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Politique - Liban

Mandat de la Finul : le gouvernement se conformera à la décision de l'ONU, assure Mikati

L'ex-représentante du Liban à l'ONU répond aux accusations du Palais Bustros, concernant le renouvellement de 2022. 

Mandat de la Finul : le gouvernement se conformera à la décision de l'ONU, assure Mikati

Le Premier ministre sortant, Nagib Mikati, a reçu mercredi, au Grand Sérail, le commandant en chef de la Finul, le général Aroldo Lazaro. Photo Dalati Nohra

Le Premier ministre libanais sortant, Nagib Mikati, a assuré mercredi que son gouvernement se conformera à la décision de l'ONU concernant le renouvellement annuel du mandat de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), le 31 août dernier.

Le renouvellement du mandat de la Finul avait provoqué des remous au Liban. Le Liban et le Hezbollah avaient insisté pour apporter des modifications à l'article 16 de la résolution afin de limiter la capacité de la Finul à se déplacer sans la permission de l'armée libanaise, mais aucune modification concernant cet article n'a été apportée au texte final. Le renouvellement de la force de maintien de la paix de l'ONU cette année survient également dans un contexte de tensions croissantes le long de la frontière libano-israélienne.

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« Le gouvernement est prêt à se conformer à la décision du Conseil de sécurité de l'ONU qui a renouvelé le mandat de la Finul pour une année supplémentaire », a déclaré M. Mikati, lors d'une réunion au Grand sérail avec le chef des Casques bleus, le général Aroldo Lazaro, selon des propos rapportés par l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).
« Le gouvernement libanais est prêt à coopérer avec la Finul, à travers l'armée, pour préserver la sécurité au Liban-Sud », a-t-il ajouté. Le Premier ministre sortant s'est par ailleurs félicité de la « coopération efficace entre l'armée et la Finul » et a appelé les Casques bleus « à travailler à mettre un terme aux violations israéliennes de la souveraineté libanaise ».

Le général Lazaro a également été reçu à Aïn el-Tiné par le président du Parlement, Nabih Berry.

Polémique Palais Bustros vs. Amal Moudallali
Par ailleurs, la polémique opposant le ministère des Affaires étrangères à l’ex-représentante du Liban à l'ONU, Amal Moudallali, a connu un nouvel épisode mercredi, avec un communiqué publié par cette dernière pour répondre aux accusations du Palais Bustros. Le ministère avait accusé mardi l'ex-ambassadrice de ne pas avoir fait le nécessaire en 2022 pour apporter les modifications requises par Beyrouth lors du renouvellement du mandat de la Finul, cette année-là.

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Dans son texte, Mme Moudallali a affirmé que, contrairement à ce qu'avait affirmé mardi le ministère, elle n'avait reçu d'instruction de sa part au sujet du renouvellement du mandat et des amendements à apporter à l'article 16 du texte concernant la liberté de mouvement de la Finul que le 29 août, soit deux jours seulement avant la date de fin du mandat, malgré qu'elle les avait réclamées dès le 9 août. Ce retard ne lui avait donc pas permis d'effectuer les démarches nécessaires auprès des Etats membres du Conseil pour introduire les modifications. Elle a rejeté toute négligence qui aurait été due, selon le ministère, à l'approche de la fin de son mandat. « Mon départ imminent et ma retraite, contrairement à ce que dit la déclaration du ministère, n'ont pas affecté mon travail un seul instant, et j'ai continué à oeuvrer jusqu'au dernier moment dans l'intérêt du Liban », a écrit l'ex-diplomate. Elle s'est aussi interrogée sur la façon dont elle aurait pu faire pencher seule la décision dans le sens réclamé par Beyrouth, alors que cette année, le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, s'était rendu lui-même à New York en marge de la séance du Conseil afin d'obtenir des modifications, mais sans succès. « Malheureusement, celui qui a abandonné sa responsabilité et n'a pas servi l'intérêt du Liban c'est celui qui publie ces déclarations pour tromper l'opinion publique, refusant de reconnaître son devoir, ce qui n'est pas surprenant de la part de fonctionnaires de l'État, dont aucun n'a porté la charge des nombreuses tragédies qu'ils ont fait subir au Liban et au peuple libanais opprimé et pauvre », a-t-elle poursuivi, blâmant ainsi M. Bou Habib. Enfin, Amal Moudallali a déclaré qu'elle se réservait le droit « de porter plainte pour diffamation et calomnie au Liban et aux États-Unis », si les accusations qui la visent se maintiennent. 

Le Premier ministre libanais sortant, Nagib Mikati, a assuré mercredi que son gouvernement se conformera à la décision de l'ONU concernant le renouvellement annuel du mandat de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), le 31 août dernier.Le renouvellement du mandat de la Finul avait provoqué des remous au Liban. Le Liban et le Hezbollah avaient insisté pour apporter des...
commentaires (1)

Comme si cette décision était le fruit de sa labeur. N’est ce pas lui qui est le PM sortant de ce poulailler? Alors comment explique-t-il la présence d’un de ces ministres qui est allé défendre la position des fossoyeurs sans son aval? Il sert de potiche pour ensuite se féliciter du travail accompli comme s’il y était pour quelque chose. Un nettoyage au KARSHER s’impose et le plus vite possible. Il ne faut pas oublier la justice qui est en première ligne dans l’exécution de tous les ordres des fossoyeurs de notre pays. Une collaboration avec l’ennemi est un crime et leurs auteurs devraient être condamnés et jugés. A vos crayons les journalistes, il faut dénoncer tous les traîtres de votre pays au service d’un autre pays qui se croient tout permis à cause de notre silence coupable.

Sissi zayyat

10 h 09, le 07 septembre 2023

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Commentaires (1)

  • Comme si cette décision était le fruit de sa labeur. N’est ce pas lui qui est le PM sortant de ce poulailler? Alors comment explique-t-il la présence d’un de ces ministres qui est allé défendre la position des fossoyeurs sans son aval? Il sert de potiche pour ensuite se féliciter du travail accompli comme s’il y était pour quelque chose. Un nettoyage au KARSHER s’impose et le plus vite possible. Il ne faut pas oublier la justice qui est en première ligne dans l’exécution de tous les ordres des fossoyeurs de notre pays. Une collaboration avec l’ennemi est un crime et leurs auteurs devraient être condamnés et jugés. A vos crayons les journalistes, il faut dénoncer tous les traîtres de votre pays au service d’un autre pays qui se croient tout permis à cause de notre silence coupable.

    Sissi zayyat

    10 h 09, le 07 septembre 2023

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