Rechercher
Rechercher

Société - Sécurité

Libération en Libye d'une quinzaine de nouveaux migrants partis du Liban

La totalité des migrants libérés depuis la semaine dernière par la brigade Tarek Ben Ziyad sont toujours en Libye, indique l'avocat Mohammad Sablouh à L'OLJ.

Libération en Libye d'une quinzaine de nouveaux migrants partis du Liban

Un quartier à Benghazi en Libye. Photo d'illustration AFP

Environ 15 nouveaux migrants ont été libérés lundi sur un total de 110 qui étaient retenus en otage depuis plusieurs jours en Libye par la milice Tarek Ben Ziyad (TBZ), a indiqué mardi l'avocat libanais Mohammad Sablouh à L'Orient-Le Jour.

En majorité Syriens, mais aussi Libanais et Palestiniens, ces migrants avaient pris la mer depuis Abdé, dans le Akkar au Liban-Nord, et avaient été capturés le 18 août dernier dans les eaux territoriales maltaises. Quatre-vingt d'entre eux avaient été relâchés par la milice vendredi.

Pour mémoire

Une milice libyenne libère 80 des 110 migrants partis du Liban

TBZ avait pris en otage les 110 migrants, dont 37 enfants, à Misrata, dans le nord-ouest de la Libye, avant de les transférer dans un centre de détention à Benghazi, près du port de la ville. La milice, affiliée aux forces du général Khalifa Haftar, aurait initialement exigé une rançon de 2.000 à 3.000 dollars par personne.

"Aucune rançon payée"

L'avocat libanais Mohammad Sablouh, qui représente régulièrement les migrants en danger et suit de près cette affaire, a indiqué à L'OLJ qu'une quinzaine de migrants ont été libérés lundi, parmi les trente qui restaient. "La quinzaine d'autres qui restent sont dans les geôles libyennes", ajoute-t-il. "Au départ, les miliciens réclamaient une rançon importante. Mais au vu de l'ampleur médiatique que l'incident a prise, ils ont relâché les otages sans contrepartie", a-t-il déclaré à propos des migrants libérés.

Lire aussi

Les tentatives de migration illégales par la mer en augmentation avec l'été

"Parmi les personnes toujours en prison, certains sont accusés d'être les capitaines de l'embarcation et d'avoir mené la traversée. Les autres se sont bagarrés et en sont venus aux mains avec des miliciens", précise Me Sablouh. Il précise, en outre, que la grande majorité des 110 migrants qui avaient pris la mer sont des Syriens, et que la totalité d'entre eux sont toujours en Libye, même ceux qui ont été libérés. "lls sont à Benghazi, accueillis par des familles de Libanais installées dans cette ville", explique-t-il.

Opposants au régime syrien

Me Sablouh avait préalablement indiqué que les 110 migrants se répartissent ainsi : 37 enfants, 14 femmes et 59 hommes. "Le problème, c'est que certains migrants sont des opposants au régime syrien. Ils n'ont aucun intérêt à être rapatriés en Syrie", ajoute l'avocat. Quant à connaître l'avenir proche des migrants libérés, il affirme qu'il reste inconnu pour le moment. "Aucune des autorités, libanaise, syrienne ou palestinienne, n'a demandé le rapatriement des migrants", a-t-il indiqué.

Amnesty International a accusé TBZ, l'une des plus importantes et influentes factions des Forces armées arabes libyennes, de commettre des crimes de guerre. Bien que de tels incidents de prise d'otages se produisent régulièrement en Méditerranée, c'est la première fois que TBZ cible un bateau de migrants en provenance du Liban.

Environ 15 nouveaux migrants ont été libérés lundi sur un total de 110 qui étaient retenus en otage depuis plusieurs jours en Libye par la milice Tarek Ben Ziyad (TBZ), a indiqué mardi l'avocat libanais Mohammad Sablouh à L'Orient-Le Jour. En majorité Syriens, mais aussi Libanais et Palestiniens, ces migrants avaient pris la mer depuis Abdé, dans le Akkar au Liban-Nord, et avaient été...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut