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Nos Lecteurs ont la Parole

À l’aube d’un jour nouveau !

Depuis le 30 octobre 2022 le palais présidentiel de Baabda est vacant avec le départ de son locataire. Après six années de « vide », le président Michel Aoun l’a enfin quitté, en grande pompe mais limitée à son propre parti du Courant patriotique libre, après avoir signé la démission du Premier ministre désigné, Nagib Mikati, laissant une inconnue et des interrogations institutionnelles étatiques.

Les rumeurs circulent, les messages s’entremêlent, les voix chuchotent, les yeux contrôlent, les oreilles se tendent, les réunions s’amorcent, les nations s’affairent.

Au grand jour avec affirmation les candidats à la présidence se déclarent !

D’autres en sourdine aspirent à trouver leur nom évoqué !

Certains cherchent à plaire en montrant pattes douces à leurs adversaires attestés, alors que leurs griffes semblent secrètement s’y diriger !

Pendant que les nations étrangères tirent chacune de son côté pour instaurer un fantoche à leurs intérêts !

Et voilà le combat engagé au détriment d’une patrie de ses forces totalement dépouillées !

Un futur président dans peu de temps est à espérer !

Il suffit que cette tâche à nos élus confiée, qui à leur siège plutôt que de se pavaner et d’attendre un feu vert étranger, à leur devoir se hâtent de s’acquitter !

Vous, cent vingt-huit députés, par le peuple bon gré mal gré élus, rendez au peuple désespéré son droit, qu’il soit enfin soulagé !

Attelez-vous à cette tâche par lui, à vous concédée, et seuls à l’hémicycle par la loi imposée, à notre pays, rendez justice, droit et félicité !

À votre charge, assumez et vos bulletins aux deux tiers dans l’urne scrupuleusement doivent se glisser pour du naufrage notre État vouloir sauver et rendre à nos générations ce qui vous a été avec confiance, conféré !

Aux critères sociaux, aux fondements de la justice, aux conditions économiques, aux valeurs culturelles, à la crise médicale précaire, à la catastrophe financière, à toutes nos frontières non délimitées et au favoritisme écarté, vos consciences se doivent référer !

Votre unique intérêt au profit du Liban et de son identité se doit de s’inquiéter !

À vos bourses ou à vos milices rattachés et derrière vos communautés cachés, il est temps de vous en détourner, quitte à en être soustraits !

À votre pays soyez dévoués, rendez-lui ses facultés que nombreux nous enviaient et débarrassez-le des étaux à l’étouffer !

Jugez avec austérité de la pesée de l’acte de voter !

Valeur cruciale d’une société civile qui souffre à agoniser en ces temps atroces et qui ne cherche qu’à être apaisée et qu’à vouloir retrouver ses fils de l’étranger rentrés, afin qu’à nouveau en leur pays pouvoir croire et espérer !

Oubliez celui qui a intérêt à en bénéficier !

Pourquoi profiter de la détresse du peuple par nombre d’entre vous provoquée ?

Pourquoi profiter de la faim pour abuser des sous-alimentés ?

Pourquoi profiter de la souffrance pour accroître vos intérêts ?

Pourquoi profiter des innocents disparus de notre capitale ravagée par l’explosion infernale qui a fait trembler le monde entier pour déshonorer la justice qui cherche à rendre droit et équité !

Il est temps d’arrêter ingérences et manipulés !

Il est temps de rendre l’argent à la veuve volée, le pain à l’orphelin affamé, les finances au vieillard dépouillé, l’électricité aux Libanais qui en sont privés, la valeur à l’ouvrage effectué et aux citoyens leur pays usurpé.

Il est temps d’élaborer un plan de retour des déplacés alors que Le libanais par eux est en train de suinter !

Il est temps de remuer votre conscience avant de nous voir tous crevés !

Allez, retroussez vos manches et agissez, le sort de notre présent comme de notre avenir est en jeu !

Nos jeunes fuient ; nos hommes triment ; nos retraités souffrent ; nos enfants crèvent ; nos écoles se désertent ; nos universités se dégradent ; mais un peu de dignité !

N’est-ce point à cela qu’incombe votre responsabilité que de réfléchir au confort de votre cité !

Reveillez-vous donc parlementaires hypnotisés !

Secouez-vous et prenez les devants !

Levez-vous et marchez pour votre affranchissement !

Il est temps que vous puissiez enfin non seulement sauver votre peuple mais aussi votre dignité !

Demain est un autre jour !

À l’aube d’un jour nouveau vous êtes notre dernier recours pour notre pays pouvoir récupérer et redevenir un pays civilisé !

Le jour où le glas se mettra à sonner il sera trop tard pour se lamenter, notre pays sera déjà ravagé !

Prenez enfin du courage députés face à vos responsabilités !

Vos devoirs et responsabilités accomplissez ! Avant qu’il ne soit trop tard pour vous mettre même à pleurer et nous de nous lamenter.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique Courrier n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, L’Orient-Le Jour offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires ni injurieux ni racistes.

Depuis le 30 octobre 2022 le palais présidentiel de Baabda est vacant avec le départ de son locataire. Après six années de « vide », le président Michel Aoun l’a enfin quitté, en grande pompe mais limitée à son propre parti du Courant patriotique libre, après avoir signé la démission du Premier ministre désigné, Nagib Mikati, laissant une inconnue et des interrogations...

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