines (MEA) sont cloués au sol à Istanbul suite aux tensions sécuritaires entre le Liban et Israël à la frontière sud, Abbas Cherif, responsable du commerce électronique à la MEA, a expliqué à L'Orient-Le Jour que "deux avions ont été mis à terre en Turquie, comme chaque année, pour maintenance, et ceci n'est pas lié à la situation sécuritaire du pays".
"Nous sommes en basse saison, et nous n'en avons pas besoin", a-t-il poursuivi, démentant ainsi les rumeurs.
L'armée libanaise a indiqué dans un communiqué que "l'ennemi israélien a pris pour cible un poste d'observation désert de l'armée libanaise, situé aux abords de la ville de Aalma el-Chaab". "Ce poste est utilisé de manière intermittente lors de l'exécution de missions et de mesures de sécurité", ajoute l'armée, assurant qu'aucun militaire n'a été blessé.
"Un message clair aux Américains". C’est ce qu’a déclaré une source proche de "l’Axe de la Résistance" (l'Iran et ses alliés) à notre journaliste Scarlett Haddad, en parlant de la visite du ministre iranien des Affaires étrangères au Liban, vendredi. "Si les Américains veulent donc aller jusqu’au bout dans leur appui aux Israéliens, l’ensemble de l’Axe en fera de même avec les Palestiniens. Mais s’ils cherchent un apaisement, l’Axe ira aussi dans cette direction", ajoute la source.
Urgent : Selon une source de l’armée libanaise interrogée par L’Orient Today, l’armée israélienne a détruit un poste d’observation de l’armée libanaise près du village de Dahaira, au Liban-Sud. Il n’y a pas eu de victimes. Selon la même source, des échanges de tirs sont toujours en cours entre l’armée israélienne et des parties non identifiées côté libanais.
URGENT : L'armée israélienne a bombardé vendredi après-midi les abords de plusieurs localités frontalières dans le sud du Liban, ont confirmé à L'Orient Today un élu local et des résidents de la région. L'information a également été confirmée par des sources sécuritaires et un correspondant de l'AFP sur place.
Une source sécuritaire libanaise a rapporté que le bombardement faisait suite à une "tentative d'infiltration". L'armée a pour sa part annoncé avoir procédé à des tirs d'artillerie sur le territoire libanais après "une explosion sur la barrière frontalière" entre les deux pays.
Au Liban-Sud : Des centaines d'habitants des camps palestiniens de Aïn el-Heloué et de Miyé Miyé, au Liban-Sud, ainsi que des habitants de Saïda se sont rassemblés sur la place des Martyrs de cette ville en solidarité avec Gaza, rapporte notre correspondant dans la région, Mountasser Abdallah.
Keffieh autour du cou, ils ont brandi des drapeaux palestiniens, tandis que de nombreuses jeunes filles étaient habillées en costume traditionnel palestinien.
"C'est une journée de solidarité avec notre peuple, une journée de victoire et une journée de deuil pour les enfants qui meurent sous les décombres", déclare Soha, 20 ans. "Des familles entières meurent à Gaza sous les décombres, nous sommes venus en famille pour montrer notre solidarité", dit de son côté Mahmoud.
Vladimir Poutine juge "inacceptable" le siège de la bande de Gaza par l'armée israélienne, le comparant à celui, terrible, de la ville soviétique de Léningrad par les Nazis pendant la Deuxième guerre mondiale. Selon lui, Israël s'apprête à faire à Gaza quelque chose de "comparable au siège de Léningrad". "C'est inacceptable. Plus de deux millions de personnes y vivent. Tout le monde ne soutient pas le Hamas", a ajouté le président russe.
L'assaut du Hamas en Israël ne justifie pas que Gaza puisse être détruite, a prévenu vendredi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). "Rien ne peut justifier les horribles attaques dont Israël a été victime le week-end dernier" mais "ces attaques ne peuvent en retour justifier la destruction illimitée de Gaza", a indiqué le CICR dans un communiqué.
Des milliers de Palestiniens fuient vers le sud de la bande de Gaza après l'avertissement d'Israël, rapporte l'AFP
Point bilan : En Israël, plus de 1.300 personnes ont été tuées, parmi lesquelles de nombreux civils et au moins 258 soldats, selon les autorités.
Côté palestinien, le bilan des bombardements s'est alourdi vendredi à 1.799 morts, dont 583 enfants, d'après les autorités de Gaza.
Témoignage de Gaza : "La situation humanitaire à Gaza est très grave. Il n’y ni électricité, ni internet, ni eau courante. Les hôpitaux n’ont pas assez de médicaments. Le nombre de morts et de blessés dans les hôpitaux dépasse les capacités du personnel médical. La situation est absolument tragique, les gens n’ont nulle part où aller. En même temps, les gens ont peur parce qu’on leur dit qu’on va les bombarder dans 24 heures, ils ne peuvent donc pas rester chez eux. Les bombardements n’ont pas arrêté, que ce soit par la mer, les airs ou au sol. Parfois, plusieurs familles rassemblées dans la même maison sont bombardées sans aucune alerte préalable", déclare Mohammed Abu Samra, un réalisateur de film de 31 ans, à Dier al-Balah, dans le centre de la Bande de Gaza.
En vidéo : « Où pouvons-nous aller ? » : à Gaza, les habitants pris au piège
Joe Biden promet de faire "tout ce qui est en (son) pouvoir" pour libérer les citoyens américains retenus en otage par le Hamas, dans une interview dont un premier extrait a été diffusé vendredi par la chaîne CBS. Le président américain doit, selon CBS, s'entretenir vendredi en visioconférence avec des familles américaines dont les proches pourraient être détenus par le groupe islamiste palestinien.
Selon Washington, au moins 27 Américains ont été tués. Le président américain avait indiqué mardi que des ressortissants des Etats-Unis faisaient partie des personnes "détenues par le Hamas", mais Washington n'a pas jusqu'ici donné un nombre précis.
Témoignage au Liban-sud : A Nabatiyé, des adolescentes de la région, keffieh sur la tête, affirment être venues pour la Palestine. "A tes ordres, Nasrallah", scandent-elles, le poing levé, à notre journaliste sur place, Lyana Alameddine. En même temps, elles craignent que la guerre ne gagne le Liban. "Il y a tellement de tension", disent-elles.
Un missile a été tiré depuis Gaza vers le nord d'Israël, selon la chaîne israélienne Channel 14. Selon le canal Telegram officiel du bras armé du Hamas, il s'agit d'un missile de type « Ayyash 250 », lancé par les Brigades Al-Qassam sur le quartier général de la région nord de l'armée israélienne à Safad, "en réponse aux déplacements et aux massacres de civils". Selon le Haaretz, ce missile a été intercepté par le système de défense israélien "David Sling" (La fronde de David).
"C'est un défi de taille", a commenté vendredi un porte-parole de la Maison Blanche après qu'Israël a ordonné l'évacuation vers le sud de "tous les civils" de la ville de Gaza, une mesure condamnée ouvertement par l'ONU.
Les Israéliens "essaient d'écarter les civils du danger et de les avertir de façon juste", a assuré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, sur CNN, en ajoutant: "C'est un défi de taille. Il s'agit d'un million de personnes, et d'un environnement très urbain et dense. C'est déjà une zone de combat (...). Mais il est clair que ce que (les autorités israéliennes) essaient de faire est d'éviter des victimes civiles au maximum et aussi de séparer le Hamas des boucliers humains."
Les Etats-Unis négocient avec Israël et l'Egypte l'ouverture du point de passage de Rafah pour les étrangers, notamment les Américains, désirant de quitter la bande de Gaza, a déclaré vendredi un haut responsable américain. "C'est ce qu'on discute avec Israël et nous continuons de discuter de cela avec l'Egypte" a dit ce responsable voyageant avec le secrétaire d'Etat Anthony Blinken qui effectue une tournée régionale. Il s'agit, selon lui, de "l'ouverture du passage de Rafah pour les citoyens américains et d'autres pays étrangers qui veulent ou doivent quitter" la bande de Gaza, bombardée sans cesse par Israël en représailles à une attaque sanglante du Hamas.
Témoignages Liban-sud: Dans le camp palestinien de Rachidiyé, des centaines de réfugiés palestiniens, arborant le drapeau de la Palestine, crient vengeance contre "l'ennemi israélien". "Vengeance! Vengeance", chantent-ils, louant par la même occasion l'action des Brigades Ezzeddine el-Qassam, bras armé du Hamas, selon une vidéo envoyée par notre correspondant sur place, Mountasser Abdallah.
Témoignage au Liban-sud: Venue avec ses deux enfants, Zeinab Sabah, résidente de Nabatiyeh, 30 ans, fait part de sa solidarité avec Gaza. « Cela fait sept jours que nous sommes scotchés aux informations, que nous ne dormons pas. Nous sommes heureux de l’action de la résistance », confie-t-elle à notre journaliste. Une autre habitante, sous couvert d'anonymat, rappelle "l'injustice" que subissent les Palestiniens. "J'espère que le jour viendra où nous mettrons fin à Israël", lance-t-elle. "Le Hezbollah va défendre toute la Palestine, pas seulement le Hamas", ajoute-t-elle.
Témoignage au Liban-sud: Place de Jérusalem à Nabatiyé, les manifestants affluent par centaines, en famille, rapporte notre journaliste sur place Lyana Alameddine. Keffieh autour du cou, ils arborent des drapeaux du Hezbollah, le drapeau national aussi. L’emblème de la Palestine est hissé bien haut. Une réplique de la Mosquée al-Aqsa décore la place. Un portrait de l’ancien responsable militaire du Hezbollah Imad Moghnieh, assassiné en 2008 en Syrie, se dresse aussi sur les lieux. « Mort à Israël », scande un homme au micro, aussitôt repris par la foule, alors que retentissent les chants partisans. Ici, une barrière sépare les femmes des hommes. Des ambulances sont postées, à proximité. « Il n’y a d’autre solution que de mettre l’envahisseur à genou », chante un homme, devant la foule. « Le Hezbollah arrive, prends garde, sioniste ! », chante-t-il encore.
(Photo Caroline Hayek)
Lors d’une conférence de presse tenue avec le secrétaire d'Etat américain à la Défense, Lloyd Austin, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant s'est fendu d'une déclaration au vitriol.
"La guerre de Gaza est menée pour l'existence d'Israël, en tant que patrie juive, prospère et démocratique. Le chemin sera long, mais Israël gagnera la guerre. Nous renverserons le gouvernement du Hamas et détruirons sa capacité militaire. L'offensive à Gaza va durer longtemps, sera puissante, et provoquera un changement permanent. L'Iran, le Hezbollah et le Hamas forment un seul axe : l'axe du mal. Peu importe (que l'Iran ait consenti ou non à l'attaque de Gaza car) l'idée est une idée iranienne."
Le témoignage de Alaa, jeune Palestinienne, à Gaza : "Nous ne déciderons peut-être pas de sortir. Quoi qu'il arrive, ça arrivera..." dit la jeune femme après que l'armée israélienne a ordonné à plus d'un million de personnes d'évacuer le nord de Gaza. "Le Hamas ne nous oblige ni à rester ni à partir. Si nous sommes directement bombardés, nous sortirons. Mais la question c'est : Pour aller où ? Où trouver une voiture ? Pour le moment, nous sommes encore à la maison... Il n'y a aucun endroit sûr. Et puis même si Israël nous dit d'évacuer, on ne peut pas lui faire confiance car il nous cible à tout moment. Nous sommes des otages".
Quelques centaines de manifestants se sont rassemblés dans le centre ville de Beyrouth, après la prière du vendredi, sur le parvis de la mosquée Mohammed el-Amine, en solidarité avec Gaza, et avec pour slogan, "Beyrouth, le Liban, la Palestine", selon des photos envoyées à L'Orient-Le Jour par le photographe Hassan Assal.
Au Liban-Sud, sur la colline de Aamra qui donne sur la localité israélienne de Metoula de Haute-Galilée, l'armée vérifie l'identité des passants. Deux hommes à scooter sillonnent les rues. Hassan, 26 ans, déclare à notre journaliste sur place Lyana Alameddine : "Nous n'avons pas peur. Nous voulons que ça éclate, car nous allons libérer la Palestine et Jérusalem. Nous résistons et sommes prêts en permanence. Personne n'est d'ailleurs parti d'ici".
Ali, qui dit faire partie de la “résistance”, affirme être là pour montrer son soutien aux Palestiniens. "Nous ne quitterons pas le territoire. Nous avons beaucoup souffert de l’ennemi sioniste et j’espère qu’avec ces développements, nous obtiendrons un résultat : que les Palestiniens récupèreront leurs terres", observe-t-il, ajoutant que "l'ennemi sioniste a peur du Hezbollah depuis 2006".
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a mis en garde vendredi contre un déplacement massif de Palestiniens qu'il a comparé à l'exil de 1948, après que l'armée israélienne a ordonné à plus d'un million de personnes d'évacuer le nord de Gaza, selon l'agence Wafa. M. Abbas "rejette totalement le déplacement" de Palestiniens de la bande de Gaza, "car cela équivaudrait à une deuxième Nakba ("Catastrophe", en arabe) pour notre peuple", a-t-il dit dans un communiqué publié par l'agence de presse palestinienne Wafa, en référence aux quelque 760.000 Palestiniens qui ont fui ou ont été expulsés de leurs maisons pendant la guerre de 1948, qui a coïncidé avec la création de l'Etat d'Israël.
"Il est certain que les civils doivent être avertis des opérations militaires à venir, mais il est totalement irréaliste de penser qu'un million de personnes peuvent se déplacer en 24h", a déclaré un diplomate de l'Union Européenne selon Reuters. L'armée israélienne a donc vendredi matin l'évacuation de "tous les civils de Gaza" vers le sud de l'enclave palestinienne.
Sur le terrain : Des milliers de manifestants palestiniens ont entamé une marche après la prière du vendredi, dans le camp palestinien de Beddaoui, à Tripoli au Liban-nord, pour exprimer leur solidarité avec Gaza, slogans et chants partisans à l'appui, rapporte notre correspondant sur place, Michel Hallak.
Sur le terrain : Devant la mosquée al-Khawla à Baalbeck, quelques dizaines de partisans du Hezbollah se sont rassemblés pour exprimer leur solidarité avec les Palestiniens, selon notre correspondante dans la Békaa, Sarah Abdallah.
(Photo Sarah Abdallah)
« Tout le monde attend de savoir ce que le Hezbollah va faire. Le Hezbollah connaît ses responsabilités. Nous sommes entièrement prêts et suivons les développements à chaque instant. Nous allons participer à cette opération suivant nos plans et notre vision en temps voulu », a encore lancé Naïm Kassem.
« Toute la nation doit participer, avec les moyens disponibles, à la confrontation avec Israël. Nous soutenons et cautionnons l’opération Déluge d’al-Aqsa », a lancé le cheikh Naïm Kassem. Des manifestants ont alors répondu en criant : « Nasrallah notre bien-aimé, frappe et détruit Israël ».
"Votre fin sera similaire à celle de Daech", a lance le cheikh Naïm Kassem à Israël, en utilisant l’acronyme arabe du groupe jihadiste Etat islamique. Jeudi, le Premier ministre israélien avait déclaré que "tout comme l'Etat islamique a été écrasé, le Hamas sera écrasé".
« Vos navires ne nous effraient pas, ni vos armes, ni vos déclarations », a encore lancé le cheikh Naïm Kassem aux partisans du Hezbollah rassemblés près de la mosquée Mojtaba dans la banlieue sud de Beyrouth. Il faisait allusion au groupe aéronaval américain USS. Gerald Ford, qui est arrivé en Méditerranée orientale en début de semaine.
Urgent : "L’opération Déluge d’Al-Aqsa est une réussite à tous les niveaux et une étape historique unique. Elle constituera un repère pour tous les résistants. Elle permettra de se rapprocher davantage de la libération de la Palestine", a affirmé le numéro deux du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, lors d’un discours devant la foule rassemblée près de la mosquée Moujtdaba, dans la banlieue sud de Beyrouth.
L'ordre donné par Israël aux Palestiniens de se déplacer vers le sud de la bande de Gaza est "un transfert forcé" et constitue "un crime qui dépasse l'entendement", a estimé vendredi le patron de la Ligue Arabe, Ahmed Aboul Gheit. Le secrétaire général de l'institution panarabe estime encore que "ce qu'Israël commet n'est pas une opération militaire planifiée ou étudiée pour déraciner les groupes responsables des attaques contre lui mais un acte de vengeance atroce (...) pour punir les civils impuissants à Gaza", dans une missive adressée en urgence à Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU qui a condamné cette mesure.
Sur le terrain : Plusieurs milliers de partisans du Hezbollah crient leur solidarité avec la Palestine en ce moment, devant la mosquée Moujtaba, à proximité de l'Hôpital Saint-Thérèse de Hadeth, dans la banlieue sud de Beyrouth. Parmi eux, beaucoup de femmes arborant drapeaux palestiniens, du Hezbollah et quelques drapeaux Libanais. Ils scandent leur allégeance au secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, alors que des chants partisans sont crachés de hauts parleurs. Venue manifester avec ses trois enfants, une femme tout de noir vêtue dit à notre journaliste sur place, Emmanuel Haddad: "Si Nasrallah nous demande d'aller à la frontière et de sacrifier nos enfants nous le ferons".
Dans les prochaines 48 heures, le moment de vérité dans la guerre Hamas - Israël : découvrez l'analyse d'Anthony Samrani.
Urgent : L'armée israélienne largue des tracts demandant aux habitants de Gaza de fuir, rapporte l'AFP.
Témoignage dans la banlieue sud de Beyrouth : Bahij est venu lui aussi manifester devant la mosquée Moujtaba avec son fils Hassan vêtu d'un treillis militaire.
"Tous les pays du monde se sont unis contre le Hezbollah. Mais la réponse viendra le moment venu", dit-il à notre journaliste sur place, Emmanuel Haddad.
Témoignage lors d'une manifestation dans la banlieue sud de Beyrouth : Devant la mosquée Moujtaba, à proximité de l'Hôpital Sainte-Thérèse de Hadeth, Ramia Fakih est l'une des premières à avoir répondu à l'appel du Hezbollah, rapporte notre journaliste sur place, Emmanuel Haddad. "Nous sommes tous avec les Palestiniens. J'attends du Hezbollah qu'il descende jusqu'à Jérusalem", dit-elle, drapeau Palestinien et keffieh autour du cou.
(Photo Emmanuel Khoury)
Aujourd'hui, le Hamas et le Hezbollah ont appelé à une journée de "mobilisation générale" de soutien aux Palestiniens au Liban. Plusieurs rassemblements sont prévus sur le territoire.
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Le roi Abdallah II de Jordanie, qui a reçu vendredi le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a estimé que "la crise ne devrait pas se propager aux pays voisins et aggraver la question des réfugiés", après qu'Israël a ordonné dans la matinée l'évacuation de tous les civils de la ville de Gaza.
L'armée israélienne a admis vendredi que l'ordre d'évacuation donné plus tôt aux Palestiniens de fuir le nord de Gaza "prendrait du temps", après une annonce plus tôt de l'ONU indiquant que l'armée avait donné un délai de 24 heures. "Nous essayons de donner du temps et nous faisons beaucoup d'efforts, et nous comprenons que cela ne prendra pas 24 heures", a déclaré le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari, lors d'une conférence de presse.
"Aujourd'hui (12 octobre) juste avant minuit heure locale", les responsables de l'ONU à Gaza "ont été informés par leurs officiers de liaison de l'armée israélienne que la totalité de la population au nord de Wadi Gaza devait être déplacée dans le sud dans les 24 heures", avait indiqué Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU.
Un assaut israélien terrestre à Gaza entraînerait des pertes civiles "inacceptables", déclare Vladimir Poutine, dans des propos rapportés par l'AFP.
Témoignage de Gaza : « Hier a été une nuit très difficile. Dans le gouvernorat central d'Al-Wusta, très fréquenté, la population est soumise simultanément à des bombardements d'artillerie et des tirs de missiles. Les civils sont bombardés dans leur maison, sans aucun avertissement. Dans les maisons s’entassent un grand nombre de personnes car les déplacés d'autres zones arrivent ici, où elles se pensent plus en sécurité. Tout vise à terroriser les populations, les intimider, les déplacer…. Les gens sortent sous les bombardements. Nous n’avons pas d'eau, pas d'électricité du tout. Nous utilisons une source d’alimentation alternative qui ne tient que deux heures, et nous ne savons pas combien de temps cette situation va durer. C'est une opération d'extermination. Croyez-moi, tout ça est une opportunité pour effacer la cause palestinienne à travers un plan qui vise à nous déplacer et à vider Gaza. Une opportunité qui lui est venue sur un plateau d’argent, renforcée par une mobilisation médiatique contre nous, des pays qui conspirent contre nous et le feu vert donné par les superpuissances. Dans les hôpitaux, il n'y a même pas de cercueils pour les martyrs ! », raconte Alaa, âgée d'une vingtaine d'années.
Urgent : L'armée libanaise est déployée à la frontière libano-israélienne, selon l'Agence nationale d'information. La troupe a placé des barrages aux entrées du village de Kfarkila pour empêcher les "étrangers" d'accéder à la région. Et ce dans un contexte de manifestation palestinienne annoncée et de volonté de l'armée libanaise de les protéger, a ajouté le communiqué de l'Ani. Le Hamas et le Hezbollah ont appelé à une journée de mobilisation, au Liban ce vendredi, en soutien aux Palestiniens.
Le mufti de la République libanaise Abdellatif Deriane a convié les 27 députés sunnites à une réunion de soutien à « Gaza, ses habitants et leur lutte ». Selon l'Agence nationale d'information (ANI, officielle), cette réunion doit se tenir samedi à 11 heures, au siège de Dar el-Fatwa à Beyrouth.
Au moins 258 soldats israéliens tués depuis l'attaque du Hamas, rapporte l'armée israélienne, selon l'AFP.
Les autorités palestiniennes ont informé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qu'il était "impossible" d'évacuer les patients vulnérables des hôpitaux du nord de Gaza, comme l'exige l'armée israélienne, a indiqué l'agence onusienne vendredi. "Avec les frappes aériennes (israéliennes, ndlr) en cours, les civils n'ont plus aucun endroit sûr où aller. Le ministère palestinien de la Santé a informé l'OMS qu'il est impossible d'évacuer les patients vulnérables des hôpitaux du nord de Gaza", a expliqué Tarik Jasarevic, un porte-parole de l'OMS lors d'un point de presse de l'ONU à Genève.
Les Etats-Unis "doivent contrôler Israël" s'ils veulent éviter une guerre régionale, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, en visite à Beyrouth, selon des propos rapportés par l'AFP. Il a par ailleurs affirmé que l'Iran voulait préserver la sécurité du Liban. "La sécurité et la paix au Liban sont importantes pour nous", a-t-il ajouté.
Des milliers d'Iraniens manifestent vendredi à Téhéran pour afficher leur soutien aux Palestiniens, selon un journaliste AFP. Des manifestants ont brandi les drapeaux iranien, palestinien et du Hezbollah, scandant des slogans et tenant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire "A bas l'Amérique" et "A bas Israël", a constaté un journaliste de l'AFP. Des rassemblements similaires ont eu lieu dans d'autres villes du pays, où des drapeaux américains et israéliens ont été brûlés.
Les États-Unis « doivent contrôler Israël » s'ils veulent éviter une guerre régionale, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, en visite à Beyrouth, selon des propos rapportés par l'AFP. Il a par ailleurs affirmé que l'Iran voulait préserver la sécurité du Liban.
« Si les Américains veulent éviter que la guerre se développe dans la région, ils doivent contrôler Israël », a-t-il dit, ajoutant : « la sécurité et la paix au Liban sont importantes pour nous ».
Depuis samedi matin, le Moyen-Orient est entré dans une nouvelle dynamique, dont les conséquences sont importantes et encore difficiles à totalement cerner.
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Urgent : Des milliers de personnes manifestent vendredi à Bagdad en soutien aux Palestiniens, une cause consensuelle en Irak, suite au pilonnage de la bande de Gaza par Israël, selon des images de la télévision d'Etat. L'information a été rapportée par l'AFP.
(En image : Des partisans du leader chiite Moqtada al-Sadr mobilisés à Bagdad, pour Gaza, vendredi. REUTERS/Ahmed Saad)
URGENT : Les Jordaniens marchent vers la frontière en signe de soutien aux Palestiniens, selon al-Jazeera.
La station de radio de l'armée israélienne, GLZ, a annoncé via X que deux missiles intercepteurs ont été tirés par l’armée israélienne dans le nord du pays, en direction d’un objet intercepté dans les airs, en provenance du Liban. Cet objet, dont la nature n’a pas été précisée, a ensuite rebroussé chemin. La radio a ajouté que "des bruits d'explosion ont été entendus dans la région de Matzuva", dans le nord d'Israël.
L'Agence nationale libanaise d’information (ANI, officielle) avait quant à elle rapporté un peu plus tôt que deux missiles d'interception ont été tirés ce matin par Israël vers la région de Naqoura, au Liban-Sud, et que des avions israéliens survolaient fréquemment la région frontalière.
Par ailleurs, le correspondant de la chaine Al-Jazeera a rapporté que trois explosions ont été entendues à proximité de la ville libanaise de Zahajra, à la frontière avec Israël.
Point éclairage : Certains évoquent une confusion au sein du Hezbollah, d’autres une stratégie claire dont dépendra l’évolution sur le terrain : le Hezbollah sait-il exactement ce qu’il va faire ? Jeanine Jalkh s'est penchée sur la question
En image : Un Palestinien musulman marche devant des soldats de l'armée israélienne le long de la porte de Damas, un des accès à la vieille ville de Jérusalem, le 13 octobre 2023 (Photo Yuri Cortez / AFP)
L'armée israélienne publie les noms de 12 autres soldats israéliens tués pendant la guerre.
Le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, a été reçu vendredi matin par le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, selon un communiqué du parti chiite.
Les discussions ont porté sur les développements dans la région. Des consultations ont également eu lieu sur les responsabilités de chacun et les prises de position à prendre « face à ces événements historiques et à ces évolutions dangereuses » à Gaza et dans la région
Le Hamas demande aux Gazaouis de rester chez eux suite à l'ordre d'évacuation de l'armée israélienne, demandant à « tenir bon face à la guerre psychologique écoeurante » menée par Israël, indique Associated Press.
Israël est "profondément déçu" de l'absence de condamnation des attaques du Hamas dans les déclarations chinoises, selon Reuters.
Après un passage par Israël pour témoigner du soutien américain, le secrétaire d'État Antony Blinken est arrivé en Jordanie où il rencontrera le roi Abdallah et Mahmoud Abbas, chef de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie.
Les avions de combat israéliens ont mené 750 attaques sur la bande de Gaza pendant la nuit pour autant de cibles, selon un décompte relayé par l’armée israélienne et repris notamment par Reuters.
Il est "pathétique" que des dirigeants occidentaux appellent Israël à davantage bombarder Gaza, affirme l'envoyé palestinien au Japon, Walid Siam.
La police israélienne déploie des forces supplémentaires, environ 2 500 policiers et volontaires, à Jérusalem en vue des prières du vendredi à la mosquée Al-Aqsa, les premières depuis le début de la guerre, selon Haaretz.
Le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, arrivé jeudi soir à Beyrouth, a déclaré que « la poursuite des crimes de guerre contre les Palestiniens et Gaza recevra une réponse du reste de l’axe (pro-iranien) », selon des propos rapportés par l’agence Reuters.
« Certains responsables occidentaux se sont demandés s'il y avait une intention d'ouvrir un nouveau front contre l'entité sioniste. Bien sûr, à la lumière de la poursuite de ces événements qui sont des crimes de guerre », a-t-il déclaré à la télévision, par l'intermédiaire d'un traducteur, à son arrivée à l’aéroport.
Le chef de la diplomatie iranienne n'a pas donné plus de détails, mais l'axe de la résistance fait référence à une alliance entre l'Iran, les groupes militants palestiniens, la Syrie, le Hezbollah et d'autres factions.
L’ONG Human Rights Watch a accusé jeudi Israël d'utiliser des munitions au phosphore blanc lors de ses opérations militaires à Gaza et au Liban, affirmant que l'utilisation de telles armes expose les civils à des risques de blessures graves et à long terme. Le phosphore blanc s’enflamme quand il est exposé à l'oxygène. Leur utilisation est interdite contre les civils, mais pas contre les cibles militaires.
Interrogée sur ces allégations, l'armée israélienne a déclaré qu'elle n'était « pas au courant de l'utilisation d'armes contenant du phosphore blanc à Gaza ». Elle n'a pas commenté les allégations de l'organisation de défense des droits de l'homme concernant l'utilisation de ces armes au Liban.
Le ministère turc des Affaires étrangères a appelé, vendredi sur le média social X (ex-Twitter), ses ressortissants au Liban à rester à l'écart du sud du pays au vu des développements du conflit entre le Hamas et Israël et leur débordement – jusqu’ici sporadiques - dans le sud du Liban.
C'est donc dans le contexte très sensible de cet ordre d'évacuation lancé par l'armée israélienne aux Gazaouis que vont se dérouler, aujourd'hui, plusieurs rassemblements au Liban, à la demande du Hamas et du Hezbollah, en soutien aux Palestiniens.
Il s'agira d'une journée test pour le Liban. Les détails de cette journée sont ici
L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a déclaré avoir déplacé son centre d'opérations central ainsi que son personnel international vers le sud de Gaza afin de poursuivre ses opérations humanitaires et soutenir son personnel ainsi que les réfugiés palestiniens. "Nous exhortons les autorités israéliennes à protéger tous les civils se trouvant dans les abris de l'UNRWA, y compris les écoles", a déclaré l'agence sur la plateforme de médias sociaux X.
Voici un récapitulatif des éléments d'actualité les plus importants de ces dernières 24 heures, concernant Gaza :
-L'armée israélienne a donc ordonné vendredi l'évacuation de "tous les civils de Gaza" vers le sud de l'enclave palestinienne au septième jour de la guerre entre Israël et le Hamas.
-Le porte-parole du secrétaire général de l'Onu a précisé a dénoncé cet ordre, appelé à son annulation et précisé qu'il concerne 1,1 million de personnes et doit être exécuté dans les 24 heures.
-La situation humanitaire est de plus en plus critique à Gaza. Les hôpitaux manquent d’électricité et se transforment progressivement en « cimetières », a averti jeudi le Comité international de la Croix-Rouge. La seule centrale électrique de Gaza a cessé de fonctionner mercredi, faute de carburant suite au siège complet imposé par Israël.
-Le gouvernement d’urgence formé mercredi par Israël a indiqué qu’il ne laisserait pas entrer d'aide humanitaire à Gaza tant que le Hamas n'aura pas libéré les otages israéliens qu’il détient depuis samedi. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a, lui, promis que le mouvement palestinien serait « écrasé » comme le groupe jihadiste Etat islamique.
- L’armée israélienne a affirmé jeudi avoir utilisé 6.000 bombes pour un poids total de 4.000 tonnes d’explosif depuis le début du conflit, et envisage une manœuvre terrestre à Gaza.
-Côté palestinien, plus de 1400 personnes ont été tuées, et des milliers ont été blessées.
Urgent : Dans un communiqué, l'armée israélienne appelle à "l'évacuation de tous les civils de la ville de Gaza de leurs maisons vers le sud pour leur propre sécurité et leur protection et à se déplacer vers la zone au sud du Wadi Gaza", un ruisseau situé au sud de la ville. "Vous ne serez autorisé à retourner dans la ville de Gaza que lorsqu'une autre annonce le permettant sera faite", a ajouté l'armée.
L'ONU a été informée par l'armée israélienne d'un ordre d'évacuation de quelque 1,1 million d'habitants du nord de la bande de Gaza vers le sud dans les 24 heures, a indiqué jeudi à l'AFP le porte-parole du secrétaire général de l'organisation, réclamant que cet ordre soit annulé.
"Aujourd'hui (12 octobre) juste avant minuit heure locale", les responsables de l'ONU à Gaza "ont été informés par leurs officiers de liaison de l'armée israélienne que la totalité de la population au nord de Wadi Gaza devait être déplacée dans le sud dans les 24 heures", a indiqué Stéphane Dujarric.
"Cela correspond environ à environ 1,1 million de personnes. L'ordre s'applique à tout le personnel de l'ONU et à tous ceux abrités dans les établissements de l'ONU - y compris les écoles, les centres de santé et les cliniques."
Les sites de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) abritent plus de 60% des 423.000 personnes déplacées ces derniers jours dans la bande de Gaza, mais le nombre de celles présentes au nord de Wadi Gaza n'était pas disponible à ce stade.
"Les Nations unies estiment impossible qu'un tel déplacement de population ait lieu sans provoquer des conséquences humanitaires dévastatrices", a insisté Stéphane Dujarric.
Dans ces circonstances, "les Nations unies appellent fortement à ce que cet ordre, s'il est confirmé, soit annulé pour empêcher de transformer ce qui est déjà une tragédie en une situation calamiteuse", a-t-il insisté.
Bonjour,
Nous reprenons tôt, ce matin, la couverture en direct de la guerre entre le Hamas et Israël.
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commentaires (7)
L’Iran attend le résultat final de la riposte d'Israël pour savoir quel ordre donné ou pas à HN. C’est flagrant leur lâcheté à toujours jeter des innocents dans des guerres sanglantes pendant que eux sont terrés sous de Kms de terre le doigt menaçant et le corps tremblant.
Sissi zayyat
19 h 00, le 13 octobre 2023