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Lifestyle - Tourisme

L’hôtel Palmyra de Baalbeck, symbole de « l’âge d’or » du Liban, résiste à la crise grâce à l’énergie solaire

Autrefois l’adresse privilégiée de célébrités venues du monde entier, de Feyrouz à Nina Simone, l’hôtel mythique a perdu, au gré du temps, les traces de sa gloire passée, victime des crises mais également des coupures de courant. Pour survivre, les propriétaires parient sur une solution : l’énergie solaire.

L’hôtel Palmyra de Baalbeck, symbole de « l’âge d’or » du Liban, résiste à la crise grâce à l’énergie solaire

Originaire de Baalbeck, Ali Husseini, le fils de l’ancien président du Parlement Hussein Husseini et époux de Rima, a acheté le Palmyra en 1985. Photo João Sousa

Chaussée de bottes stylées, Rima Husseini se glisse dans le calme des dizaines de chambres de l’hôtel Palmyra, dont elle est copropriétaire avec son mari, avec une vue directe sur les antiques ruines romaines de Baalbeck. D’interminables couloirs aux plafonds hauts, une chambre à coucher ornée de dessins du poète dadaïste français Jean Cocteau, un salon vert kelly meublé de vieux fauteuils moelleux. Le décor est planté… Rima Husseini affirme avoir choisi elle-même la peinture verte. Au gré de la visite, elle ajuste les couvre-lits en crochet blanc dans les chambres et les tapis persans usés par le temps. « C’est la gestionnaire en moi », dit-elle en cet après-midi d’avril. L’hôtel Palmyra, autrefois si glamour, a été construit en 1874 par un homme d’affaires grec d’Istanbul qui avait repéré des pèlerins en quête d’un lieu...
Chaussée de bottes stylées, Rima Husseini se glisse dans le calme des dizaines de chambres de l’hôtel Palmyra, dont elle est copropriétaire avec son mari, avec une vue directe sur les antiques ruines romaines de Baalbeck. D’interminables couloirs aux plafonds hauts, une chambre à coucher ornée de dessins du poète dadaïste français Jean Cocteau, un salon vert kelly meublé de vieux fauteuils moelleux. Le décor est planté… Rima Husseini affirme avoir choisi elle-même la peinture verte. Au gré de la visite, elle ajuste les couvre-lits en crochet blanc dans les chambres et les tapis persans usés par le temps. « C’est la gestionnaire en moi », dit-elle en cet après-midi d’avril. L’hôtel Palmyra, autrefois si glamour, a été construit en 1874 par un homme d’affaires grec d’Istanbul qui avait...
commentaires (6)

J'allais dire "pas un mot sut les Allouf père et fils ?", mais je suis heureux de voir que d'autres l'ont déjà mentionné.

Remy Martin

16 h 18, le 28 avril 2023

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Commentaires (6)

  • J'allais dire "pas un mot sut les Allouf père et fils ?", mais je suis heureux de voir que d'autres l'ont déjà mentionné.

    Remy Martin

    16 h 18, le 28 avril 2023

  • Equiper chaque maison avec ses propres panneaux solaires manifeste un manque de confiance de chacun dans son voisinage et dans l'avenir du pays. Efficace mais laid. S'il couvrirait un parking avec les panneaux solaires l'avantage serait double à un coût moins élevé. Les lobbies du solaire encouragent aussi les européens à installer en individuel ce qui est contraire à la logique de la rentabilité puisque l'orientation des panneaux comptent. En tout cas bravo à la famille Husseini pour l'effort financier considérable et la résistance, la résistance, la résistance qui reste la valeur sûre qui anime les esprits des libanais. Excellent article et belle photo quand même.

    Céleste

    14 h 31, le 28 avril 2023

  • Bon article… mais qui a omis de parler de la famille Allouf qui était propriétaire de ce magnifique hôtel pendant des décennies et qui ont fait sa réputation internationale et qu’ils ont maintenu avec goût , élégance et attention, et que cette foutu guerre les a fait quitter Baalbeck, une immense perte, les Alloufs méritent un article à part, partie inséparable de l’histoire de l’hôtel Palmyra et de l’histoire des chrétiens de Baalbeck.

    Dina HAIDAR

    12 h 04, le 28 avril 2023

  • Très bel éclairage sur cet hôtel jadis prestigieux.

    Khairallah Issam

    13 h 40, le 27 avril 2023

  • Curieux commentaire de la part de ‘la gardienne du temple’ Mme Husseini. Ce bâtiment n’a jamais été conçu pour être un musée. Ce qui est à regretter ne sont pas les clients célèbres d’antan, mais les propriétaires et gestionnaires compétents d’antan…

    Mago1

    13 h 03, le 27 avril 2023

  • Émouvant reportage.

    AntoineK

    10 h 51, le 27 avril 2023

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