À l'aéroport de Beyrouth, la tour garde, pour l'instant, le contrôle
Si les contrôleurs aériens et des experts internationaux tirent la sonnette d'alarme sur les effectifs présents à l’aéroport de Beyrouth, la crise n’a fait qu’accentuer un sous-effectif chronique.
Une vue aérienne de l'aéroport de Beyrouth, prise le 7 mars 2020. Patrick Baz/AFP
« Encore un désastre en perspective… », « pas quelque chose que tu veux lire à la veille de ton départ… », ou encore : « Ils n’ont rien appris de l’explosion au port de Beyrouth »… Telles sont les réactions alarmistes publiées sur le réseau social X...
« Encore un désastre en perspective… », « pas quelque chose que tu veux lire à la veille de ton départ… », ou encore : « Ils n’ont rien appris de l’explosion au port de Beyrouth »… Telles sont les réactions alarmistes publiées sur le réseau social X...
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La crise a bon dos. Les billets d’avion et les taxes d’aéroport ont été parmi les premiers à avoir été convertis en dollars pendant la crise. Et avec les millions de passagers que l’aéroport draine, il serait probablement possible de peindre l’aéroport en or avec l’argent récolté. Alors il n’est pas entendable que les contrôleurs aériens soient encore payés en livres et que l’aéroport ne recrute pas d’autres contrôleurs aériens. Où est l’argent qui a été récolté ?
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La crise a bon dos. Les billets d’avion et les taxes d’aéroport ont été parmi les premiers à avoir été convertis en dollars pendant la crise. Et avec les millions de passagers que l’aéroport draine, il serait probablement possible de peindre l’aéroport en or avec l’argent récolté. Alors il n’est pas entendable que les contrôleurs aériens soient encore payés en livres et que l’aéroport ne recrute pas d’autres contrôleurs aériens. Où est l’argent qui a été récolté ?
K1000
12 h 56, le 07 septembre 2023
Cette remarque qui revient comme une rengaine dans les articles concernant les ministres et autres responsables de notre poulailler « nous l’avons sollicité mais n’a pas souhaité répondre » est un aveu de leur complicité dans la destruction de notre pays et de leur incapacité à gérer ce pays. Dans les pays civilisés, les politiciens sont obligés de rendre compte aux citoyens qui payent leurs impôts pour payer leurs salaires alors qu’au Liban ces employés de l’état ont décrété qu’ils n’ont de compte à rendre qu’à ceux qui les ont placés. Chercher l’erreur. Ou ameh bandna nékoul !
Sissi zayyat
11 h 08, le 07 septembre 2023
Le Liban manque de tout et surtout de patriotes prêts à défendre leurs droits et leur dignité. Alors pour le reste c’est un détail qui n’a aucune importance à mes yeux. Les fossoyeurs ont vidé notre pays de toute sa consistance et même de sa jeunesse sans qu’aucun libanais n’élève la voix ou manifeste pour réclamer la chute et le jugement de tous ceux qui les ont dépouillés et humiliés pour mieux les dominer. Alors un aiguilleur de plus ou de moins ne nous rendrait pas notre fierté, ni notre pays et encore moins notre honneur. Quelle déception que ce peuple, jadis connu pour sa fierté et sa combativité!
Sissi zayyat
10 h 33, le 07 septembre 2023
Bien sûr, qu'il faut appliquer les quotas confessionnels pour cette profession comme pour les autres, walaw ! Et le Liban se fiche pas mal des normes internationales, et des organismes chargés de leur application. C'est le pays de la "chatara", il est au dessus de ces considérations de bas étage, conçues pour des pays à standards plus médiocres...
IBN KHALDOUN
21 h 42, le 06 septembre 2023
"… l’OACI nous a renvoyé à la DGAC, dont le directeur, Fadi Hassan, n’a pas répondu à nos multiples sollicitations …" - Ben, faut comprendre, il ne saurait pas quoi répondre, il n’est probablement pas à ce poste pour ses compétences mais pour équilibrer un quelconque sombre quota confessionnel, et parce qu’il connait celui qui connait le voisin du cousin d’un député…
Gros Gnon
21 h 08, le 06 septembre 2023
Personnellement je pense que cet article est inutilement alarmant. Les autorités de l’aéroport font des miracles pour le faire fonctionner dans les circonstances du pays. Cet été, malgré l’afflux massif des voyageurs, les temps d’attente à l’AIB étaient deux à trois fois moindres que Roissy ou Heathrow ou JFK. La sécurité du trafic aérien est certainement mieux assuré avec des contrôleurs libanais que des irakiens qui n’ont rien contrôlé depuis plus de 20 ans avec un aéroport à Bagdad en pleine décrépitude. Si le journaliste veut faire le buzz avec des articles à sensation, qu’il s’occupe plutôt de Barbie, ça semble avoir beaucoup de succès actuellement
Lecteur excédé par la censure
21 h 02, le 06 septembre 2023
Il n'y qu'à demander au hezb de fournir une main d'oeuvre qualifiée à la tour de l'AIB. Le contrôle aérien n'en sera que plus sûr et la "Résistance" infiniment plus efficace. Ah, si au moins le barbu à l'index céleste pouvait prendre l'avion...
commentaires (7)
La crise a bon dos. Les billets d’avion et les taxes d’aéroport ont été parmi les premiers à avoir été convertis en dollars pendant la crise. Et avec les millions de passagers que l’aéroport draine, il serait probablement possible de peindre l’aéroport en or avec l’argent récolté. Alors il n’est pas entendable que les contrôleurs aériens soient encore payés en livres et que l’aéroport ne recrute pas d’autres contrôleurs aériens. Où est l’argent qui a été récolté ?
K1000
12 h 56, le 07 septembre 2023