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Nos Lecteurs ont la Parole

SOS d’un Terrien en détresse !

Ah ! qu’elles semblent soudain lointaines, les Trente Glorieuses ou, en ce qui nous concerne, la Suisse de l’Orient, avec son époque de la dolce vita, d’abondance et d’insouciance !

D’allégresse en détresse le monde semble être entré de plain-pied dans l’ère des crises permanentes, avec son cortège de krachs boursiers, de pollution, de conflits, de pénuries, de baisses de pouvoir d’achat et de pandémies.

Au sortir de l’ère ottomane, on a fait ressembler cet empire à un « grand homme malade ». Aujourd’hui, c’est le monde entier qui est cet homme gangréneux, endolori, croulant sous le poids de putschs, de récessions, du marasme économique, de famines, de crises politiques de toutes sortes, de sommets écologiques restés lettre morte, mais aussi et surtout de déshumanisation grandissante doublée d’une redoutable décadence, d’une génération « new half », d’une impiété effrayante et d’une légèreté de valeurs et de mœurs des plus déconcertantes.

Récemment, cette atmosphère de fin du monde se fait ressentir de plus en plus, l’Afrique noire débarque avec ces « boat peoples » à Lampedusa pour tenter de fuir la misère et les changements climatiques, les Européens nantis tentent mordicus de préserver leurs privilèges, les valeurs ancestrales et les croyances communautaires s’effondrent comme un château de cartes, les repères se perdent et se décomposent et notre cosmos endémique se dissout et se sclérose.

C’est comme si ces fléaux ne nous suffisaient pas et qu’une « cinquième colonne » semble œuvrer à démolir sciemment notre planète par des architectures maléfiques rendant ses habitants aussi anxiogènes que phobiques !

Il est des fois où l’on est tellement las de poursuivre le périple dans ce train en perdition qu’on a comme envie de demander à l’univers de se mettre en suspension, pour faire une halte et sauter du wagon !

Mais que penser en parallèle de ces incendies, de ces séismes, de ces déforestations, de ces drames écologiques, de ces tornades, de ces inondations, voire de ces virus qu’on injecterait, qui sait, sournoisement aux populations ?

Ne seraient-ils pas eux aussi pure manipulation, pure conspiration ? Ne seraient-ils pas eux aussi des rapports de force ? Des enjeux de pouvoir ? Des bras de fer ? Des requins du lobbying ? Ne seraient-ils pas eux aussi cette main noire et secrète qui tente, tels de vils marionnettistes, d’annihiler la planète Terre et de la dérégler, de la rendre folle, de l’assoiffer, de la paupériser, de l’endoctriner, de la mettre à genoux ?

C’est à croire que certains ont vendu leur âme au diable, distillant le mal partout, nous vouant aux gémonies, nous laissant nous démener sans merci dans ce purgatoire de mercantilisme et d’obscurantisme.

Il est grand temps de mettre les pendules à l’heure, de nettoyer les écuries d’Augias, de s’atteler à un monde à refaire, de se remettre au vert. Temps de nous introspecter, de revenir à nos principes, à nos sources, à nos consciences, à notre intériorité, à notre colombe et son rameau d’olivier ou tout simplement à notre humanité !

Temps de retrouver ce brin d’étonnement et de candeur, de se rouler dans la nature et de se jeter dans son giron, d’entretenir au quotidien cette foi de bûcheron !

Temps surtout d’embrasser de nouveau l’Amour avec un grand A bien articulé et de s’y reconvertir en une ultime équipée, tel qu’Éric Rochant l’a magistralement filmé dans Un monde sans pitié...


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

Ah ! qu’elles semblent soudain lointaines, les Trente Glorieuses ou, en ce qui nous concerne, la Suisse de l’Orient, avec son époque de la dolce vita, d’abondance et d’insouciance ! D’allégresse en détresse le monde semble être entré de plain-pied dans l’ère des crises permanentes, avec son cortège de krachs boursiers, de pollution, de conflits, de pénuries, de baisses de...
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