Le secrétaire général des écoles catholiques, le père Youssef Nasr. (Photo SGEC)
Le secrétaire général des écoles catholiques, le père Youssef Nasr, a invité mercredi les écoles catholiques privées au Liban à décréter une semaine de congé scolaire, entre le 9 et le 14 février, dans le cadre d’une série de directives qu’il leur a adressées. Et ce dans un contexte de chute vertigineuse de la monnaie locale qui s’échange ce jeudi à plus de 60.000 LL contre un dollar sur le marché noir. L’effondrement de la livre libanaise, la cherté de la vie et les prix faramineux des carburants ont semé « la confusion » au sein du corps enseignant, a expliqué le père Nasr, évoquant « les craintes et les plaintes » de ces derniers qui se disent incapables de poursuivre leur mission, face à une crise d'une telle ampleur. En même temps, le responsable a affirmé être conscient de la « fatigue » des directeurs d’institutions éducatives, tenus de « maîtriser la situation ».
C’est dans ce cadre, et après avoir consulté la commission épiscopale et le comité exécutif du secrétariat général des écoles catholiques (SGEC), qu’il a invité les chefs d’établissement à « maintenir le dialogue » au sein des institutions avec le corps enseignant et les comités de parents d’élèves, et à « reconnaître les sacrifices » consentis de part et d’autre. Le père Nasr les a de plus appelés à « augmenter le montant des indemnités de transport des enseignants », en fonction de la distance quotidienne à parcourir sur les routes.
Il a également demandé aux établissements privés de décréter une semaine de congé scolaire, « du 8 février au soir jusqu’au 15 février au matin », en guise « d’appréciation des efforts de la famille éducative ». Il a de même invité les établissements catholiques à considérer, de manière facultative, la semaine de quatre jours au lieu de cinq. Le père Nasr a enfin demandé aux directions d’établissements une étude approfondie de la situation financière des parents d’élèves, des enseignants et des institutions, dans l’objectif de préparer le budget de la rentrée
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La suite c’est quoi? La fermeture définitive de toutes les écoles faute de budget pendant que les sinistres de ministres démissionnaires sont payés à ne rien foutre et que leurs enfants sont scolarisés à l’étranger? Quelles écoles remplaceraient nos écoles publiques comme privées? Je vous la donne en mille, celle des barbus qui, sous forme de mécènes et d’hommes de dieu viendraient prêcher leur obscurantisme auprès de tous les libanais qui finiront par accepter l’aumône d’où qu’elle vienne. Ce sera l’aboutissement de leur projet et la boucle sera bouclée.
Sissi zayyat
18 h 30, le 27 janvier 2023