Le tribunal militaire a convoqué quatre membres du Hezbollah lundi pour enquête après une fusillade à Kahalé, au début du mois, a déclaré un porte-parole du parti chiite à L'Orient Today.
Le 9 août, deux personnes ont été tuées au cours d'un échange de tirs entre des éléments du Hezbollah et des habitants du village majoritairement chrétien de Kahalé, après qu'un camion appartenant au parti pro-iranien se soit renversé dans la localité. Le camion contenait des munitions et était accompagné d'une voiture appartenant au Hezbollah.
Le secrétaire général du parti, Hassan Nasrallah, a déclaré par la suite que le convoi comprenait trois à cinq personnes. Les deux parties se sont accusées mutuellement d'être à l'origine de la fusillade. L'armée libanaise a ensuite saisi le contenu du camion, qui contenait des munitions. Un porte-parole militaire n'a pas pu confirmer le nombre de personnes convoquées jusqu'à présent.
Un porte-parole du Hezbollah a déclaré que les quatre membres qui se trouvaient sur les lieux avaient été convoqués pour enquête. Vendredi, au moins quatre personnes - toutes résidant à Kahalé - avaient été convoquées par le tribunal militaire.
Des responsables municipaux et des habitants de Kahalé ont rencontré lundi le commandant en chef l'armée, le général Joseph Aoun, et le chef des services de renseignements de l'armée. A l'issue de la rencontre, ils ont déclaré que les habitants de Kahalé convoqués la semaine dernière « comparaîtront pour faire leur déposition en tant que témoins ».
La municipalité de Kahalé, ainsi que certains de ses habitants et les autorités locales, avaient publié vendredi une déclaration condamnant la convocation des habitants. « Il n'est pas acceptable que l'enquête commence par des habitants non armés qui étaient présents (...) au lieu de se concentrer sur le groupe armé qui a ouvert le feu avec ses armes automatiques pour tenter de les intimider ». « L'enquête est un devoir de justice, mais elle ne doit pas commencer au mauvais endroit », avait ajouté le communiqué.
Le 11 août, le porte-parole du Hezbollah, Mohammad Afif Naboulsi, avait révélé à L'Orient Today que le parti s'attendait à les récupérer les munitions « dans les prochains jours ». Cependant, lundi, un porte-parole du parti chiite a affirmé que le parti n'avait pas encore reçu la cargaison en dépit du fait « qu'il y avait un accord avec l'armée depuis le premier jour, mais qu'il avait été reporté en raison de la pression exercée sur la troupe ». Une source haut placée de l'armée a démenti l'existence d'un tel accord avec le Hezbollah : « Une enquête est en cours et les tribunaux se prononceront sur la question ».
Pourquoi écrivez vous fateh lorsque en caractère latin Fatah pour harakat ut-tahrîr il-wataniyy il-falastîniyy à plus de sens ?
16 h 23, le 23 août 2023