Le ministre sortant des Transports Ali Hamiyé a affirmé lundi que l'Office des chemins de fer et des transports en commun au Liban a lancé un appel d'offres auprès des secteurs privé et public pour la gestion et la mise en circulation des bus publics au Liban.
Au cours d'un point de presse, le ministre a passé en revue la mise en service des bus publics, dont ceux offerts par la France. Il a ainsi fait savoir que 95 bus, dont 45 appartenant à l'Office des chemins de fer et transports en commun, sont prêts à être mis en service. Concernant les bus français, le ministre a précisé qu'aucune partie n'a répondu à l'appel d'offres lancé pour trouver des conducteurs, ni à celui lancé pour l'approvisionnement en carburant. Selon lui, ce manque de réactivité est lié à la fluctuation du taux de change et à la dépréciation de la monnaie nationale. Conséquence : ces bus ont été mis à l'arrêt peu après avoir été opérationnels.
Ali Hamiyé a dans ce cadre annoncé avoir lancé un appel d'offres pour gérer et mettre en service les bus publics. "Il s'agit du premier appel d'offres qui repose sur un partenariat entre les secteurs public et privé", a-t-il ajouté. Le cahier des charges de cet appel est désormais disponible sur la plateforme de l’Autorité de régulation des marchés publics.
Il a enfin exprimé l'espoir que les bus seront à nouveau mis en service avant le début de l'année scolaire.
La hausse des tarifs de l'essence sur fond d'effondrement financier a exacerbé la nécessité de réformer le secteur des transports publics au Liban. De nombreux ministres avaient déjà abordé cette question, mais aucune réforme sérieuse n'a encore été mise sur les rails, le réseau de transports publics dans le pays étant notoirement en lambeaux.
Cher L'OLJ, est-ce le mot "illusionnistes" qui froisse votre conscience de "modérateurs" ??? On aura tout vu et lu dans cette rubrique de COMMENTAIRES - Irène Saïd
17 h 34, le 08 août 2023