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Nos Lecteurs ont la Parole

Et les droits de l’enfant ?

Convention de Genève – 1989

Enfants de tout âge, victimes de sévices, battus oubliés ou négligés…

Enfants victimes de la crise socio-économique, loin de tout contrôle. Nouveau-né jeté dans la poubelle, récupéré et sauvé par une chaleureuse chienne qui vient donner à certaines personnes aigries des leçons d’humanisme.

Deux garçons criards victimes de sévices mortels de la part d’un voisin qui ne tolère pas ces conduites d’enfants qui doivent être corrigés, abordés de façon moins agressive et moins violente.

Enfants victimes de l’ignorance des parents, enfants victimes d’abus sexuel ou de harcèlement verbal d’un mineur qui n’arrive pas à se défendre. Les abus sexuels sont de plus en plus fréquents, et l’acteur est parfois malheureusement intrafamilial.

Les suicides d’adolescents et plus encore les tentatives de suicide de préadolescents le plus souvent déprimés, incompris, soit à l’école, soit à la maison sans aucune prise en charge psychomédicale adéquate.

Rappelons qu’à tout âge l’individu est corps et âme.

Les médias rapportent quotidiennement de nombreux scandales et des actes de violence contre les enfants, ce qui témoigne d’un effondrement global de l’état y compris les valeurs humaines. À savoir que ces méchancetés ont toujours existé mais pas pour autant de nos jours.

La corruption a changé le sens des mots et en tête, nous pouvons citer : le droit, la justice, la morale et quelquefois la logique tentant d’approcher le faux du vrai et le légal avec l’illégal…

Où en sommes-nous avec les droits de l’enfant ?

Le public condamne à chaque fois les violences rapportées par les médias, mais il est temps de réagir activement pour réclamer la diffusion des résultats des jugements et leur suivi !

Les enfants, et surtout les filles, ont peur de parler des agressions, en particulier sexuelles, auxquelles ils sont affrontés de peur de subir des représailles, voire des punitions de la part des parents et même des mépris de la part de l’entourage.

Reste à conclure que l’implication de certains troubles ou déviations du comportement et de conduite à un âge plus tardif laisse rapporter toute angoisse, fragilité, agression et violence à des histoires d’abus précitées, survenues lors de la petite enfance.

Ces enfants n’ont-ils pas droit à la vie et à leur assurer une bonne et vraie protection qui aiderait à leur garantir une bonne santé ? Et qui est responsable des enfants non vaccinés et parfois malnutris et même encore plus, sans lait et sans médicaments dans une atmosphère d’insécurité et de défaillance totale. N’avons-nous pas constaté la disparition des boîtes de lait et de certains médicaments attendant l’augmentation de leur prix.

Qui est responsable de veiller à la protection de l’enfant et surtout son éducation ?

L’État ? Les parents ? L’école ?

Les communautés religieuses ? Les nourrices et les gouvernantes et même parfois des personnes de l’entourage familial surtout dans les situations sociales dramatiques de certains foyers brisés ? Les pédiatres ne sont-ils pas les avocats des enfants, là où ils se trouvent en difficulté, corps ou âme.

L’éducation, dans tous ses aspects, n’a-t-elle pas besoin d’être remise en question, surtout devant tous les bouleversements auxquels nous assistons en ces temps, avec le tas de nouveautés et de changements sociaux ne respectant aucune croyance, surprenant en masse toutes les civilisations ? Est-il permis d’imposer une néo-éducation comportant de nouvelles conceptions et mesures sans que personne ne puisse garantir les conséquences !

Pédiatre, ancien président de la SPLN (Société libanaise de pédiatrie au Nord).

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

Convention de Genève – 1989Enfants de tout âge, victimes de sévices, battus oubliés ou négligés… Enfants victimes de la crise socio-économique, loin de tout contrôle. Nouveau-né jeté dans la poubelle, récupéré et sauvé par une chaleureuse chienne qui vient donner à certaines personnes aigries des leçons d’humanisme.Deux garçons criards victimes de sévices mortels de la...

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