Mosaïque de photos faisant partie de la collection de Adnan Naji, fidèles témoins représentatifs de l’époque, qui étaient exposées (autrement) à l’exposition du Beirut Image Festival. Crédit Adnan Naji, collage Tarek Riman
La photo date de 1970. On y voit un vieillard miséreux, recroquevillé sur un banc de la corniche de Beyrouth, en face du célèbre hôtel Phoenicia. Elle interpelle le visiteur qui, probablement, ne s’attendait pas à trouver une telle image en se rendant à une exposition intitulée « Witness to the Golden Years » (Témoin de l’âge d’or), rétrospective d’une période (1943-1975) à laquelle l’ensemble du pays semble être nostalgique.Où sont les couleurs chaudes de la piscine de l’hôtel Phoenicia ? Les grouillements de la terrasse du café Horseshoe ? Les nœuds pap’ du Casino du Liban ? L’abondance des tables Chez Pépé Abed ?, les rires des soirées folles des Caves du Roy ? Où sont toutes ces images de l’imaginaire de l’âge d’or du pays du Cèdre ?Dans cette photo au contraste surprenant, à l’instar de ses « couleurs »...
La photo date de 1970. On y voit un vieillard miséreux, recroquevillé sur un banc de la corniche de Beyrouth, en face du célèbre hôtel Phoenicia. Elle interpelle le visiteur qui, probablement, ne s’attendait pas à trouver une telle image en se rendant à une exposition intitulée « Witness to the Golden Years » (Témoin de l’âge d’or), rétrospective d’une période (1943-1975) à laquelle l’ensemble du pays semble être nostalgique.Où sont les couleurs chaudes de la piscine de l’hôtel Phoenicia ? Les grouillements de la terrasse du café Horseshoe ? Les nœuds pap’ du Casino du Liban ? L’abondance des tables Chez Pépé Abed ?, les rires des soirées folles des Caves du Roy ? Où sont toutes ces images de l’imaginaire de l’âge d’or du pays du Cèdre ?Dans cette photo au contraste surprenant, à...
A mon avis l’age d’or n’a jamais existé. Pour les libanais l’age d’or veut dire faire la fête. Or pour faire la fête faudrait avoir de bonnes raisons, et elles ont toujours été superficielles. Dans un pays ou depuis toujours une grande partie du peuple n’avait pas accès aux soins médicaux, où l’administration a toujours mal fonctionné ou unique ent en payant descpots de vin. Même l’education qui a formé d’excellentes personnes dans leurs domaines elle les a formé plûtôt á l’emigration et a oublié de les former á la citoyenneté. Dommage que les libanais soient encore dans la torpeurs après tant de malheurs.
08 h 12, le 15 décembre 2022